Même si le renversement de perspective est intéressant concernant la notion de « haine », avec pour merite de montrer qui la suscite et en fait en réalité son fond de commerce, la conclusion me semble facile et contradictoire dans les termes : que l’électeur frontiste fasse preuve d’incrédulité et de défiance vis a vis des sempiternelles admonestations des représentants déchus d’un Sytème en faillite est l’evidence même, en revanche celui-ci admet tout à fait se ranger et faire bloc (voir pour s’en convaincre leur taux de mobilisation record aux dernières élections) derrière ceux qu’ils considèrent et jugent comme les mieux à même de défendre leurs intérêts, et en particulier leurs intérêts de classe, cruel et ultime désaveu des partis dit de « gauche ».
Les pourcentages qui ont été donnés étaient relatifs aux scores réalisés au premier tour, comme précisé dans le message en question.
En croisant nos chiffres pour la période du 26/10 au 4/12 :
UD : 35,06% du total exposition pour 27,25% des votants
UG : 30,30% pour 23,43%
FN : 19,26% pour 27,73%
Vous pouvez faire le ratio, même avec n’importe lequel des partis en lice : le Front est le parti le plus sous-représenté médiatiquement, c’est aussi vrai que 2 et 2 font 4.
Les drôlatiques staliniens par déni du réel arrivent au final à démontrer l’inverse de ce qu’ils cherchaient maladroitement à mettre en évidence : le Front National est scandaleusement sous-représenté dans les médias.
Et je ne parle même pas ici du traitement qualitatif qu’il a à subir comparativement au cirage de botte dont profite tous les autres partis euro-mondialistes, extrême-gauche incluse.
Bidonne stalinien, les chiffres du CSA parlent pour eux : le Front National est le parti le plus sous-représenté dans les médias relativement à ses scores électoraux. 2+2=4.