Je ne peux que souscrire au constat de la dégradation de la biosphère et au fait qu’elle est due en majeure partie à notre effectif pléthorique.
Cependant, cette hypothèse (bien argumentée) d’une réaction de « Dame Nature » est fondée sur des calculs dont je doute un peu qu’ils soient tant en faveur de l’idée même. J’avoue cependant ne pas avoir les connaissances qui permettraient d’argumenter sur cet aspect de la question.
Concernant maintenant l’existence, in fine, d’une sorte de force « supérieure » qui tirerait les ficelles dans la direction indiquée, je reste assez perplexe. Il me semble quand même que si elle existait elle aurait mis en œuvre des moyens plus directement ciblés et « sans heurts » (comme la détérioration de la qualité du sperme qui a semble-t-il déjà commencée), voire d’autres solutions plus radicales (un virus de type sida se transmettrant encore plus facilement). Je pense donc que nous sommes seuls et malgré les risques que cet isolement induit, au final je préfère la liberté qui en découle.
Il n’empêche, je reste assez séduit par l’originalité et la portée de cette hypothèse et la verrais très bien déclinée dans un roman de science fiction.
- « le manque de temps au vu des nombreuses responsabilités familiales que les femmes assument plus que les hommes ». Il est clair que si les femmes de RDC continuent encore à avoir plus de 6 enfants en moyenne, elles ne pourront pas dégager du « temps libre » à consacrer aux activités publiques.
- « le manque de formation et d’information sur la vie politique », et je rajouterais aussi le manque de formation, voire le manque d’instruction dans un premier temps.
Pour moi, l’avenir politique des femmes en RDC passe par l’éducation primaire et secondaire pour toutes ET par leur accès libre à des centres de planification familiale où elles pourront trouver gratuitement tout ce qui concerne la contraception.
« Le moment n’est-il pas venu d’ajouter : ... ou les empêcher de naître en surnombre. »
En effet, la question de la surnatalité d’une partie du monde est aujourd’hui une des plus importante. Une planète à 7 milliards c’est déjà trop, alors les 9,3 milliards annoncés pour dans à peine 40 ans (2050) ou les plus de 10 milliards prévus pour la fin du siècle c’est de la folie. L’Afrique a elle seule devrait d’ailleurs passer de 1 à 3,5 milliards d’ici 2100 et sa population risque d’attendre encore fort longtemps avant d’accéder à un niveau de vie correcte, si tant est que cela soit encore possible...
Qu’ils soient ouvertement natalistes ou qu’ils se contentent de taper (durement) sur celles et ceux qui appellent à une natalité raisonnable, ces décroissants dont parle Michel Tarrier font clairement le jeu de la société de consommation pour laquelle la croissance démographique est synonyme de profit.
Lorsqu’ils se réveilleront, ils devront assumer la dévastation de la planète et le fait que leur aveuglement passé à fait grossir la population mondiale de milliards d’êtres humains démunis.
Comment parler de Mayotte sans faire référence à ces chiffres : pour une superficie
de 400 km², l’île accueille 210.000 habitants, la densité de
population est donc aujourd’hui de 525 hab/km², ce qui est déjà très impressionnant.
Or, du fait de la permanence d’un fort taux de
natalité de 4,2 enfants par femme, taux qui aujourd’hui, du fait de la départementalisation, va être soutenu à deux bras par notre politique nataliste d’allocations familiales, et bien l’île comptera 500.000
habitants en 2050. Sa densité de population sera alors de 1.250
hab/km², c’est-à-dire supérieure à celle (actuelle) du
Bangladesh (1.047 hab/km²) dont la surpopulation est bien connue.
Il serait plus que temps de s’attaquer à la cause des maux de Mayotte, et si notre gouvernement en est incapable, faisons appel aux Nations Unies :