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poetiste

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Retraité de 69 ans. Devenu à la retraite : écrivain : (un livre : Poéthique) et musicien : (guitare classique). Intérêt : philosophie.

Tableau de bord

  • Premier article le 26/04/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • poetiste poetiste 5 avril 2010 14:41

    Stakhanovistes de la preuve par neuf.

    Le plus étonnant est qu’il s’agit de la foi et que la foi n’a pas besoin de preuves pour être confortée puisque l’on croit a priori selon une conviction personnelle et profonde à l’existence du Christ en tant que vérité et vie.
     Imaginez le Christ apparaître sur notre planète, il dirait : rangez ce chiffon et allez à l’essentiel, l’essence du ciel. Hommes de peu de foi, ai-je une place si insignifiante dans vos cœurs pour que vous ayez besoin d’une preuve, d’une relique.
    Suivre le chemin tracé par le Christ, c’est-à-dire l’amour des autres, avec tous les risques que cela comporte car l’amour, la gratuité, ne peuvent que déranger dans le monde d’idolâtrie de l’argent, qui est le nôtre. Aimer est un acte volontaire et révolutionnaire.
    Alors, un bout de tissu, quelle importance ? Les catholiques disent à l’office du Dimanche : « toi seul est saint ». On se demande pourquoi sacraliser des objets. Saint suaire, ça ne veut rien dire. Seule la vie est sacrée, qu’on se le dise dans toutes les croyances et incroyances !
    Nous vivons un monde en représentation, en apparences ; il n’est pas étonnant que l’on s’attache aux reliques, aux détails, à des sacralisations idolâtres diverses.
    Alors, le suaire, réalité ou imposture, c’est anecdotique, c’est le regard vers le doigt quand le doigt montre la lune. Elle ferait plutôt suer cette polémique sur le suaire. L’esprit fondateur de notre civilisation mérite mieux que ça.
    Les sacralisations de personnes, de lieux, d’objets ou de rites sont de l’instinct grégaire de la religion tribale, des différenciations qui sont comme des châteaux forts pour se protéger d’autres religions. Plus une religion se différencie de cette manière, plus elle s’éloigne d’une spiritualité universelle qui concerne tous les hommes.

    A.C



  • poetiste poetiste 4 avril 2010 12:22

    A Mélanchon.

    Les grandes surfaces ne sont pas de grands espaces mais tout le monde y va sans se demander s’il n’y aurait pas d’autre alternative pour partager la plus-value de la production.
    Journalistes et autres médias, ce n’est pas le grand large de la largesse d’esprit mais tout le monde y va sans se demander s’il n’y a pas d’alternative pour participer à l’information.
    Quand il n’y a nulle part où aller où l’homme pourrait s’élever, que fait-il ?
    Il devient con-sot-mateur. 
    La participation n’est pas pour demain la veille, la révolution non plus. On fonce, on ne revient jamais à la case départ, à la source des ennuis parce que distraits et endormis. Cherchez à qui l’endormissement profite, il y en a pas mal.
    Pour devenir « clairs », il faudrait arrêter de « foncer » vers le superflu. Revenir à l’essence du ciel, l’essentiel.
    Ah ! Mélanchon ! Si tu vas en croisades contre la conscience dégénérative, je te suis, et tant pis pour les écarts de langage si c’est pour la bonne cause. Mais si tu abandonnes les compromissions politiques électoralistes, tu n’intéresseras plus les médias à l’information unilatérale.
    Alors, on se retrouvera tous les deux comme deux ronds de flan, abandonnés de tous. Dans un monde d’apparences, un monde en représentation, il n’y a pas de place pour les qualités intérieures, le vrai talent. Il faut se faire voir pour que notre image fantôme existe.
    Nous serons deux Don Quichotte contre des moulins à vent, moulins à vent électoral, moulins à vent médiatique. Autant en emporte le vent quand tout est devenu du vent.
    A.C



