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Dany-Jack Mercier

Dany-Jack Mercier

J'enseigne à l’ESPE de Guadeloupe et je m'intéresse naturellement aux problèmes concernant l'enseignement dans le second degré et la formation des maîtres. Je suis le webmestre du site MégaMathsJ'ai écrit un livre pédagogiquement incorrect intitulé Délires et tendances dans l'éducation nationale - Filières scientifiques en péril afin d'alerter l'opinion sur ce qui se fait actuellement en matière d'enseignement scientifique.



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  • Premier article le 16/07/2012
  • Modérateur depuis le 14/08/2012
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Derniers commentaires



  • Dany-Jack Mercier Dany-Jack Mercier 20 mai 2015 02:01

    Bravo pour cet article courageux ! Voilà un professeur de mathématiques qui prend le risque de dire ce qu’il pense, à partir de ce qu’il voit par lui-même au collège.

    Les deux causes les plus importantes de la désaffection des études scientifiques et des difficultés sans cesse croissantes rencontrées par nos élèves en mathématiques sont la baisse des horaires d’enseignement de la discipline et la destruction des programmes.


    Le choix de méthodes pédagogiques utopiques achève l’oeuvre de destruction. Pourtant des méthodes autres que la sempiternelle pédagogie constructiviste, qui a fait tant de mal, existent et des études scientifiques à grande échelle prouvent qu’elles sont plus performantes, même si certaines réserves doivent être apportées puisque les paramètres sont très nombreux. Voir l’étude Follow Through et le compte rendu de Pierre-Yves Cusset

    En tout cas merci pour cet article, dont je me suis permis de placer de très larges extraits pour la bonne cause sur mon blog ici ! :)



  • Dany-Jack Mercier Dany-Jack Mercier 27 avril 2015 23:03

    @Fiorello
    Merci Fiorello ! J’ai effectivement enseigné en collège, au lycée et à la fac, ce qui permet d’avoir un certain recul. Ah oui, il y a beaucoup de fantaisistes qui répondent, comme vous l’avez remarqué :) 



  • Dany-Jack Mercier Dany-Jack Mercier 7 décembre 2014 22:33

    Non, vous avez tort, il y a de l’H-G en terminale S..


    En matière d’éducation, les réformes pleuvent comme des hallebardes : cela change donc tout le temps.

    A peine disparues une ou deux années de terminale S, une nouvelle réforme impose à nouveau des heures d’histoire-géographie en terminale scientifique dès l’année 2014-15, rajoutant 2h hebdomadaire à une semaine trop chargée (30h environ).


    Cela augmente encore le volume des enseignements littéraires en série S, pour des élèves qui ont de moins en moins le temps de travailler les sciences. Eparpillement maximum = mauvaise performance dans tous les domaines, et c’est ce que nous vivons actuellement.

    Le caractère littéraire de l’enseignement de l’histoire-géographie ne fait aucun doute quand on lit le BO suivant :

    Que l’on ne se méprenne pas sur ce que je dis ! Je n’ai rien contre un domaine particulier, et je suis d’ailleurs un fervent consommateur d’émissions et de livres d’histoire qui ouvrent l’esprit et permettent de prendre du recul. La connaissance du monde et la géopolitique sont très importantes et nous intéressent toute une vie.

    Mais on ne peut pas impunément rajouter des matières obligatoires aux élève de terminale, sous prétexte que c’est intéressant, sans hypothéquer l’ensemble des enseignements qu’il reçoit. Il FAUT faire des choix cohérents en accord avec la section choisie par l’élève, et le préparer vraiment à travailler dans les domaines qui correspondent à cette section,

    En terminale littéraire, il n’existe plus aucun enseignement scientifique. Plus de mathématiques, ce que l’on peut comprendre, même si certains domaines des mathématiques permettent de mieux appréhender le monde qui nous entoure, comme l’étude de la perspective (qui existait avant en terminale L) ou l’initiation aux méthodes de compression numérique des images (pour comprendre comment les nombres interviennent dans le domaine de l’image).


  • Dany-Jack Mercier Dany-Jack Mercier 7 décembre 2014 22:07

    Toute initiation sur la théorie des ensembles a disparue du collège et du lycée à partir des années 1980. Il y a eu des excès, comme à chaque réforme, puis cela s’est fait beaucoup sentir, puis il y a eu une contre-réforme à cet endroit. 


    L’excès s’est produit dans le primaire, où l’on insistait par exemple bien trop sur les numérations en bases quelconques, et au collège où par exemple l’introduction de la géométrie sur des bases trop axiomatiques, et la définition des vecteurs utilisant des classes d’équivalences, étaient trop difficiles pour les collégiens.

    Ce qui est dommage, c’est que cette contre-réforme ait aussi faite disparaître la progression de la série scientifique C d’avant 1980 où l’on faisait de très belles mathématiques qui formaient à la rigueur de pensée et au raisonnement. L’étude des espaces vectoriels et des isométries vectorielles planes faisaient par exemple partie du bagage commun de l’époque, ce qui donnait une vision riche des mathématiques, et enjoignaient beaucoup d’élèves de la section C à continuer en sciences.

    Donc, pour moi, la disparition de l’étude des ensembles (et de la logique) est la conséquence d’un coup de balancier contre la « grande réforme » des mathématiques qui avait engendré beaucoup d’excès et de déconvenues, et les grands perdants sont les lycéens en section scientifique.

    Il semblerait qu’en matière d’enseignement comme ailleurs la voie du juste milieu soit impossible à suivre :)


  • Dany-Jack Mercier Dany-Jack Mercier 6 décembre 2014 23:32

    Oui. Mais :


    - On pourra peut-être vivre ailleurs en s’adaptant,
    - Le temps est une dimension qui peut être distordue, on sait peu de choses dessus. Les autres dimensions aussi d’ailleurs : on ne les perçoit que grâce à nos 5 sens et en raisonnant, donc l’univers nous est invisible pour la majeure partie. 
    - Il semble qu’il faille au moins 11 dimensions pour décrire l’univers actuellement.
    - L’univers dont on parle n’est que l’univers visible par un humain et accessible à la lumière d’un premier bing bang, il semblerait, donc ne nous donne pas accès à ce qu’il y a plus loin. 

    Bref on sait pratiquement rien sur où nous sommes. C’est ainsi, c’est un grand mystère. On comprend de très petites choses. C’est mieux que rien, on a fait des progrès, mais les mystères subsistent. Donc je ne ferai aucun pronostic :)
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