L’auteur ne semble pas répondre aux arguments de fond de M. Pinsolle. Les points qu’il amène sont à revoir précisément :
1) il veut nous faire croire que les dévaluations n’ont eu aucun effet positif. Or il y a très largement de quoi contester cette thèse, d’une part sur les effets de court terme ( c’est comme amorcer une pompe), d’autre part sur les effets négatifs à long terme d’une absence de politique de taux de change.
2) Avec ou sans l’euro la dette ne change pas, ok. Mais au moins sans l’euro nnous ne sommes pas plombés par la dette des autres, et nous pouvons couper le circuit créateur de dette pour l’avenir.
3) Vos solutions n’apportent aucune garantie aux détenteurs actuels de la dette. Bien au contraire, vous poussez à l’accroissement de la bulle puisque vous refusez qu’elle éclate. C’est reculer pour mieux sauter. Au-delà d’un certain seuil, pour couper plus avant dans les dépenses publiques sans remettre en cause vos dogmes vous ne pourrez plus proposer qu’un génocide à l’échelle du continent (au moins sa moitié sud). A poursuivre les mécanismes actuels, combien de temps avant que vous n’en arriviez là ? Et arrivé là, quelle politique soutiendrez-vous, où sera votre limite ?
4) il s’insurge de l’adjectif ubuesque, mais n’apporte aucune contradiction
Est-ce l’un des distillateurs des éléments de propagande à destination des chiens de garde, ou bien est-il un simple répétiteur qui ne se rend pas compte du contenu historique, idéologique et des résultats évidents de la cause qu’il relaie ?
M. L’auteur, M. Pinsolle vous accorde la première de ces positions, or vous semblez ne pas l’endosser pleinement : mais alors, vous pouvez encore revisiter vos positions. Votre démarche relève-t’elle de la science ou de la croyance ?
Monsieur, vous semblez considérer qu’être l’avocat d’un coupable signifie être du même avis que ce coupable, voire même partager ses crimes. Et vous semblez également considérer qu’être dans la même salle qu’un tel avocat étendrait la souillure. Votre vision n’est appliquée qu’en pays totalitaire.
Vous pratiquez le confusionnisme, l’attaque ad hominem façon Sorcières de Salem, la négation des principes républicains sur le fonctionnement de la justice, et dans la calomnie. D’analyse politique, point. Votre intervention est vide de sens, pleine de malhonnêteté.
Théoriquement, la vente à perte est interdite Mais là, c’est la répression des fraudes qui est concernée, pas le fisc ; or elle a perdu la moitié de ses agents de contrôle sous le quinquennat précédent. En pratique, vous avez mis le doigt sur une faille réelle. Une sorte de variante moderne du compte de l’exploitant pour un petit commerçant qui fait passer ses achats de bouffe perso dans les magasions Métro, sur le compte de l’entreprise.