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Commentaire de Philippakos

sur La violence des images : une continuité historique


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Philippakos Philippakos 19 mai 2007 05:05

Il semblerait que les représentations de violence soient extrêmement rares, pour ne pas dire absentes, dans l’Antiquité, ce qui ne veut pas dire que l’Antiquité ne soit pas violente pour autant. La Victoire de Samothrace, comme son nom l’indique, est une célébration de victoire, vraisemblablement de Démétrios Poliorcète au cours d’une bataille navale, en aucun cas une apologie de la « violence triomphante ». La violence est extrême dans la tragédie grecque mais elle n’est jamais représentée sur scène. Si le Christianisme la montre autant c’est parce que la souffrance et donc le martyre et donc le corps violenté constituent une des bases de l’idéologie dominante. C’est ce que je crois avoir dit dans l’introduction de cet article. Je ne connais rien à l’art africain et donc m’abstiendrai d’une interprétation des masques. Si quelqu’un a des idées sur le sujet, welcome. Pour répondre à la deuxième question, oui, j’y vois une différence sensible. La première correspond à un appétit de vengeance ou de justice du public (éliminer par la violence ceux qui dérangent ou ne respectent pas les lois),la seconde donne à la souffrance, en la glorifiant, un véritable sens qui ne se comprend pas sans la notion d’une vie de félicité dans l’au-delà. Toutefois, remarquez que dans les deux cas il s’agit de violence positive.


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