Xavier, vous citez deux détails, en les qualifiant d’essentiels. Examinons-les donc d’un peu plus près :
- La déposition de Madame Ferrandi, accablante, a été recueillie et livrée par des enquêteurs tous pris en flagrant délit de mensonge lors des deux audiences, ce qui atténue singulièrement sa portée.
- Son attitude lors du premier procès ouvre la porte à toutes sortes d’interprétations, la votre étant tout aussi légitime que la mienne ou que celle de l’auteur. Mais, ce n’est qu’une interprétation !
Je ne cherche pas à vous convaincre, je tenais juste remettre ces deux détails dans un contexte plus large, de mensonges, de non-dits, de manipulations et de souffrances, aussi.
Encore merci, Roseau de préciser à nouveau tout ceci. Et on peut en ajouter des exemples :
- l’avocat général Kross qui se permet la réflexion suivante à propos de Didier Vinolas, témoin cité par l’accusation "comment réussir dans la vie quand on est con et pleurnichard"
- la remarque ironique du président Wacogne à José Colombani qui a le tort de ne toujours pas reconnaître l’accusé et l’attitude méprisante de maître Lemaire à son égard
- les mensonges éhontés de l’enquêteur ayant recueilli les "aveux" de Pierre Alessandri, même pas relevés par Wacogne
- l’absence manifeste de volonté d’approfondir les choses du même Wacogne lors de témoignages capitaux favorables à la défense (Marie Ange Contart, Pierre Alessandri entre autres)
- l’attitude de Wacogne face à la lettre de Vinolas et au certificat médical de ce bon Lebbos, etc.,etc.
La liste des faits précis permettant de mettre en cause l’impartialité du tribunal est malheureusement édifiante. Je rappelle qu’il n’est pas uniquement question ici du sort d’un homme mais aussi de la vérité due à la famille de la victime.
Tout le monde veut le voir pendu
Et même Castor, bien entendu
Mais non, castor, vous n’écoutez personne, à se demander si vous savez lire ! Essayez la scène, entre comique de répétition et absurde, vous avez peut-être un créneau !