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Commentaire de Iroquois

sur Sarkozy, ou le triomphe des passions tristes


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Iroquois Iroquois 14 mai 2007 19:51

Tout d’abord, je ne suis pas militant d’un parti politique non plus. Seulement à lire toujours la même chose sur Sarko, ce n’est pas que ça me heurte mais on se demande quel intérêt il y a. Vous dites que c’est une constation par rapport à votre entourage, qui manifestement est très homogène et est hostile au nouveau président, et dont il ressort les mêmes arguments développés ici même à longueur d’articles sur la dangerosité du futur président. On les a déjà eu avant la campagne, pendant la campagne, et maintenant ça continue. La « honte » dont vous parlez, est la même pour eux qu’en 1995 et en 2002, celle de militants de gauche déçus.

Ainsi si j’ai pu dire tout et son contraire, c’est que les ressorts d’une campagne politique sont les mêmes : créer l’empathie, s’afficher avec des leaders d’opinion, jouer à la victime, stigmatiser des « ennemis »... ça on peut le ressortir pour tous les candidats !

Alors qu’est-ce qui a pu faire que Sarkozy gagne ? Il aurait été intéressant de voir également les points communs entre la campagne de Royal et celle de Sarkozy, car ils ont inauguré une nouvelle ère politique qui aura fait bouger sensiblement les lignes politiques. Les thèmes de la lutte contre l’insécurité, la fin de l’assistanat, une plus grande autonomie des Universités, une réforme de la fonction publique, une plus grande flexibilité dans le monde du travail sont des thèmes que Royal a également essayé de porter, cependant en étant moins convaincante, et surtout en se prenant les torpilles de son propre camp.

Lorsque je discute avec des gens de gauche, beaucoup me parlent des réformes nécessaires, mais avouent que ça, un gouvernement de gauche ne pourra pas les faire, car les partis, les syndicats étudiants et professionnels sont leurs « clients » et que politiquement, c’est suicidaire. Ainsi beaucoup ont voté contre Sarkozy pour la forme.

Alors c’est sûr que pour cette campagne vous pouvez toujours relevé schématiquement qu’il y eu la peur de l’insécurité face à la peur de la répression, ce qu’une amie indécise nommait le choix entre la gourde ou le gourdin, mais sur le fond, c’était aussi de choisir pour des réformes et sur celui qui sera capable de les mener.


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