  • poetiste poetiste 3 avril 2010 22:26

    La presse unilatérale a une arme absolue : Elle est près de l’interrupteur qui coupe le micro, la conversation. Ensuite, elle limite le temps de parole, ce qui ne permet pas à interviewé de s’exprimer pleinement.
    De plus, elle harcèle de questions en vue de réponses qu’elle a envie d’entendre. Elle ne va pas à l’essentiel ni au primordial mais elle pose la question pour piéger.
    Dire que le journaliste n’est là que pour « relater » sans dire qu’il est voyeuriste, ce n’est pas réaliste, le voyeurisme est son gagne-pain.
     Et dire que le nivellement ne se fait pas par le bas est également irréaliste. A voir Monsieur Apathie défendre son bout de gras, on comprend le corporatisme en exercice. Ces messieurs parlent de « poubelle » du NET, dixit Michel Denizot, c’est dire l’inquiétude des médias.
    Il y a comme ça des métiers, propriétés privées et on avale et avalise ça depuis fort longtemps
    Le pouvoir des médias sert la foire aux vanités qui elle-même sert les plus gros qui aiment diviser et anesthésier pour régner.C’est tacite tout ça mais bien réel.
    Nous avons banalisé le fait que l’information soit accaparée par une corporation parce que nous sommes des consommateurs à tous points de vue. Nous sommes depuis belle lurette entrés dans ce conditionnement.
    On peut comprendre la colère et même les excès de Monsieur Mélanchon mais il doit vite présenter des excuses car les médias ont pouvoir sur les politiques. Mélanchon a fait une pirouette sur Canal+, tout rentre dans l’ordre.
    Le trop d’information noie les « informateurs » justement parce qu’ils ne s’engagent pas : ils « relatent ». Et tous font les mêmes gros titres. Gagne celui qui tire le premier.
    Quand on n’est pas obligé de passer sous les fourches caudines des médias, on n’entre pas dans le jeu pipé, on n’est pas obliger de mentir. On observe et on relate sur un forum.
    Voilà un immense privilège de liberté, ne le gâchons pas.
    A.C



  • poetiste poetiste 1er avril 2010 21:44

    Ankylose démocratique.

