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madame_sans_gêne

madame_sans_gêne

Tendre peau de vache polyglotte et globe-trotter.
Passionnée par l’aventure humaine dans ses grands et ses petits combats.

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Derniers commentaires



  • madame_sans_gêne madame_sans_gêne 8 mai 2008 20:30

    Eh bien ça m’étonne pas que vous soyiez aigri comme ça...

    Si les seuls beaux culs à trousser sont ceux que vous payez !

    Avant de jouer les bourges effarouché pour démonter l’article, réfléchissez 2 secondes à ce que vous écrivez : hors la bonne, il n’y aurait que tristes culs, flasques, maigres ou celluliteux et mous ???

    Prenez garde !

    Vu le budget que ces dames consacrent à leur coach, leur esthéticienne, leur diététicienne, leur chirurgien esthétique, les dénigrer de la sorte pourrait considérablement accroître leurs dépenses en analyste et psychothérapies diverses et variées.

    Réaliser tout à coup que se trimballer 20 Kg de courses sur 2 Km, faire les vitres, cirer le parquet, astiquer les cuivres et l’argenterie, se déplacer à vélo, faire la cuisine et le repassage, se lever à 5 heures et se coucher à minuit, rend un cul plus désirable que tous les soins onéreux : y’a de quoi déprimer grave !

    Quoi ! L’épilation au laser, les liposuccions à 1000 euros le litre, les liftings à 5000 euros du cm carré, les rembourrages en tout genre n’auront servi à rien !

    Gare à la révolte de nos soeurs bourgeoises, mes frères !

     



  • madame_sans_gêne madame_sans_gêne 8 mai 2008 19:51

    Eh bien allez-y !

    Démontez point par point les "raccourcis...amalgames...facilités... critiques" en démontrant que l’auteure a tort et que la majorité de la population soutient l’action gouvernementale avec enthousiasme et ferveur, ou qu’au contraire la révolte gronde : on attend que ça !

    Dans un espace de débat, ce serait bien qu’il y en ait un qui s’y colle.



  • madame_sans_gêne madame_sans_gêne 8 mai 2008 19:42

    Compliments, Mujer, Signora, Señora, Lady, Frau, Sister...

    Compliments et respect pour les femmes qui "en ont" finalement beaucoup plus "qu’un petit bout d’bidoche qui leur pendouille sous la bioche" - Henri Tachan.

    Compliments car vos détracteurs n’ont finalement rien d’autre à dire que "c’est pas bien de dire des gros mots"- sous entendu : pour une fille...-, tout en se permettant, pour certains, de vous insulter au passage.

    Compliments sur le fond et la forme.

    Bises au p’tit bout de femme que vous éduquez, qui vous critique aujourd’hui, vous admirera demain, vous jalousera un jour pour finir par vous aimer tout court.

    Et que vivent les hommes qui aiment les femmes qui "en ont" !



  • madame_sans_gêne madame_sans_gêne 3 mai 2008 14:20

    Merci pour votre témoignage et les liens.

    Je voulais simplement dire que les syndicats, et pas forcément les plus importants, peuvent être d’un grand soutien, même si on n’y est pas adhérent.

    Victime de harcèlement, j’ai été écoutée, aidée et assistée par des personnes engagées et compétentes pour constituer un dossier. Le simple fait d’avoir entamé cette mise en mot et en forme, d’être confortée dans l’idée que la situation que je vivais n’était pas "normale" , et surtout que je n’étais pas la seule à vivre cet enfer quotidien, m’a donné assez d’assurance pour réagir avec aplomb aux tentatives de destabilisation qui ont suivi, et le harcèlement a cessé sans qu’il ait été nécessaire de porter l’affaire devant les tribunaux.

    Il faut toujours garder à l’esprit que la caractéristique principale du harceleur, c’est la lâcheté : il s’attaque donc à la personne qu’il repère comme la plus faible et la plus isolée - dans mon cas, à l’époque : femme seule fraîchement divorcée, chargée d’enfants et géographiquement éloignée de ses amis et de sa famille d’extraction modeste. Le rêve du harceleur !-.

