• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de B.L.

sur La fraude au RMI et aux Assedic depuis l'étranger


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Bernard Lallement B.L. 30 janvier 2006 16:22

Voici un article très choquant de vcir passer ici. Il aurait pu s’appeler « j’ai un ami qui... »

Il existe, dans chaque département, un service du contrôle de l’emploi (SCRE) qui a pour mission d’assurer le contrôle, notamment, de tous les chômeurs, à partir des listings provenant des Assedic.

Non seulement, il est habilité à faire des enquêtes mais, surtout, il convoque, effectivement, les demandeurs d’emplois indemnisés. Pour ce faire, les agents sillonnent leurs départements et tiennent des permanences dans les Mairies. Les allocations sont suspendues, voire supprimés en cas de non comparution.

A la suite des dernières directives ces contrôles, qui ont toujours eu lieu, ont été intensifiés.

Quant aux contrôles des CAF pour le RMI, ils sont encore plus dractiques puisque ses agents n’hésitent pas à se rendre aux domiciles des bénéficiaires pour vérifier, par exemple, s’ils ne cohabitent pas avec une autre personne bénéficiant de revenus (il y a eu nombre de radiations pour ce motif).

Il suffit de faire comme moi et de se renseigner auprès du SCRE pour être convaincu que parler de fraude massive participe de la parfaite manipulation.

En outre, je me suis pas sur que le numéro vert des Assedic puisse être interrogé depuis la Thailande...

Enfin, laisser écrire :

« A une personne profitant du système, qui est un ami, j’ai demandé ce qu’il ferait s’il y avait des contrôles. Il m’a répondu qu’il avait une carte de la CGT, et que ce syndicat ne laisserait jamais faire de tels contrôles. »

relève de la totale désinformation. Il suffit de constater le nombre de radiations de chômeurs effectuées, y compris par des agents syndiqués.

1000 chômeurs-RMistes en Taïlande ? Vite des noms des noms...

Henry James se méfiait des gens qui veulent le bien d’autrui par d’anonymes missives.

lorsqu’on se permet ce genre de témoignage, à la limite de la délation, on a le courage, et l’honnêteté intellectuelle, de ne pas se réfugier derrière l’anonymat.

En tout cas, devant de tels propos, un minimum de prudence et de vérifications s’imposaient.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès