Citation : "Oh je m’attendais bien à une telle réponse. C’est votre seule défense. Et c’est bien facile. Tant pis pour vous si vous ne comprenez pas, continuez sur vos rails... Optez un seul instant pour un autre point de vue.
Personnellement je peux me mettre dans la peau de personnes qui conceptualisent les deux points de vue. Je suis même étonné que vous n’en soyez pas capable. Et apparemment vous êtes très gênés avec l’autre point de vue, gêne apparemment viscérale, vue votre réaction d’humeur. "
Gardez donc vos leçons et essayez plutôt de vous mettre dans la peau d’un des millions de malades du sida qui n’ont jamais sniffé un seul popper de leur vie...
Citation : "En ce qui concerne l’activité sportive, les substances oxydantes formées ne suivent pas la même voie métabolique que les donneurs de NO dont j’ai parlé, et en particulier ne touchent pas le gros intestin, dont il semble maintenant acquis qu’il s’agit d’un des lieux essentiels où s’exerce l’immunité."
Citation : "En effet la transmission - et donc la réplication - du VIH est favorisée par tous ces donneurs de NO. Un exemple très limpide a été fourni par l’étude de "
Rien ne dit dans cette étude que "la transmission - et donc la réplication - du VIH est favorisée par tous ces donneurs de NO"... Ce qui est montré c’est que, chez 311 homme interrogés dans une communauté gay de Seattle, majoritairement séronégative, il existe un certains nombre d’hommes (25 séronégatifs et 14 séropositifs) qui se mettent en situations de prise de risque caractérisé, très précisément : les rapports anaux non protégés avec un homme au statut virologique opposé ou inconnu.Ce comportement à risque est ici corrélé à un certain nombre d’autres paramètres, comme le sexe aux bains publiques, la prise de poppers, le nombre de partenaires. D’autres études montrent le même type de corrélations avec la prise Viagra, de métamphétamine ou "le fait d’être confiant dans les nouveaux traitements".
Ce qui est favorisé par les "donneurs de NO", c’est les comportements à risque...
Si vous voulez souligner absolument une fonction pathogénique autre que comportementale aux poppers, il y a un effet sur les cellules NK : Leur usage chronique pourrait donc en théorie favoriser les infections en général (pas seulement VIH). Tout simplement.
Un rôle direct sur la levée de dormance de provirus présent chez tous est pur fantasme.
Plus généralement, pour ceux que la problématique stress oxydatif/VIH intéressent, on peut renvoyer à pas mal d’articles récents qui montrent que ce sont certaines protéines du virus lui-même qui engendrent ce stress oxydatif. Les relations de cause à effet sont désormais sans ambiguïté. Ceci n’empêche pas que, effectivement, ce stress oxydatif induit favorise en retour l’activation de la voie du facteur de transcription NF-kappaB, impliquée dans l’expression du provirus intégré.