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Neos

40 ans, juriste.
Favorable à la mise en place de listes transnationales d'eurodéputés en 2014.
Je soutiens l'initiative du Groupe Spinelli (Parlement européen).

"Si l'État national était la seule forme d'organisation politique pour les Européens, si nous ne savions pas regarder au-delà de lui comme les Grecs ne surent regarder au-delà de la polis, nous n'aurions qu'à constater que nous sommes arrivés à la fin de la civilisation européenne, nous résigner et attendre que notre destin s'accomplisse."
 Altiero SPINELLI, Turin, 6 décembre 1957

Tableau de bord

  • Premier article le 20/10/2006
  • Modérateur depuis le 03/11/2006
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Derniers commentaires



  • Neos 22 novembre 2007 08:44

    @ Trou noir

    Il est vrai que le nationalisme, heureusement, à l’échelle des Etats membres est (encore) bloqué par le parapluie de l’Union européenne. A titre d’exemple, je vous renvois à l’épidose de Jorg HAIDER en Autriche au début des années 2000. La pression européenne était telle que l’Autriche a dû batailler ferme contre ce mouvement du FPÖ.

    Aujourd’hui, des mouvements régionalistes ou communautaires (je préfère ce terme là) naissent ca et là dans des régions sensibilisées par de nombreuses années de volonté séparatistes. La nation étant affaiblie par les coups de boutoirs d’un monde en mutation, par la mondialisation économique qui dépasse les frontières, ces régionalismes profitent de cette brèche pour ce faire entendre.

    Nous verrons bien ce qu’il adviendra. Je pense personnellement que nous aurions tout à gagner à multiplier les instruments permettant aux populations de se rencontrer, à voyager et inviter les peuples à se connaitre mieux.

    Je suppose qu’il doit y avoir d’autres éléments, mais je pense que c’est l’ignorance de l’autre, du voisin qui provoque ces relents d’orgueil et de repli sur soi en Europe.



  • Neos 22 novembre 2007 08:35

    @ Dan.

    Croyez vous un instant que je puisse passer mes journées à faire de l’argent ?

    Vous vous méprenez lourdement.

    Le capitalisme m’importe peu... voir guère. Croyez moi. :))



  • Neos 22 novembre 2007 08:33

    Bonjour Forest, c’est une bonne question, et nous souhaiterions tous que les Etats membres, au sein du Conseil européen par exemple, prennent l’initiative de répondre à cette question : qu’est ce que l’UE ?

    Je vous donnerai ma réponse personnelle par défaut : l’Union européenne est un instrument mis à la disposition des Etats membres et de leur peuple pour organiser leur avenir en commun.

    Dans cette définition, l’UE n’est pas un Etat où n’a pas vocation à le devenir, elle ne subordonne pas la volonté et la souveraineté qui demeure dans les mains des Etats et en principe (et c’est LA, selon moi le souci majeur) des peuples. Et il n’y a aucune connotation géographique, religieuse ou culturelle en ce que l’objectif de cet instrument composé d’institutions communes est de coordonner les activités des Etats et des peuples dans les domaines qui ne peuvent plus etre gérés par les Etats pris individuellement. Ce qui impose, je pense, d’identifier les compétences qui doivent être déléguées ou attribuées (dans le jargon communautaire) aux institutions européennes.

    Sur la nation, je ne suis pas surpris par les réponse des intervenants. En revanche, je pensais qu’il y aurait tant de confusion autour des notions de ’nation’ et de ’nationalisme’.

    Je sens les intervenants ’tendus’ lorsqu’on aborde la question de l’avenir de la nation en Europe. C’est pourtant un sujet que l’on doit aborder avec sérieux et avec calme. Et modération.

    Cet article était un exercice et un test. Je ne sais si l’on peut considérer qu’il est un ’miroir’ d’une tendance actuelle au sein de la société française au recroquevillement autour du modèle national (politique, social, culturel) français.

    Cela dit... cela dit... les français ne vivent pas seuls au monde. Il va bien falloir reconnaitre cette réalité pour s’adapter aux mutations internationales. Et là, je ne vois pas comment faire autrement que ... de s’ouvrir un peu + à ce qui se passe ... ailleurs.



  • Neos 20 novembre 2007 22:57

    @Internaute

    C’est justement là que vous faites erreur. On peut être patriote, aimer la nation, vouloir préserver une identité nationale. Et adopter une attitude modérée.

    Ce que le nationalisme, sous des élans de passion et d’exaltation, réprouve par nature.



  • Neos 20 novembre 2007 22:49

    @ Adrien

    merci pour votre intervention

    Je vous rejoins sur votre approche sur la nation, sur la souveraineté nationale. Sur le besoin de démocratie. Au niveau national, tout comme à l’échelle européenne, voire régionale et locale. S’exprimer est un droit, la liberté de le faire est une chance. Et d’être écouté aussi. Pouvoir le faire ici sur Agoravox est quelquechose de formidable et grâce aux medias modernes nous profitons d’une réelle interactivité entre citoyens.

    Je ne suis pas représentant de l’Union européenne. En tant que citoyen, je regarde avec vous les défauts du système actuel. Il y a des peuples qui souhaitent préserver leur identité. Des peuples qui désirent continuer à vivre avec un haut niveau de vie, en paix avec leurs voisins. Des peuples qui désirent offrir à leurs enfants un monde viable et des perspectives d’un avenir meilleur.

    Le problème est ailleurs : comment faire pour assurer ces objectifs dans un monde en mutation ?

    Je comprends votre courrou à l’égard d’une construction européenne qui échappe à la base souveraine. Je pense qu’il y a effectivement une sous représentation démocratique au niveau de l’Union. Tout comme je pense qu’il y a un manque de moyens économiques et politiques à l’autre bout de l’échelle au niveau des collectivités territoriales.

    Ma position est celle de souhaiter voir nos dirigeants, ces plus hautes autorités qui représentent l’Union européenne, discuter ensemble de ce problème de déficit démocratique et identifier des solutions qui conviennent à tous.

    Autre problème : les chefs d’Etat choisis par les peuples européens ne montrent aujourd’hui pas vraiment d’enthousiasme à rechercher des solutions à ce problème majeur dans l’UE.

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