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Illel Kieser ’l Baz

Anthropologue, psychologue clinicien. Soutien aux victimes de pédocriminalité et de traumatismes.
Spécialiste de l'imaginaire des sociétés.
 
Hommes et Faits
 

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  • Premier article le 15/01/2008
  • Modérateur depuis le 02/08/2008
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Derniers commentaires



  • Illel Kieser ’l Baz 22 août 2012 08:52

    Il y a de plus en plus d’articles de ce genre. Comment comprendre que l’on puisse voter pour un tel amas de fautes ?



  • Illel Kieser ’l Baz 17 février 2012 07:43

    @lulupipistrelle
    Excusez-moi, mais « qu’on n’est pas en France de recul pour évaluer telle ou telle pratique... c’est vraiment un argument qui me surprend. »
    Je vous crois sur parole mais vous ne dites pas pourquoi. Non, nous n’avons pas, en France, de recul suffisant pour évaluer les pratiques et cela concerne l’ensemble des pratiques, pas seulement la prise en charge des enfants autistes.

    « Il n’ y a donc pas de publications internationales dans ce domaine ? »
    Si et c’est pourquoi j’écris ce que j’écris. Mais, l’Hexagone demeure comme un petit village qui résiste à tout. Ni congrès, ni revue qui réunissent les travaux des chercheurs et des praticiens. Il existe bien des publications et des « réunions » - appelées congrès ou colloques - où l’on retrouve toujours les mêmes noms, la plupart du temps les mêmes que sur les plateaux télé. La portée, la diffusion demeure très intimiste et, le plus souvent, orientée. Il n’y a pas, en France, d’expérience du partage de l’info et d’une réflexion pluridisciplinaire. Cela exista jusqu’à la fin des années 50. L’émergence de l’École freudienne - Lacan - a créé un clivage dont nous sommes encore tributaires.
    C’est cela qui rend difficile l’évaluation des pratiques. Vous évoquez des méthodes dont on doit reconnaître qu’elles dépassent les bornes de l’éthique et vous avez raison. Il en va de même d’autres pratiques. La psychanalyse n’est pas seule en cause. C’est un système de soin qui reste à revoir. Il date de l’après guerre...

    « Vous voulez reprendre à zéro les études des praticiens étrangers sans intégrer leurs résultats ? »
    Qui dit cela, sûrement pas moi puisque je me sers des pratiques de différents pays et, pas seulement au Canada ou USA mais également en explorant les pratiques traditionnelles d’Afrique, d’Asie, etc.

    « Et ben dites-donc, la confiance règne dans ce milieu... »
    Je ne vois pas en quoi il serait question de confiance.

    Bonne journée



  • Illel Kieser ’l Baz 16 février 2012 07:51

    Sur le fond, l’article de Bernard Dugué pose le problème de l’emprise du politique sur le pensée et, de ce point de vue, cela mérite un débat. Les politiques tentent de refaire l’Histoire, d’imposer un diktat sur les contenus des enseignements. Sous prétexte de combattre la « pensée unique » on constate que, de plus en plus, une certaine représentation du monde est mise en place au cœur des transmissions des savoirs.
    Oui, il y a problème !
    Je n’ai aucune sympathie pour l’exercice dogmatique de la psychanalyse et je l’ai payé assez cher mais on doit reconnaître que la polémique actuelle est dévoyée. On cherche à exclure la pratique de la psychanalyse - son emprise dogmatique, son exclusivisme, son refus de toute critique ne pouvaient que que susciter de telles réactions - et la remplacer par des thérapies qui, à terme, finiront par poser les mêmes problèmes.
    La polémique a été réveillée par les associations des parents d’enfants autistes qui dénonçaient
    1 - un défaut dans l’évaluation des symptômes,
    2 - des pratiques systématiques qui reposent sur des concepts approximatifs,
    3 - la mise en cause des parents, principalement la mère, dans l’étiologie de ces symptômes.
    Jusque là, l’expérience, la connaissance du terrain nous portent à les soutenir. Mais ces associations vont jusqu’à proposer des pratiques substitutives supposées plus efficaces, en tout cas, qui, réintroduisant les parents dans la chaîne des soins et de la prise en charge, porraient échapper à toute forme d’évaluation.
    Qu’il faille humaniser la pratique clinique, notamment par la prise en compte de la parole des parents, engager la relation avec l’enfant autiste en tentant d’abord de saisir le sens premier de ses comportements et de ses réactions, autrement que comme un objet sans cervelle... était nécessaire.
    De là à proposer des pratiques substitutives, il y a un pas que je m’abstiens de franchir, surtout quand il s’agit de porter aux nues des thérapies dont les inventeurs mêmes connaisent les limites.
    On connaît le même problème dans la prise en charge des rescapés de traumatismes sexuels d’enfance. La pratique EMDR (fondée sur les mouvements oculaires) est actuellement considérée comme une sorte de miracle. Or ce n’est pas si simple. Une telle pratique peut s’avérer positive dans un moment donné, inutile à d’autre.
    La France a pris un tel retard dans la transmission des savoirs psycho cliniques que, même les praticiens se trouvent démunis devant la complexité de l’organisme humain.
    La psychanalyse a donc assis sa suprématie sur ces carences. Questions de paresse intellectuelle. Et, en France, j’insiste, nous n’avons pas assez de recul pour évaluer telle ou telle pratique, tout en sachant déjà qu’aucune ne saurait l’emporter sur les autres.
    Enfin, la polémique permet à quelques uns de se porter au devant en allant jusqu’à proposer d’interdire la transmission des savoirs psychanalytiques, voire jusqu’à imposer une autre pensée unique. Nous ne sommes plus dans le débat d’idées mais dans une polémique d’ordre religieux et cela ne saurait être toléré. Il appartient à ceux qui demeurent attacher à la liberté de l’enseignement de s’ériger contre de telles dérives dont nous avons dit qu’elles étaient de plus en plus fréquentes.
    Il appartient aussi aux praticiens de la psychopathologie de s’affranchir de l’emprise de la psychanalyse pour aborder autrement la multiplicité des pratiques possibles, d’en évaluer la portée pour chaque individu, à chaque moment du processus thérapeutique.

    Ps : Concernant les pratiques cliniques, je donne un aperçu de ce que pourrait être une approche dynamique : http://hommes-et-faits.com/Dial/spip.php?article248



  • Illel Kieser ’l Baz 3 février 2012 16:12

    À l’auteur,
    je me suis permis de reprendre votre article sur la médecine cogniticienne, comme indiqué par vous.
    En voici l’URL. (Je ne fais pas ce comment dans l’article en question pour éviter les commentateurs narcissiques qui s’y amusent.)
     http://hommes-et-faits.com/Dial/spip.php?article252



  • Illel Kieser ’l Baz 3 février 2012 08:07

    En complément, à noter Effondrement de Jared Diamond, sur la survie des civilisations. Un essai qui fait froid !
    Chez Folio essais pour la traduction française.

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