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  • Françoise 21 juillet 2006 16:27

    Alors même qu’il fait partie du gouvernement, le Hezbollah défie le pouvoir libanais et impose sa loi aux autres communautés, s’indigne L’Orient-Le Jour.

    L’Etat, la démocratie, l’économie, la vie sont une nouvelle fois menacés au Liban. Le Hezbollah s’érige en justicier solitaire, et puis, en l’espace de quelques heures, les infrastructures vitales du pays se retrouvent réduites en cendres par Israël. Ce ne sont pas seulement deux soldats israéliens qui ont été pris en otages mais tout le Liban. Le problème ne réside pas uniquement dans la riposte militaire israélienne, quelle qu’en soit la terrifiante ampleur. Il est plus profond. Il touche à l’existence même d’un Etat libanais constamment défié, de l’intérieur comme de l’extérieur, dans ses prérogatives les plus fondamentales et sa souveraineté. Même si l’Etat hébreu avait décidé de ne pas riposter et de négocier pour récupérer ses soldats, cet aspect du problème serait resté entier pour le Liban. Le défi lancé est d’autant plus énorme que le Hezbollah siège au gouvernement et participe au “dialogue national” qui est engagé [depuis deux mois] entre les diverses composantes du Liban. Mais il se comporte comme si les autres participants étaient quantité négligeable. Ce dialogue, n’avait-il pas été lancé justement en raison des divergences interlibanaises, en particulier sur le statut et le comportement du Hezbollah ? La prise en otages des soldats israéliens enterre définitivement toute idée de dialogue. Ce qu’il perpétue, au contraire, c’est la logique du rapport de force brutal entre les communautés et les fractions politiques du pays, à l’ombre d’un gouvernement et d’un Etat totalement paralysés. Un scénario explosif archiconnu des Libanais que le dialogue était justement censé désamorcer. L’histoire la plus contemporaine montre bien que les frustrations et les colères contenues finissent toujours par exploser. Si rien n’est fait pour casser l’engrenage, le Hezbollah conduira inéluctablement le pays vers une nouvelle catastrophe. Car [le secrétaire général du Parti de Dieu] Hassan Nasrallah et ses partisans devraient savoir que leurs actes suscitent la colère et la frustration de nombreux Libanais. Combien de temps encore le premier “gouvernement d’indépendance” du Liban, après trente ans de tutelle syrienne, survivra-t-il à sa schizophrénie ? Comment désormais supporter l’idée qu’une formation tenant aussi peu compte de l’opinion de ses partenaires puisse continuer à siéger au sein du cabinet ? Comment tolérer le chantage au suicide ? Comment faire coexister une culture de vie et de paix avec un culte du sang et de la mort ? Sans doute est-il souhaitable de préserver un minimum d’unité nationale. Mais de quelle unité s’agit-il ? Est-ce celle qui cherche à trouver des dénominateurs communs à des opinions divergentes ou bien celle qui consiste à ce qu’une majorité de Libanais continue à se taire face aux initiatives d’un parti se comportant comme un Etat dans l’Etat ? Il faudra qu’un jour cette question soit définitivement tranchée. Mais pour cela, il faudra que la majorité au pouvoir se décide à agir en majorité.

    Elie Fayad, L’Orient-Le Jour



  • Françoise 21 juillet 2006 16:24

    Alors même qu’il fait partie du gouvernement, le Hezbollah défie le pouvoir libanais et impose sa loi aux autres communautés, s’indigne L’Orient-Le Jour.

    L’Etat, la démocratie, l’économie, la vie sont une nouvelle fois menacés au Liban. Le Hezbollah s’érige en justicier solitaire, et puis, en l’espace de quelques heures, les infrastructures vitales du pays se retrouvent réduites en cendres par Israël. Ce ne sont pas seulement deux soldats israéliens qui ont été pris en otages mais tout le Liban. Le problème ne réside pas uniquement dans la riposte militaire israélienne, quelle qu’en soit la terrifiante ampleur. Il est plus profond. Il touche à l’existence même d’un Etat libanais constamment défié, de l’intérieur comme de l’extérieur, dans ses prérogatives les plus fondamentales et sa souveraineté. Même si l’Etat hébreu avait décidé de ne pas riposter et de négocier pour récupérer ses soldats, cet aspect du problème serait resté entier pour le Liban. Le défi lancé est d’autant plus énorme que le Hezbollah siège au gouvernement et participe au “dialogue national” qui est engagé [depuis deux mois] entre les diverses composantes du Liban. Mais il se comporte comme si les autres participants étaient quantité négligeable. Ce dialogue, n’avait-il pas été lancé justement en raison des divergences interlibanaises, en particulier sur le statut et le comportement du Hezbollah ? La prise en otages des soldats israéliens enterre définitivement toute idée de dialogue. Ce qu’il perpétue, au contraire, c’est la logique du rapport de force brutal entre les communautés et les fractions politiques du pays, à l’ombre d’un gouvernement et d’un Etat totalement paralysés. Un scénario explosif archiconnu des Libanais que le dialogue était justement censé désamorcer. L’histoire la plus contemporaine montre bien que les frustrations et les colères contenues finissent toujours par exploser. Si rien n’est fait pour casser l’engrenage, le Hezbollah conduira inéluctablement le pays vers une nouvelle catastrophe. Car [le secrétaire général du Parti de Dieu] Hassan Nasrallah et ses partisans devraient savoir que leurs actes suscitent la colère et la frustration de nombreux Libanais. Combien de temps encore le premier “gouvernement d’indépendance” du Liban, après trente ans de tutelle syrienne, survivra-t-il à sa schizophrénie ? Comment désormais supporter l’idée qu’une formation tenant aussi peu compte de l’opinion de ses partenaires puisse continuer à siéger au sein du cabinet ? Comment tolérer le chantage au suicide ? Comment faire coexister une culture de vie et de paix avec un culte du sang et de la mort ? Sans doute est-il souhaitable de préserver un minimum d’unité nationale. Mais de quelle unité s’agit-il ? Est-ce celle qui cherche à trouver des dénominateurs communs à des opinions divergentes ou bien celle qui consiste à ce qu’une majorité de Libanais continue à se taire face aux initiatives d’un parti se comportant comme un Etat dans l’Etat ? Il faudra qu’un jour cette question soit définitivement tranchée. Mais pour cela, il faudra que la majorité au pouvoir se décide à agir en majorité.

