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Commentaire de Yannick Harrel

sur NON au nationalisme en Europe


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Yannick Harrel Yannick Harrel 21 novembre 2007 09:20

@Neos

Bonjour,

Merci d’avoir pris le temps et la peine de me répondre sur ce sujet passionnant (et passionnel) qu’est l’Europe et les identités nationales.

En réalité c’est surtout ce passage-ci qui m’a fait bondir : « L’Etat nation, produit de la centralisation passée et des révolutions des XVIIIe et XIXe siècles, n’est en effet plus adapté à l’intégration économique et structurelle mondiale. » Or, force est de constater qu’en 2007 les Etats-nations sont bien portants et qu’au sein même de l’Europe, les PECOs sont très jaloux de leur identité (vivant moi même dans une capitale Européenne j’ai plus que souvent l’occasion de cotoyer des Européens de tous horizons et d’attester cette particularité). Le dysfonctionnement de l’UE c’est qu’actuellement nous sommes dans un entre-deux qui paralyse tout le système : à la fois les Etats nationaux et les instances dirigeantes de l’UE. D’où la quasi-absence de l’UE dans les grandes questions politico-économico-sociales du monde...

Quant au déficit démocratique, il y a une confluence de plusieurs problèmes : tout d’abord le fait que nos parlements nationaux ne sont pratiquement plus que des chambres d’enregistrement de la réglementation Européenne. Mais aussi le fait que les élections Européennes soient aussi boudées par les ténors de la politique nationale, au point de n’y envoyer que des sous-fifres ! Torts partagés on va dire... Sauf que l’UE qui s’est construite sur une idée a dû commencer par l’économique, qui n’est pas le chemin le plus démocratique qui soit, et n’a malheureusement pas réussi à impliquer les Europeuples dans sa marche ces dernières années. Au contraire : les réticences se font de plus en plus jour ! Problème de communication ? Entre autres, mais surtout un processus sui generis qui tend à ignorer de plus en plus la voix du peuple : la crise actuelle des référendums nationaux en est un exemple malheureux qui démontre que les instances Européennes jouent à la politique de l’autruche en tablant sur le « fait accompli ».

Grave erreur car rien ne s’est jamais accompli de durable sans l’assentiment des peuples.

Cordialement


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