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Commentaire de Jean.Jacques

sur Jacques Attali est-il devenu fou ? Ou simplement génial ?


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Jean.Jacques 25 janvier 2008 22:25

Avec mes excuses par avance à l’auteur et aux lecteurs de cet article déjà largement « trollé », je me permets une parenthèse très courte pour répéter aux Renève, Péripate, Zen ainsi qu’au reste de leur petit groupe de nuisance qui ne devrait pas tarder à rappliquer qu’ils perdent leur temps ! Leurs invectives et attaques personnelles puériles ne m’atteignent pas plus quelles ne m’intéressent. Qu’ils aillent donc jouer ailleurs ! Je referme définitivement cette parenthèse.

Pour ceux que le débat intéresse vraiment, il semblerait que le très respecté Financial Times[1] juge le rapport de J. Attali tout à fait digne d’intérêt. Voici donc un article de Courrier International qui en précise les détails.

 

FRANCE • Attali veut libérer son pays

Pour le Financial Times, Jacques Attali a beau être particulièrement agaçant, le rapport qu’il a présenté hier à Nicolas Sarkozy est digne d’intérêt. Il permettrait de briser en France bien des tabous et des privilèges. Sera-t-il suivi ?

Il est facile d’ironiser sur Attali, un homme dont la prétention et les artifices tendent à masquer le brio. Conseiller pour les affaires économiques de feu François Mitterrand – qui aurait déclaré "Je n’ai pas d’ordinateur, j’ai Jacques Attali" –, il a accompli peu de choses.

Son bref passage à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), dont il a été le président fondateur, a été éclipsé par sa passion pour le marbre de Carrare. Sa production littéraire, un livre par an, parfois trois, allant de la musique aux mathématiques, de la finance à la philosophie, tout en exerçant deux fonctions de premier plan, fait l’objet de débats animés.

Cela dit, le rapport qu’il donnera aujourd’hui au président Sarkozy mérite d’être pris au sérieux. Si les principales recommandations qu’il contient étaient mise en application, ce serait une véritable révolution socio-économique en France.

Comme il est l’œuvre de M. Attali, le rapport contient plus de 300 mesures. Traduit en plan d’action, comme il se doit, il prône principalement la déréglementation, la concurrence et l’élimination de la bureaucratie.

Dans un pays dont la capitale compte moins de taxis aujourd’hui qu’en 1928, dont les commerçants et les fournisseurs sont pris dans un réseau inextricable de contraintes, il propose de libérer les commerces et les services. Ouvrir un système dominé par des initiés profiteurs créerait des centaines de milliers d’emplois rien que dans la distribution et doperait d’un point la croissance économique française.

Le rapport contient d’autres idées louables (investir dans l’éducation et la recherche) ou sympathiques (dix villes vertes appelées "écopolis"). Mais il parle essentiellement de libéralisation. M. Sarkozy sera-t-il vraiment capable de convaincre ses compatriotes de l’intérêt de la chose une fois que les chauffeurs de taxi, les coiffeurs, les notaires et les avocats seront dans la rue ? Car cela ne manquera pas d’arriver ; ils accusent déjà M. Attali d’être un Attila des temps modernes décidé à massacrer leurs privilèges.

Editorial
Financial Times

 

[1] Financial Times : www.courrierinternational.com/planetepresse/planeteP_notule.asp ?not_id=3638


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