    Elie Fayad, L’Orient-Le Jour



  • Françoise 21 juillet 2006 16:22

    Alors même qu’il fait partie du gouvernement, le Hezbollah défie le pouvoir libanais et impose sa loi aux autres communautés, s’indigne L’Orient-Le Jour.

    L’Etat, la démocratie, l’économie, la vie sont une nouvelle fois menacés au Liban. Le Hezbollah s’érige en justicier solitaire, et puis, en l’espace de quelques heures, les infrastructures vitales du pays se retrouvent réduites en cendres par Israël. Ce ne sont pas seulement deux soldats israéliens qui ont été pris en otages mais tout le Liban. Le problème ne réside pas uniquement dans la riposte militaire israélienne, quelle qu’en soit la terrifiante ampleur. Il est plus profond. Il touche à l’existence même d’un Etat libanais constamment défié, de l’intérieur comme de l’extérieur, dans ses prérogatives les plus fondamentales et sa souveraineté. Même si l’Etat hébreu avait décidé de ne pas riposter et de négocier pour récupérer ses soldats, cet aspect du problème serait resté entier pour le Liban. Le défi lancé est d’autant plus énorme que le Hezbollah siège au gouvernement et participe au “dialogue national” qui est engagé [depuis deux mois] entre les diverses composantes du Liban. Mais il se comporte comme si les autres participants étaient quantité négligeable. Ce dialogue, n’avait-il pas été lancé justement en raison des divergences interlibanaises, en particulier sur le statut et le comportement du Hezbollah ? La prise en otages des soldats israéliens enterre définitivement toute idée de dialogue. Ce qu’il perpétue, au contraire, c’est la logique du rapport de force brutal entre les communautés et les fractions politiques du pays, à l’ombre d’un gouvernement et d’un Etat totalement paralysés. Un scénario explosif archiconnu des Libanais que le dialogue était justement censé désamorcer. L’histoire la plus contemporaine montre bien que les frustrations et les colères contenues finissent toujours par exploser. Si rien n’est fait pour casser l’engrenage, le Hezbollah conduira inéluctablement le pays vers une nouvelle catastrophe. Car [le secrétaire général du Parti de Dieu] Hassan Nasrallah et ses partisans devraient savoir que leurs actes suscitent la colère et la frustration de nombreux Libanais. Combien de temps encore le premier “gouvernement d’indépendance” du Liban, après trente ans de tutelle syrienne, survivra-t-il à sa schizophrénie ? Comment désormais supporter l’idée qu’une formation tenant aussi peu compte de l’opinion de ses partenaires puisse continuer à siéger au sein du cabinet ? Comment tolérer le chantage au suicide ? Comment faire coexister une culture de vie et de paix avec un culte du sang et de la mort ? Sans doute est-il souhaitable de préserver un minimum d’unité nationale. Mais de quelle unité s’agit-il ? Est-ce celle qui cherche à trouver des dénominateurs communs à des opinions divergentes ou bien celle qui consiste à ce qu’une majorité de Libanais continue à se taire face aux initiatives d’un parti se comportant comme un Etat dans l’Etat ? Il faudra qu’un jour cette question soit définitivement tranchée. Mais pour cela, il faudra que la majorité au pouvoir se décide à agir en majorité.

    Elie Fayad, L’Orient-Le Jour



  • Françoise 21 juillet 2006 15:53

    par Aïcha Qandicha (IP:xxx.x17.233.48) le 21 juillet 2006 à 15H25 — « françoise, vous êtes lassante, vouc cherchez à vous convaincre vous-même, c’est ridicule. La réalité est flagrante à part pour les assassins et pour leurs complices. »

    Ma chère Aïcha Qandicha (ou qui que vous soyez), si je vous lasse, personne ne vous oblige à me lire. Je sais que mes propos dérangent les gens comme vous (qui arrivent tout miel et qui finissent pas insulter et vouloir imposer leurs idées par tous les moyens). Mais jusqu’à preuve du contraire, je n’ai pas besoin de votre autorisation (ou de celle de qui que ce soit) pour dire ce que j’ai à dire. Que vous soyez convaincue que VOTRE vérité « est flagante », je n’en doute pas mais merci de laissez les contributeurs s’exprimer librement, nous n’avons pas besoin de « guide de la bonne pensée » !



  • Françoise 21 juillet 2006 13:11

    bon, mais alors que fallait il faire ? Laisser ces milices islamistes armées et incontrolées enlever et tuer des soldats, les laisser continuer à tirer des roquettes sur le nord d’Israël ? Le liban ne les contrôle pas, Israël se plaint depuis des années à l’ONU de recevoir des roquettes, et rien ne se passe, qu’auriez vous fait à leur place ?

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