    Quelle sont les règles des quatre jeux : le jeu de la spéculation, le jeu politique, le jeu des médias, le jeu des électeurs ?
    Le jeu de la spéculation a une première règle : cacher des opérations financières juteuses et pour cela avoir des pions dans le monde politique : contrôle politique. Quand les politiques sont déjà de la finance, le tour est joué, la politique se fond dans la finance.
    Deuxième règle : contrôle des médias. Acheter autant que faire se peut les sociétés de production de ce qu’on appelle « l’information ». Une information qui va servir à anesthésier les électeurs. Ainsi les opérations financières seront-elles faites à leur insu, ils ne seront pas « initiés » à ce qui se trame dans les « bas fonds » en « haut lieu ».
    L’anesthésie de l’électeur téléspectateur peut se faire en boucle par le phénomène dit : « people ». L’électeur manipulé, saturé d’informations sans intérêt, est encore nourri des vanités de ceux qui profitent des « bas fonds » en « haut lieu » du système. Il est nourri de ces images « people » qui lui donnent son comptant de rêve préfabriqué. Les saltimbanques font aussi partie de ce monde people, foire aux vanités.
    Le jeu des médias se résume surtout à vendre donc avoir une audience. Il ne peut donc se défaire d’une certaine complicité avec ceux qui s’esquivent à l’abri des regards, vers les Bahamas ou autres paradis fiscaux. Les uns sont achetés par les autres et les autres lèchent les bottes des uns. Le journaliste fait dire ce qu’il veut entendre.L’animateur de radio ou de télé décide du temps de réponse et diffuse ses« informations » de manière unilatérale, ce qui n’est pas interactif du tout. Le roi parle, le sujet écoute.
    Les médias invitent les saltimbanques, les spéculateurs mais rarement les électeurs. Ils invitent les représentants des électeurs, des politiques, des syndicalistes, qui raffolent de voir leur trombine dans les journaux ou sur l’écran télé.
    Les médias ne sont pas là pour « faire du social ». Ils défendent une corporation âprement. Ils n’ont pas l’impression d’évoluer dans un monde virtuel. Ils n’ont pas l’impression de contribuer à enrichir le plus riche et appauvrir le plus pauvre.
    Que la disparité de fortune puisse se creuser, tout le monde s’en fiche ; ça c’est une règle qui vaut pour le spéculateur, le politique, le journaliste et un certain nombre d’électeurs, ceux qui n’ont pas encore été licenciés ou jetés à la rue.
    Le riche se défile, le politique ment, le journaliste va dans le sens du poil de ceux qui sont nourris de vanités. Il ne serait pas bon que l’on aille à l’essentiel, chacun défend sa place, son salaire. Les temps sont durs parce qu’on a tout fait pour qu’ils soient durs, c’est-à-dire rien pour les plus pauvres. Ils sont là, en une France riche, qui peut le nier ?
    Personne ne fait rien pour les plus pauvres ; pis encore, ils font l’évènement médiatique. Quand on se rapproche d’eux, c’est pour se valoriser. Voyez, Messieurs Dames comme on a bon cœur ! On parle d’eux, on chante pour eux et…Ils sont toujours là.
    C’est ce que l’on appelle la liberté égalité fraternité mais surtout : sans partage. La responsabilité relative à cette injustice n’est pas revendiquée. Ce non partage des biens est-il un handicap, une lobotomisation du cerveau social ?
    Nous laissons la planète se polluer, nous laissons les âmes se polluer et nous banalisons toutes ces pollutions qui profitent au jeu de la spéculation : retour à la case départ !
    La démocratie est-elle donc toujours promise à ces jeux d’intérêt particuliers, à ces corporatismes, à ces liens primordiaux rompus entre ses ressortissants ?
    Compétition, course en avant et tant pis pour ceux qui tombent. Ave Marianne, ceux qui vont mourir te saluent. Quelle idolâtrie a donc remplacé l’espoir de Malraux d’un vingt et unième siècle spirituel ? Serait-ce l’adoration du veau d’or ?
    Quand je vois la rapacité des goélands, je pense aussi que pour les hommes, l’ego est lent, l’ego est lent à comprendre qu’on ne peut continuer sans se reprendre. L’ego sans trique n’a aucun avenir. La banalisation du « chacun pour soi, Dieu pour tous » est le principe d’une tyrannie éclatée qu’on appelle encore mais à tort : « démocratie ».
    A.C

     



  • poetiste poetiste 24 mars 2010 10:26

    Une « victoire sans précédent », pour qui ? Pour les éléphants ? Le jeu électoral se boucle sur lui même. Il y a de bons fonctionnaires régionaux au parti socialiste, là où les responsabilités sont régionales. Mais gérer une région et concevoir une stratégie nationale et internationale, ça fait deux. Ce n’est pas la même réalité.
    Y a-t-il un candidat crédible à la présidence dans l’avion socialiste ? Pas que je sache !
    Le machisme franco-français et particulièrement au sein de l’élite socialiste fait que l’on discrédite une femme qui fait 60 pour cent de voix dans sa région.
    Combien de pourcentage une femme doit elle faire pour être reconnue ?
    Bon, d’accord, la « participation », c’est utopique, une idée trop en avance, mais sans utopie, on n’en sortira jamais de ce bourbier. Et la conjoncture n’est pas rose.
    Comme Anne, je ne vois rien venir qui pourrait sortir du marasme. Ce n’est pas un sauveur que nous attendons mais une personne responsable, une personne qui s’engage, un Mendès France par exemple. Mais c’est une espèce éteinte noyée dans l’eau du jeu électoral et des ambitions personnelles.
    Recherche : dirigeants socialistes, partageurs, responsables, à l’écoute des plus démunis, socialistes n’aimant pas le caviar ou les représentations télévisées stériles. Des hommes capables de justes, courageuses et véritables réformes.
    Ambitions personnelles, s’abstenir !
    Ce n’est pas une annonce, c’est une bouteille à la mer.
    A.C

     

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