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Philippakos

Philippakos

Photographe dans un centre de recherche archéologique, passionné de culture visuelle et de sociologie de l’image. Ancien élève de l’école Louis Lumière. Tente d’insister sur l’absence d’universel dans la perception des images mais aussi sur l’omniprésence du sens, inévitable, des représentations iconiques. Enfin, essaie de prévenir des dangers de la manipulation graphique dont les règles sont souvent bien connues de celui qui l’utilise mais pas forcément des spectateurs qui en sont victimes.

Tableau de bord

  • Premier article le 03/05/2007
  • Modérateur depuis le 25/05/2007
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Derniers commentaires



  • Philippakos Philippakos 30 novembre 2007 21:08

    Evidemment, vous avez plus de mal à traduire en français, vous abondez dans mon sens. En EO pas de problème puisqu’il n’y a pas de littérature préexistante. On remplace un mot par sa traduction, sans se poser de questions métaphysiques, sans tergiverser sur les nuances puisqu’il n’y en a pas (les nuances sont dues à l’usage). Je ne suis pas dans la tête de Zamenhof mais je sais qu’il a voulu créer une langue de toute pièce et ça c’est incontestable, et ça n’a pas de sens pour les raisons citées plus haut (pas de décisions arbitraires possibles concernant les langues).



  • Philippakos Philippakos 30 novembre 2007 21:00

    On continue. « Pour qu’une langue soit internationale, il ne suffit pas de lui en donner le nom. » C’est un peu court comme argument. On aurait pu lui demander de développer un peu ! Il voulait dire « pour qu’une langue soit langue il faut qu’elle soit parlée » ce qui est une évidence. Il ne mentionne pas dans cette phrase l’acquis, la culture, etc... Je maintiens donc, une langue, contrairement à ce qu’a pu faire Zamenhof avec l’EO, ne se décide pas arbitrairement, comme on assemble des pièces d’un jeu de Lego (la comparaison n’est pas de moi).

    Il faudrait développer votre conception de « qualité linguistique ». Y a-t-il ainsi de bonnes langues et de mauvaises langues ? Je ne dis pas que l’anglais soit simple mais qu’on peut en tirer un moyen de communication simplifié. Le français n’est pas plus logique que l’anglais, voire encore moins à l’écrit à cause de la graphie qui n’obéit à rien de cohérent (charrue, chariot, les redoublements de consonnes dus aux moines copistes qui trouvaient que mettre deux F ça faisait plus chic,etc...

    « C’quoi ça ?.. Evidemment qu’il se développe » (l’anglais). Il faudrait vous mettre d’accord sur ce point aussi. Certains sur ce forum prétendent qu’il est en sérieuse régression !

    Le latin a perduré comme langue de communication jusqu’au XVIIème siècle, soit plus de dix siècles après sa disparition comme langue première. Quelle langues a-t-il fait disparaître pendant ces dix siècles. En revanche combien de langues régionales le français a-t-il fait disparaître ? Ce n’est pas tant le français qui est en cause que la disparition de langues due à une communauté trop restreinte. Cela se voit constamment dans tous les coins du monde aujourd’hui.

    D’accord avec vous pour le bilinguisme parfait qui n’existe pas. Pas d’accord sur le fait qu’une langue bouffe l’autre. Les emprunts de mots étrangers existent dans toutes les langues... et c’est tant mieux. Cela aide aux évolutions linguistiques... et personne ne décide de rien, encore une fois.

    Pour l’article sur l’orthographe, ça promet. Savoir que le niveau d’éducation en France est bien supérieur à celui d’il y a trente ans (en nombre d’heures passées sur les bancs d’école dans une vie), et l’orthographe est, elle, en chute libre. Il doit y avoir d’autres raisons que le nombre d’heures consacrées au français.

    La psychanalyse à deux balles c’est Piaget et ses études sur le comportement adolescent. Je n’ai pas le bouquin avec moi d’où j’écris ce post, dommage.

