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Commentaire de ddacoudre

sur Pas d'accord !


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ddacoudre ddacoudre 25 février 2008 18:13

Bonjour bilger

 

Une juste observation des excès des phrases chocs je pense que notre président et bien d’autre font avec de dangereuses réductions, et je partage sur ce point votre article.

 

Sur la responsabilité il serait temps à l’aube du XXI siècle au moment où la science nous apprend de plus en plus que nos actions se construisent avant l’événement qui les réalise, de distinguer cette notion de responsabilité individuelle qui ne se présente plus que comme un refus de comprendre que chacun participe  à divers niveau au réalisations d’actes que nous classons asociaux.

Les individus n’ont qu’une responsabilité d’acteurs, soit à titre pathologique, soit à titre déviant. Dans les deux cas ils ne peuvent pas être tenu pour responsable des maux qu’ils portent ni des organisations culturelles dans les qu’elles ils naissent. C’est seulement l’environnement biologique et l’apprentissage culturel dans le milieu sociologique qui déterminera en toute conscience ce qu’ils feront.

 

Les hommes ont peur de poser ce concept, ils pensent que cela dédouane chacun de ses actes et qu’ils ne pourront plus en punir certains. Il est vrai que cela pousse à la compréhension, mais cela ne rend pas naïf, pour ne pas punir ou écarter des individus dangereux pour les autres.

Cela n’apporte pas non plus de réponse aux « crimes politiques » qui ne trouvent leur solution que dans un processus irrémédiable de confrontations guerrières qui cesse toujours à un moment ou un autres, de la même manière que cesse une épidémie.

 

Cela conduit à prendre des mesures appropriées et n’ont des mesures vengeresses ou d’illusionnistes comme tolérance Zéro et principe de précaution, ou de slogan politicien du genre moi je suis le président des victimes.

 

Au delà de l’excès du verbe que tu as soulevé, ces excès et ses slogan repoussent les seuils de tolérance de toute société pour les hisser vers un absolu criminogène, et ils ne visent plus a solutionner les problèmes de fond qui les ont générés ou qui sont consécutif aux effets mais seulement résorber des effets qui se reproduiront puisque que leurs causes demeures.

 

Ce n’est bien sur pas à la justice de s’occuper des causes, mais c’est souvent ce qu’attendent d’elles à tors les citoyens.

 

La réponse factuelle qui est donné aux événements comme celui aux récidives des viols, n’est qu’une réponse politicienne, dont les données d’ensemble font mesurer l’illusion et la dangereuse dérive.

 

En 2006 il y a  eu 3 726 millions de crime et délits, dont 9 993 milles viols, et il nous est expliqué que l’on ouvre un centre de rétention pour une trentaine (30) de cas graves, la démesure et évidente, et le traitement factuel affectif l’est aussi. Et comme il y en aura d’autres viols et récidives nous passerons à la réalisation de la suggestion de certains, la peine de mort,  car la mesure se vend me comme la solutions, alors que les chiffres nous démontrent qu’il y aura plus de 9 000 passages à l’acte et que dans une année il y a environ 3 homicides par jours soit 976 en 2006.

 

La dangerosité de ce processus est qu’il ne conduira qu’a une aggravation de la répression sans apporter de solution au fond, car les événement qui ont conduit à 3 726 millions de crimes et délits sont toujours efficients, pour mémoire je rappelle qu’en 1965 il y avait 666 milles crimes et délit et nous sommes passé à plus de 3 500 en 1985.

 

 


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