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WOMBAT

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  • WOMBAT 25 mai 2008 07:58

    Préambule : il y a à peu près une dizaine d’années j’ai eu l’occasion de visiter la prison de Perpignan, laquelle venait d’être démantelée au profit d’un nouveau centre de détention flambant neuf. Il était alors question de réhabiliter le bâtiment, ancien couvent du XVIII siècle, pour créer un pole d’artisanat. J’ignore ce qu’il en est du projet à l’heure actuelle.

    Tout était resté en place tel quel, y compris le mobilier et les affiches (dessins ou coupures de magazines) au murs et ce que j’y ai vu défie l’imagination ; en plein vingtième siècle, époque d’ordinateurs, de confort électronique, de satellites et au début d’Internet, le temps s’était arrêté à l’inquisition. Comme exemple de cellule Imaginez une crypte en pierre de taille, sortie d’une gravure de Piranese, noire, suintante, avec, pour seul éclairage naturel et apport d’air frais, un vasistas d’un mètre carré protégé par deux rangées de forts barreaux en sus d’un grillage, l’ensemble réduisant de moitié la surface utile du dispositif. A l’intérieur (20mètres carrés à tout casser), quatre châlits doubles en ferraille rouillée, dont les matelas, luisants de crasse, partaient en lambeaux. En guise de toilettes (sans chasse d’eau) on avait creusé un trou à même le sol et UNE ampoule nue de 40 Watts résumait l’éclairage artificiel. J’ai senti un malaise me monter à la gorge ; ce que je contemplais en vrai me renvoyait aux pires images d’Auschwitz. La cour de promenade, encaissée au fond d’une sorte de puits pierreux, avait la taille d’un F3 et le ciel vide comme unique point de vue. Tout le reste était à l’avenant. Je me suis pincé : c’était donc celà la Patrie des Lumières, de la Justice, du respect des Droits de l’Homme ? Et de quel droit se scandalisait-on en pointant du doigt les geôles turques (Midnight express) ou soviétiques ? Je n’ai rien à ajouter sinon que j’ai vu ceci il y a dix ans, pour tout dire, hier.



  • WOMBAT 13 mai 2008 12:35

    Billet d’humeur, non seulement bien écrit mais absolument délicieux, frais, une observation pratiquée par un enthomologiste de terrain. J’y ai été, moi aussi, il y a vingt cinq ans et me suis promis de ne plus y remettre les pieds. Promesse tenue sans regret aucun. Par contre, avec l’avènement du lobby gay ,n’y manquerait-il pas une crêperie Charlus ? Dans une venelle à l’écart, un trou perdu, en quelque sorte...



  • WOMBAT 8 mai 2008 11:17

    Accessoirement un avatar de la bande "Courtrajmé". Des fils de pour lesquels il ne semblerait pas y avoir de problèmes de production, ni de distribution. Et pour cause. Le premier long-métrage d’un apparenté au groupe, Sheytan, oeuvre de l’incontournable et inoubliable Kim Chapiron, est sorti il y a deux ou trois ans et ce fut une crotte de souriceau que Canal+ et Mathieu Kassowitz (l’acteur protagoniste) tentèrent de nous faire passer pour une gigantesque bouse d’éléphant mâle, en déployant un tam-tam démesuré. Las, personne ne sera dupe et ce qui était annoncé comme la rupture définitive d’avec la ringardise contemporaine, finira, vite fait, au placard à navets. Ici s’avance démasqué un deuxième héros, lequel n’est rien de moins que le fils de Costa-Gavras et vient nous pondre un truc hyper violent, façon clip-vérité, ressucée de tout ce qui se fait depuis longtemps chez les Angles et les Saxons. A part le lien commercial évident avec des fringues importables garanties o% boloss, on a l’impression de voir s’ébattre un jeune homme habitant correctement, lequel, geste suprême de modernitude et de révolte, chie dans l’ascenseur pour ensuite l’annoncer à ses copains esbaudis. Mais pauvre con, c’est l’ascenseur que tu empruntes tous les jours !

     



  • WOMBAT 8 mai 2008 10:29

    Halte là, mécréant , impudique et blasphème ! Ce n’est ni hallel, encore moins casher et vous offensez les minorités visibles en proposant vos recettes imprêgnées de mépris des préceptes divins et accessoirement de sauce et autres jus délicieux. Heuu, ceci dit, si point hallel et point casher ça risque d’être carrément bon à manger...



  • WOMBAT 18 avril 2008 13:06

    Disons que Karajan fut deux fois nazi : la première fois il s’inscrivit au parti en expédiant son bulletin par la poste, puis, n’ayant pas confiance ou de peur que le courrier s’égare, il se déplaça personnellement. Résultat, il était titulaire de deux cartes (!). C’est de l’anecdote et musicalement j’avoue que l’on s’en fout. Par contre c’est Furtwängler que l’on couvrit d’opprobre en le traitant de nazi, tout au long de sa carrière d’après guerre. Il me semble, qu’en fait ,ce dernier ne fut jamais inscrit à une quelconque organisation politique. Comme quoi...

    Karajan n’est pas le seul a avoir créé un "sound" perceptible dès le premier accord, Sölti aussi et quelques autres, sans vouloir en beurrer une tartine. La culture étant comme la confiture...

     

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