    La dernière des choses à faire est de rester seul : frappez à toutes les portes, syndicats, associations... Et surtout, ne vous laissez pas mettre en traitement psy. Ce n’est pas vous le dingue : c’est le pervers qui vous rend malade. C’est lui qui doit être mis hors d’état de nuire, pas vous qui devez vous droguer ou subir une psychanalyse pour le supporter.

    Or le lâche, même intelligent et pervers, reste un lâche : menacé de représailles par quelqu’un qui se sent soutenu, il se barre, queue entre les jambes -c’est une image !-

    Alors ne décourageons pas ceux qui nous lisent et qui se retrouvent dans des situations de souffrance et d’isolement de recourir aux syndicats, comme à tout autre organisme susceptible de leur apporter de l’écoute, du réconfort, des compétences et du courage.

    Bon week-end.



  • madame_sans_gêne madame_sans_gêne 2 mai 2008 21:14

    Renaud Delaporte.

    Vous avez absolument raison. Si nous voulons une vraie réforme, pas du style "je vous asphyxie en coupant les crédits et je vous ressors les programmes de 1923", il est indispensable que ces dysfonctionnements soient portés à la connaissance du grand public.

    Les enseignants sont aujourd’hui comme certaines femmes battues qui hésitent à porter plainte : dévalorisées, culpabilisées, et finalement victimes consentantes de leurs tortionnaires qu’elles considèrent aussi comme leurs protecteurs. Même relation perverse entre l’enseignant, sans cesse attaqué et dénigré par sa propre hiérarchie et son administration toute puissante.

    C’est intenable car tout enseignant digne de ce nom, quel que soit son poste, sait bien que son engagement est tout sauf une sinécure : enseigner est un combat et suppose un engagement politique et idéologique de chaque instant. Un enseignant , en France, ne peut être que sincèrement et profondément républicain. Sinon, il est tout au plus un débiteur de savoir, et de nos jours, les logiciels font ça mieux que nous, avec des images et des bruits rigolos en plus.

    Alors on peut essayer de rivaliser : ma fille revient d’un séjour en angleterre dans un collège "pilote" de Londres, très couru par la haute société, où les profs sont réduits au rôle de techniciens vidéo- projections DVD sur grand écran d’un rap sur la division euclidienne, tout le monde répète en rythme pendant 20 minutes-, puis distribution des polycopiés et 40 mômes qui bossent dessus en répétant les paroles du rap. Résultat : la moitié des élèves a fait l’opération présentée dans la vidéo sans même se rendre compte que les chiffres des copies étaient différents. Ce sont des élèves d’équivalent 3ème chez nous.

    Ma fille, sollicitée en tant que "visiteuse" explique qu’elle a mis deux ans à apprendre la technique de la division- en CM1 et CM2- mais qu’elle savait déjà que quand on partage, on a moins qu’au départ, et ça, elle le savait déjà à 6 ans. Visiblement, ça ne choquait pas les petits anglais de se retrouver avec un résultat de division supérieur au nombre de départ. Tout un monde ! Qu’est ce qu’on ne ferait pas croire à des gens qui ne connaissent du calcul que des techniques et n’en saisissent pas le sens ?

    Il est grand temps que les profs relèvent la tête, quitte à prendre des risques : ils regagneront ainsi leur dignité, l’estime de soi et celle de leurs concitoyens.

    Ils ont une légiimité qui va au -delà de la simple transmission de savoirs. Ils ont une mission.

    Que ceux qui ne s’y reconnaissent pas changent de métier et laissent les coudées franches à ceux qui savent pourquoi ils ont choisi d’enseigner.

    Non, nous ne sommes pas là pour servir la soupe à un gouvernement, quel qu’il soit, ni pour "élever" des gosses en batterie, les uns pour diriger, les autres pour servir, ni pour se substituer à des éducateurs défaillants, ni pour servir de défouloir à des petits chefs : notre matière première, c’est ceux qui feront notre avenir, et à ce titre, nous devons nous battre pour qu’ils sachent , pensent à partir de ce qu’ils savent et l’expriment de façon socialement acceptable.

    C’est une question de survie.

    Et pour survivre, il faut prendre des risques.

    Merci à l’auteur de nous le rappeler.

    Et s’il y avait plus de profs en procès au pénal, il y en aurait sans doute moins en arrêt pour dépression.

     

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