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Commentaire de frédéric lyon

sur Un certain regard sur l'idéologie coloniale


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frédéric lyon 2 juillet 2008 08:45

La vitesse fulgurante avec laquelle l’Asie se développent aujourd’hui contraste de plus en plus cruellement avec la stagnation de plus en plus misérable et sanglante qui continue de règner en Afrique Noire et dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient, même chez ceux qui bénéficient, pour combien de temps encore, d’une manne pétrolière qui tombe sur leur tête sans effort, comme une pluie nouricière.

L’Inde et la Chine, qui rassemblent à eux deux plus du tiers de l’Humanité, rattrape l’occident à marche forcée et nous les accueillons déjà comme nos pairs. Cette coppération, qui s’installent peu à peu entre l’occident et l’asie non-musulmane, est d’ailleurs l’évènement fondamental qui définira le monde du 21ème siècle.

N’est-ce pas une des raisons, sinon la raison principale, pour laquelle nos amis musulmans, qui s’aperçoivent qu’on ne va pas tarder à s’interesser de plus près à leurs insuffisances et à leurs échecs répétés à suivre le chemin qu’emprunte tout le reste de l’humanité, viennent nous trouver aujourd’hui et nous tire par la manche pour nous expliquer qu’ils ne sont pas responsables de leur propre faillite ?

C’est donc nous qui sommes coupables, nous les avons tellement handicapés en venant chez eux pendant cinquante ans, passés à construire des villes, des routes, des ports, des hopitaux, ou des usines.

Cet incapacité notoire à assumer la plus petite responsabilité individuelle ou collective, ces tentatives de plus en plus dérisoires, mais toujours aussi systématiques, à tenter de reporter les fautes sur n’importe qui sauf eux, cette inaptitude stupéfiante à l’autocritique, cette propension inépuisable à s’illusionner sur son propre compte, est finalement ce qui frappe le plus chez eux.

Et lorsqu’on le leur fait remarquer, leur violence intrinsèque, qu’on sent sourdre sous leur mince carapace de civilisation, et qui ne demande qu’à gicler à la moindre occasion, jaillit à la surface. Ils peuvent même la diriger contre eux-mêmes, s’ils n’ont pas un petit infidèle à se mettre sous la dent.

Il y a une dimension à cette affaire qui ne relève pas du politique, mais de la psychologie, pour ne pas dire de la psychiatrie.


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