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Commentaire de morice

sur Tu quoque mi fili ?


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morice morice 22 juillet 2008 15:54

 "Toi aussi mon fils" 

Phrase qu’aurait prononcée Jules César à son fils adoptif Brutus lorsque ce dernier lui assena le coup ultime

 allez, c’est vrai ? C’est pas la phase de John Belushi descendant l’escalier dans "American College" ?? NON ???

pour ce qui est du titre, on s’en remet à.... celui qui avait annoncé un titre avec une interrogation, et qui ne l’avait pas citée, car elle était en...latin.Olga, c’est bien ça en effet : ’toi aussi mon fils’, prononcé par César juste avant d’être assassiné par lui....vous l’auriez coupé-collé dans google, la réponse était instantanée...

extrait :

Les conjurés ont prévu leur attentat aux Ides de Mars (15 mars de l’an 44 av. J.-C.), au début de la réunion du Sénat dans la Curia Pompeia sur le Champ de Mars. Seul César est visé, Marc Antoine qui accompagne César est attiré à l’écart par des faux solliciteurs, tandis que César est entouré par le groupe des conjurés. Métellus s’assure que César ne porte aucune protection, et tous l’assaillent  : il tombe percé de 23 coups de poignard105. Le coup ultime vient de Brutus. Les derniers mots de César auraient été pour ce dernier «  Toi aussi, mon fils  »105.

Pas moins de onze auteurs antiques ont rapporté l’attentat, avec plus ou moins de détails105,106. Si le fait est bien connu, l’analyse de ses causes est délicate. 

quand à savoir qui sera Métellus.... raison invoquée au meurtre "Plutarque affirme que César voulait détruire la République et devenir roi".. en changeant la constitution ?

pour Marcel Le Glay, il est difficile de séparer la réalité et la rumeur, et si César n’a pas voulu lui-même la royauté, certains dans son entourage l’ont voulu, et les Romains l’ont cru ou ont feint de le croire. Christol et Nony rappellent que César «  sut toujours donner le change sur ses intentions réelles  » et considèrent que ce problème n’est pas soluble. Plus encore, Ronald Syme estime que ce problème «  n’a pas à être posé. César fut tué pour ce qu’il était, non pour ce qu’il aurait pu devenir. En revêtant la dictature à vie, il semblait écarter tout espoir de retour à un gouvernement normal et constitutionnel. Le présent était insupportable, l’avenir bouché.  »

TOUTE RESSEMBLANCE, bien sûr.... eh ben j’avoue, elle sera voulue... "avenir bouché" ???


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