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Commentaire de B. R.

sur Viol : à quand un changement des mentalités ?


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B. R. B. R. 31 juillet 2006 17:25

Bonjour. Vous faites bien de relever cette dimension du problème. Il est vrai que le mouvement de libération sexuelle, et de manière plus large, toute la « révolution » culturelle des années 60 contient une très grande part d’hypocrisie. Une des conséquences de celle-ci, à mon sens, est la sacralisation du plaisir rapide et artificiel, quel qu’il soit, et de la consommation. Evidemment, de très nombreuses personnes sont laissées de côté, et n’ont pas accès à ce (soi disant) luxe. Cela marche aussi pour la vie sociale, et donc la vie amoureuse. Je trouve d’ailleurs dommage qu’on sépare aujourd’hui la relation amoureuse de la relation sexuelle, mais cela ne concerne que moi...

Pourtant, de là à penser qu’une personne connaissant la « misère sexuelle » peut être poussée au viol... La plupart des violeurs ne sont pas à la marge de la société (au niveau professionnel et social), ils ont suffisamment de chances de trouver une compagne. Malheureusement, on vit dans une société très superficielle, et les apparences physiques sont déterminantes, mais je pense tout de même que tout le monde peut trouver chaussure à son pied. Et puis, il faut qu’un certain nombre d’éléments soient réunis avant qu’une personne ne passe à l’acte, le manque de responsabilité et de culpabilité, le désir de domination... Tout ceci est difficile à savoir précisément car je n’ai trouvé aucune étude sérieuse en la matière, et on ne peut se fier qu’à l’expérience et aux témoignages.

Pourtant, si on pouvait savoir quels types de comportements peuvent distinguer un violeur, quel type cheminement social peut amener quelqu’un à passer à l’acte, peut-être qu’une prévention serait possible. Eventuellement, l’avis d’un psychologue spécialisé lors des procès, lorsqu’il n’y a pas de preuves matérielles ?

Ou alors, peut-être qu’il n’y a pas de comportement type. Qu’un violeur est tout simplement un violeur. Dans ce cas, pas de prévention possible, pas de soin possible, une seule solution, la punition (castration, etc, c’est un autre problème) afin qu’il ne puisse plus agir.

Dans les 2 cas, on ne peut que constater l’absence totale de réflexion et de mesures efficaces prises par nos gouvernements. Et ce n’est pas demain que ca va changer, surtout pas avec un faux-cul comme Sarko, qu’on va très certainement se payer aux prochaines élections.


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