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Philippakos

Philippakos

Photographe dans un centre de recherche archéologique, passionné de culture visuelle et de sociologie de l’image. Ancien élève de l’école Louis Lumière. Tente d’insister sur l’absence d’universel dans la perception des images mais aussi sur l’omniprésence du sens, inévitable, des représentations iconiques. Enfin, essaie de prévenir des dangers de la manipulation graphique dont les règles sont souvent bien connues de celui qui l’utilise mais pas forcément des spectateurs qui en sont victimes.

Tableau de bord

  • Premier article le 03/05/2007
  • Modérateur depuis le 25/05/2007
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Derniers commentaires



  • Philippakos Philippakos 13 décembre 2007 08:34

    Numéro 19,

    Puisque vous le dénoncez, il existe une chute du « travail bien fait » et plus généralement de la conscience professionnelle. Phénomène assez réccurrent dans l’histoire et qui a souvent marqué le déclin des civilisations. Mais sommes-nous encore une civilisation comme les précédentes. Les deux derniers siècles ont tellement modifié tout en profondeur qu’il devient difficile de généraliser.

    Sûrement nous sommes passés à une civilisation de loisirs, où tout se doit d’être « ludique », qui n’accepte plus de souffrance sauf, étrangement, dans le domaine sportif qui vire parfois au masochisme pur et simple. Difficile dans ce nouveau monde d’inculquer des connaissances aussi particulières que l’orthographe avec un enseignement forcément peu créatif et des connaissances pas même satisfaisantes pour l’esprit puisqu’illogiques.

    Oui, vous avez mille fois raison de le signaler, il y a un problème, chez l’homme contemporain, d’exigence vis-à-vis de lui-même, dû je pense à une sensation d’éphémère, applicable à tous les domaines de sa vie. Rien ne dure, tout s’évapore, tout est remplaçable et remplacé (travail, logement, conjoint), alors à quoi bon... On n’imagine même plus que la majorité des artisans (artistes) qui oeuvrèrent à la construction des cathédrales (compagnons du tour de France) ne virent jamais les bâtiments achevés. Et souvent ils le firent gratuitement. Autres moeurs...



  • Philippakos Philippakos 12 décembre 2007 21:43

    Et je rajouterai qu’on fait en général moins de fautes en tapant un texte qu’en écrivant à la main, pour des raisons de reconnaissance visuelle. Les lettres manuscrites n’évoquent rien, compte tenu des variations de la graphie, alors que quand on voit le mot sous la forme avec laquelle on est habitué à le lire (Times par exemple), ça fait « tilt » quand il y a une lettre de trop ou de moins. On peut donc avoir une excellente orthographe avec une grammaire nulle. Enfin c’est ce que je crois...



  • Philippakos Philippakos 12 décembre 2007 18:26

    Voilà un commentaire fourni, pertinent et intéressant. Je ne partage pas tout, en particulier l’oubli de la langue écrite après la réforme. Je dirai plutôt plus grande difficulté à la lire, comme on peine à lire Pascal en version originale, de là à parler de disparition... disons « établissement d’une distance »mais l’essentiel de l’écrit n’est tout de même pas les écrivains des siècles passés et, au pire, on peut toujours faire des traductions comme on le fait pour Rabelais ou le Roman de Renard.



  • Philippakos Philippakos 12 décembre 2007 18:15

    Je crois que le problème de l’expression est à rapprocher de celui de la langue et pas obligatoirement de celui de l’écriture. C’est l’expression qui structure la pensée et il est vrai que, dans nos cultures, la forme écrite aide beaucoup mais la structuration ne serait-il pas la même si vous aviez à préparer un exposé oral ?



  • Philippakos Philippakos 12 décembre 2007 17:40

    Je réponds en même temps à Marsupilami et à Skirlet sur les modalités de cette réforme. Cela ne doit pas être fait en bricolant, effectivement, mais avec de multiples précautions par une congrégation de liguistes qui péseront mieux que quiconque les avantages et les inconvénients, bref les conséquences (phonétiques principalement) des systèmes proposés. En tout modestie, je me vois donc incapable de donner les préceptes d’une telle réforme. Savoir simplement que partout où cela s’est fait en profondeur, à ma connaissance, la réforme a été couronnée de succès.

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