• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de ocean

sur La femme d'aujourd'hui selon la Banque populaire... et la Vénus d'Urbino du Titien


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ocean 1er juin 2007 01:41

@ cosmic dancer

pas de souci, cosmic dancer, on voit bien que vous n’êtes pas dans les clichés simplistes du prêt-à-penser.

je suis complètement en phase avec vous quant aux effets et bénéfiques et destructeurs de la bien ambiguë « interdiction d’interdire » (c’était un peu le « je suis athée, grâce à Dieu » d’Alphonse Allais).

mais pourquoi dit-on si peu que le désenclavement du patriarcat c’est ipso facto le désenclavement du matriarcat, qu’il n’y a pas de libération de la femme sans libération de l’homme, évidemment, et qu’il n’y a ni plus ni moins de romantisme (ou de réactionnaritude) dans le mariage à chapeaux et en blanc (ahem...) que dans feu le « concubinage notoire » (certifié par témoins, c’était du beau !) ou dans le pacs en jean, string et nombril à l’air ?

Aragon s’est trompé. Il faut bien dire que Ferrat l’a beaucoup aidé : comment résister ? cette voix si chaude, la gueule à moustaches, pattes d’oie aux yeux rieurs, fute en velours (Paul Villach dirait (pardon, Paul !) : intericonicité = laguiole pour le fromage de chèvre (Opinel à la rigueur), noix, table en bois et feu dans la cheminée). L’uniforme, quoi. C’était tellement authentique !

Mais non. L’avenir de l’homme - au sens générique - c’est pas la femme, c’est l’enfant.

Apparemment on commence un peu à se mordre les doigts de ne pas y avoir pensé plus tôt.

Cette image comme idéal à atteindre ? non, moi non plus, même si, comme tout le monde ici, j’essaie de donner à mes enfants le mieux que je puis, à commencer par un squelette interne pour qu’ils ne tombent pas si les appuis extérieurs venaient à leur manquer.

Pour rester sur l’image de la pub, je me demande encore une fois si on peut écarter de son analyse le déferlement de la cohorte de pauvreté, de misère et d’insécurité dont les médias, le net et la télé ont permis l’irruption, dérangeante qu’on le veuille ou non, dans nos fantasmes.

Dans une telle perpective, cette image que vous dites justement si lisse, serait à rapprocher de beaucoup de phénomènes qu’on observe (le refus du CPE, par exemple, ou le non au projet constitutionnel européen).

Elle illustrerait un réflexe identitaire d’auto-protection dont on ne peut pas dire que nous manquions d’autres exemples.

Je serais tenté d’y voir un avatar, ou un épiphénomène (transitoire ?), plutôt qu’une régression.

Qu’en pensez-vous ?


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès