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Commentaire de barbouse

sur Médias, presse, TV : l'étau se resserre...


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barbouse, KECK Mickaël barbouse 20 juillet 2008 15:07

Bonjour,

pour ceux qui aiment machiavel, ou des classiques comme « l’art de tirer profit de ces ennemis", je souhaite rappelé quelques bases et apporté quelque éléments de réflexions dont la mise en avant est un peu manquante dans votre bonne article.

En dénonçant le coup de poignet de la main de fer du "clan sarkozy" pour serrer sa prise sur les médias, réel ou fantasmé,

vous conforter l’idée que les décisions viennent de sarkozy, que ce clan ne le domine pas, et qu’il concentre les pouvoirs, lui, ce qui n’est jamais qu’un homme surdimensionné par les médias, mais qu’un homme, a la faillibilité sans besoin d’être démontrée.

Il n’est pas inutile de savoir que le groupe havas a son headquarter, ou QG, à Neuilly, bien avant que sarko en devienne le maire, et que tous les jours s’y retrouvent les patrons des sociétés qui vivent de la publicité, les patrons qui commandent des publicité, et les forgeurs d’image médiatique.

En tant que personne et maire, il a donc fréquenter depuis longtemps ceux qui l’ont choisi comme "poulain de confiance" pour faire passé, améliorer, pérennisé, leur intérêts collectifs. Le petit maire de Neuilly deviens utile, au moins lui on le connais bien, et quelque part, on le tiens.

Faut il vous rappelé qui soutenait balladur, tf1 et sarkozy ? Quel grand tacticien que ce "sarko" qui sait ce que la France veut comme "président", ou juste un homme bien obéissant aux ordres ?

Comme le rappel avec ça pertinence habituelle non666, des sondages et médias qui ont "crédibilisé" Ségolène jusqu’a ce qu’elle soit officiellement la candidate du PS, en passant par l’omniprésence médiatique, qui par la suite crée la subjectivité de l’omni présidence, et par voie de conséquence que cet homme a le pouvoir, etc...

Tout ça ne vient pas de l’intelligence tactique et stratégique de sarkozy himself, ni sur ses réelles capacité en rhétorique. Une fois sortie des discours pré écrits il est mauvais, D’ou ça soumission au "clan sarkozy", d’ailleurs. Un paquet de lessive n’invente ni sa marque ni son slogan, et il en dépend pour pouvoir ce vendre.

Mais pour appliquer le principe que le vrai pouvoir avance masqué, machiavel, il a fallut médiatiser la "plume" Henri Gaino, ce qui permet surtout de ne pas voir qui est derrière la construction des discours et la stratégie de com qui fabrique un sarko, ce qui n’enlève en rien le talent de cet homme à savoir écrire, c’est sa caution crédibilité,

même ce "petit tic" de Gaino, médiatiser pendant la campagne, celui de répéter le discours de sarko en campagne dans la salle, censé démontrer que c’est bien lui qu’il l’a écrit, alors que ça ne prouve seulement qu’ il l’a appri par coeur, et une image plus utile qu’on ne le croit. Lorsqu’on "connais" la source, on ne cherche pas la nappe phréatique.

autre faisceaux de preuves, Madamen Dati en off dans une vidéo, exprime que pendant la campagne c’était plus facile on avais toujours un coup d’avance. Forcément quand on est toujours les premiers informés, entre autres méthodes. Qui croit un seul instant que le grand tacticien sarkozy avais a lui seul tellement tout prévu qu’il donnais a son équipe toujours un coup d’avance ?

N’est ce pas justement, pour tout ceux qui ont cru en sa qualité personnel, le premier noeud de crispation lorsqu’il a commencé sa présidence ? Cet homme n’est pas intelligent, ni tacticien, ni rhétoricien, ni visionnaire, ni moral ni subtil, il est dépendant d’une structure d’intérêt qui pense à sa place et qui lui a rappelé lorsque devenu président il s’est cru " au dessus", qu’il était dépendant, parce que dés qu’on le "lâche", cote de popularité en baisse, crispations, etc...

Alors je comprend bien que cet autre angle de vue n’est pas dans la "dénonciation du pouvoir" là ou on le voit, et qu’il sera noyé d’argument focalisant sur sarko, sarko ou tout simplement dédaigner,

mais il faut être naïf pour croire que le petit maire de Neuilly dans son costard étriquée, a changer de taille d’épaulette et est tout d’un coup devenu le leader naturel du groupe d’intéret qui dirige l’économie et le média français. Les patrons et les entreprises restent, les président de la république changent, et même encore plus vite depuis le quinquennat...