    Je n’ai pas la prétention de changer le monde, effectivement, et trouve cela déjà assez difficile de s’y adapter. L’entêtement ne me semble pas une vertu non plus. Dans les langues, ce n’est pas la loi du plus fort mais celle du plus parlé. Cela me semblerait une aberration d’enseigner, en primaire, une langue parlée par deux millions de locuteurs quand certaines autres en comptent des centaines de millions. Mais si vous allez jusqu’au bout de vos pensées, poussez vos enfants à apprendre l’EO et surtout ne leur enseignez pas l’anglais... on verra plus tard ce qu’ils en penseront. Prendriez-vous une telle responsabilité ? Voilà, bonsoir et à demain peut-être.



  • Philippakos Philippakos 30 novembre 2007 19:47

    Alors on va commencer par le commencement. Il faudrait se mettre d’accord entre vous. D’un côté Krokodilo nous dit que l’EO est une langue « pont », donc sans natif,et vous dites le contraire. Vous dites aussi que ce n’est pas une langue primaire.. donc il n’y a pas de natifs. Ne voyez-vous pas une contradiction là-dedans.

    Un code est un système qui permet de communiquer avec des règles, des conventions, des correspondances comme quand on scanne une image en numérique, et on peut appliquer ça à du texte dans le cas du transcodage et, contrairement à ce que dit Krokodilo, on peut tout exprimer en codant. L’utilisation de vos ordinateurs en est la preuve (son, image, texte, on n’a pas encore fait les odeurs et le tactile quoi que je n’en sois même pas sûr). L’EO c’est un code à partir du moment où ce n’est pas la pensée originale mais une transcription d’une pensée déjà formulée (et ne me dites pas que les espérantistes pensent en espéranto, je ne vous croirais pas. Au bout de trente ans de Grèce et un parler très courant je pense encore le plus souvent en français. Demandez aux espérantistes en quelle langue ils calculent, c’est un test très révélateur). Ensuite l’EO a été créé avec l’ambition d’être une langue. Désolé, il ne l’est pas vraiment au sens contemporain et quand je dis qu’il faut natifs et culture, je ne veux pas dire la culture du mnistère du même nom, mais une véritable façon de penser liée à l’usage d’une langue première et qui implique aussi des traditions,un comportement, etc. Voilà, une transcription d’une pensée déjà formulée s’apparente plus au code et il faut avoir fait de la traduction pour sentir l’énorme différence qui existe entre code et langue. En traduisant on doit intégrer une donnée très difficile, pas mesurable, qui s’appelle l’usage de la langue cible. C’est tellement difficile que seuls les natifs d’une langue peuvent l’utiliser comme langue cible. C’est ce qui fait qu’une traduction est bonne ou non. Aucun traducteur (littéraire j’entends) ne traduit dans les deux sens. Il doit bien y avoir une raison. L’EO n’ayant pas de passif n’obéit bien sûr pas à cette règle de l’acquis, de l’usage qui est la caractéristique d’une langue. Grévisse appelle sa grammaire « le bon usage » et pas grammaire française. Ce qui veut dire que les règles ne suffisent pas pour faire une langue, comme le pensait Zamenhof. Je fais une pause.



  • Philippakos Philippakos 30 novembre 2007 19:15

    Ben oui c’est une évidence et c’est même Chomsky qui le dit, alors... toute expression porte en elle un germe de grammaire et donc dire que le globish n’a pas de grammaire est une absurdité. L’expression n’est pas une suite de mots mis bout à bout et à partir de l’instant où une pensée est formulée il y a un schéma du type sujet verbe complément. Voilà.



  • Philippakos Philippakos 30 novembre 2007 14:12

    Pour le maniement de la langue ce n’est pas vous qui êtes visé et vous le savez bien. Quant aux arguments on en parle plus tard. Au contraire félicitations pour votre niveau de français qui est étonnant pour un étranger (et même pour un Français d’ailleurs).

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