Je n’ai pas les numéros de Nature ou de Science que vous évoquez, et je n’entends rien à la climatologie, mais il me semble que des citations aussi tronquées ne peuvent que trahir les intentions de leurs auteurs car une étude scientifique ne se résume pas en un extrait de phrase. De plus ce sont toujours les mêmes phrases argumentaires qui trainent sur le web : qui vérifie, qui revient aux sources, qui se donne la peine de comprendre les textes qui sont utilisés ?
Pour ma part je ne pense pas grand chose du réchauffement climatique, j’ai entendu de nombreux chercheurs admettre qu’il est difficile d’être catégorique non seulement sur les causes mais aussi sur la réalité du réchauffment. Cela me semble un miroir aux alouettes pour éviter de parler des particules malsaines qui encombrent nos poumons, augmentent le nombre d’alergies, etc., des pesticides et de leurs effets, des perturbateurs endocriniens et autres questions plus angoissantes que de savoir s’il fait un degré de plus ou de moins. Enfin ce que j’en dis...
Personne n’a lu le texte mais tout le monde en parle... Cohn Bendit n’en est pas fier, et il a été écrit à une époque de crise des questions sexuelles et des questions de l’âge... Une époque aussi où le mot pédophile existait à peine et où c’était loin d’être le crime capital que c’est devenu aujourd’hui. Il faut bien comprendre que la prise de conscience du caractère gravissime de la pédophilie est assez récent, disons une vingtaine d’années.
Si Cohn-Bendit passait son temps à faire des allusions douteuses et de la provoc’ à ce sujet, il y aurait de quoi s’indigner, mais s’il y a une prescription de 20 ans en droit criminel, et 30 ans pour le terrorisme, on peut bien étendre cette clémence au crime de dérive idéologique vaseuse : 1975, c’est il y a 34 ans !