A bien y regarder, et ça c’est subjectif, c’est plutôt l’idiot utile censé canalisé la frustration des français d’un coté, et permettre de remanier le personnel en virant les incompétents là où on les a repérer dans la machine.

Et la gauche me direz vous ? A aucun moment le PS n’a voulu prendre le pouvoir, c’est aussi simple que ça, maman compatissante de gauche n’as pas de force de persuasion et de consolation si papa de droite n’agite pas le bâton, le "diable le Pen" ne faisait plus assez peur pour garder le vote "sensibilité immigré" a gauche. Et puis Bayrou...

Quelles sont les chances probantes de calmer des émeutes de banlieues de sensibilité musulmane avec un personnel politique et des têtes d’affiches PS que la rue peut qualifier de "juif" au pouvoir ? Offrir la possibilité aux intérêts étrangers de faire des parallèles entre le mur qui sépare les palestiniens des israéliens, et ceux qui sont du bon ou du mauvais coté de la "fracture sociale" ?

Autant mettre de l’huile sur le feu et détruire le PS, plus aucun prof ne pourrai travailler en affichant sa bien-pensance "disneyland-PS", et là, on tape directement dans le conflit d’intérêt pour la base électorale, les petites mains du contrôle social. Si tout ce que dis est qualifié de propagande, que je ne sers pas la France mais "le lobby" comment leur apprendre quelque chose ?

Donc ne doutez pas chers amis que le remaniement du PS en tête d’affiche va surtout servir à mettre en vitrine médiatique de quoi éviter ce risque. La cohorte des indignés professionnels passe son casting comme les autres. C’est d’ailleurs bien dommage de ce privé de talents de français pour l’intérêt général à cause de ça.

Et Maintenant, quelle stratégie on utilise pour conserver l’illusion que le pouvoir est là où il prétend être ?

Petit rappel du conditionnement général auquel nous avons eut droit :

Sa commence par l’impression/constat collectif que la France va mal, encore plus mal, encore plus mal, etc... Cela engendre l’opinion que pour s’en sortir, il faut un leader, mais que ce leader doit pouvoir agir alors qu’on a tous l’impression que si on en là, c’est a cause de " l’immobilisme", et que pour sortir de là, il faut du " changement",

cette impression/ ce constat, on l’a tous eut, toute sensibilité confondu, c’est ça le socle sur lequel toutes les sensibilités ont projeté leur argumentaires.

Sur cette base là, il suffit de faire croire, et c’est facile, que les problèmes sont trés nombreux, trés compliqués, international, mondial, loin du pouvoir de comprendre et d’agir des citoyens.

A partir de là le citoyen projette sa propre impuissance dans une certaine idée du pouvoir qu’il faut pour régler les "problèmes et faire les changement », sa sensibilité lui fait dire quelle changement il veut ou espère, mais ne remet pas en cause le dogme installé « il en faut ».

Au plus il se sent individuellement et en petit groupe impuissant, au plus il adhère a l’idée que la france seule, ne peu rien, ce qui facilite beaucoup la politique étrangère et muselé toute sensibilité sur l’indépendance de la France. A force de ne plus en parler, cette sensibilité sera gardée par une minorité négligeable en quantité de population qui se sent concerné.

Et chacun pourra dénoncer de façon divisée l’influence américaine, russe, chinoise, religieuse des uns et des autres, les lobbys, les officines, les services secrets, etc… et sera immédiatement taxé d’être en tant que critique, au service d’une autre influence étrangère, Et ce sans jamais voir la soumission de la France dans son ensemble a des intérêts qui ne sont pas forcément les siens.

Par le principe que l’attention d’un être humain est non multiple face a la multiplicité des stimulus qui orientent son attention, plus le citoyen est dans l’impossibilité de voir les cohérences d’ensemble de la politique, l’attention noyée dans un flot ininterrompu « d’information », plus il développe 2 réflexes complémentaires,

Premièrement il s’accroche au schéma mental de base préexistant, la gauche, la droite, les valeurs pré acquise, et passe son temps a essayer de les plaquer sur ce qu’il voit pour comprendre, et surtout faute d’être capable de s’orienter, va décider pour garder sa bouée de compréhension du monde et rejeter tout nouveau repère, de les consolider.

Deuxièmement chercher de nouveaux repères, et les tester pour voir s’ils fonctionnent, d’où l’intérêt pour l’idée des nouveaux partis politiques, etc…

Plus une population est vieillissante, comme la population française, plus elle conserve ses schémas et met moins d’énergie à en chercher des nouveaux, d’où l’assise politique des parties « repères », et le maintien d’un PS par exemple.

Lorsque le citoyen imagine face a la multitude de stimulus, une multitude de petits pouvoirs tous plus fragile les uns que les autres, il ne retrouve de sentiment de sécurité que dans l’idée "qu’il faut concentrer tous les pouvoirs" pour sortir des réunionites, des petites querelles d’orgueils, des petits chef, et agir.

Exactement comme on imagine qu’il faut concentrer toute sa force pour avoir une chance de franchir un grand obstacle complexe et inconnu, et faire avancée une machine rouillée par l’immobilisme, avec forcément des boulons qui craquent et des pièces mal ajustée qui tombent. En espérant qu’une fois remise en marche, avec quelques réglages et de l’huile, on y arrive.

La "philosophie de l’action" affichée par les médias, engendre le besoin d’action, qui engendre l’acceptation qu’agir ce n’est pas diagnostiquer, ce plaindre, proposer mais il faut en reparler plus tard, etc..., mais réunir les moyens d’agir et agir.

Donc la politique médiatique actuelle est la suivante,

on dénonce le pouvoir du président à toutes les sauces, pour continuer a faire croire qu’il en a, en gommant autant que possible ces réactions de brave type spontanée mais soumis aux lobbys et a ses émotions.

de l’autre là ou on réuni les moyens de l’action, on agis et on le montre,

là ou ne réuni pas les moyens de l’action, on donne un bouc émissaire, la mentalité de l’immobilisme, les gens qui parlent mais ne font rien,

si on tombe sur un petit groupes d’intérêts qui fait blocage, on le désigne, on menace de faire comprendre au français que si ça ne change pas, c’est de la faute de la petite minorité de blocage, et on renégocie. Si décidément sa bloque, on passe a un autre sujet rapidement, il faut du résultat, et on reviendra plus tard après un travail de sape médiatique.

Exemple : la cgt et sa mauvaise gestion du site good year, avec les licenciements qui auraient pu etre éviter de la semaine dernière, faut il vous dire que ce genre de dégâts a déjà été constater sur d’autres sites, dans d’autres endroits, ces dernières années, mais que maintenant, on les médiatise, et qu’a la prochaine négociation avec la cgt sur un sujet utile, ils seront moins motivé a faire minorité de blocage s’ils veulent continuer a jouer les défenseurs des salariés ?

Là ou décidément on ne peut rien pour l’instant, on ne se donne pas les moyens d’avoir une chance d’agir plus tard, on focalise sur l’immédiat.

On fait des beaux projets de papiers pour donner le change, et on garde après en avoir tester par petite touche le contenu de certaine idées, de quoi vendre un avenir mobilisateur pour le prochaine élection. La fameuse " politique de civilisation" qui sera vendu comme un produit intellectuelle français, multi sensibilités, fourre tout pour une majorité d’électeur,

Et ne sera rien de moins que la continuité de la soumission de la France effective d’un coté, et de l’autre la base d’un discours pour l’après 2 eme mandat, de quoi devenir une personnalité européenne "d’envergure médiatique", toujours au service des mêmes intérêts.

En conclusion pour qui a eut le courage de tout lire, l’anti sarkozysme réel n’est pas la critique de son « omni pouvoir », de sa présidence, de sa femme, de ses bling bling, si certains n’avaient eut peur que lui il agisse comme le pen, d’autre n’y aurai pas vu le type qui peut le remplacer pour continuer a garder les banlieues calme. Etc… Surtout que tout ça c’est du vent médiatique. La peur reste, qu’on y mette des caméras devant ou pas.

Cela ne sert qu’à continuer a faire croire qu’il en as, qu’il décide, qu’il est légitime, et c’est censé rassuré les gens dans leur idée du pouvoir de l’état, etc….

Pour ma part il a trahi le pacte républicain a partir du moment où on a utiliser des armes de guerres médiatique, celle qui exploite la faiblesse de la psyché humaine, contre la population civile française. C’est par voie de conséquence un traître à la nation.

Amicalement, barbouse. rmiste sans crédibilité, c’est ma seule défense, mais ais-je tord pour autant ?


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