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Commentaire de Pierre

sur Barack Obama, « mon copain » qui nous veut du bien


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Pierre 29 juillet 2008 05:58

Mais rassurez-vous donc, chers Français et francophones : j’habite à New York depuis plus de deux décennies et jamais on ne m’a fait une remarque désobligeante sur mon accent français, ou à l’endroit de mes positions politiques tout à fait anti-conformistes et que je ne cache pas (résolumment contre les deux guerres les plus récentes, anti-impérialiste, contre le néo-libéralisme, anti-Bush, etc) . Il y a toutes sortes d’hommes et de femmes aux Etats-Unis, il y a des francophiles et des francophobes, et bien d’autres choses encore, comme partout ailleurs. Le pourcentage d’Etats-Uniens francophiles, l’histoire du changement d’appellation des frites, et tous les autres menus détails ayant trait à la France à l’aide desquels le sénateur Obama s’est empressé de saupoudrer ses propos aussitôt débarqué à Paris, toutes ces "niceties" n’ont absolument rien à voir avec les choix du sénateur : tout cela n’est que divertissement et distraction.
 
Laissons là ces diversions et revenons à la seule réalité qui intéresse les élites au pouvoir aux Etats-Unis, la leur, à savoir leurs intérêts économiques et militaires. Tout devient parfaitement clair lorsqu’on se pose la question suivante : où en Europe est-ce que les Etats-Unis ont encore des bases militaires immenses et stratégiques ? En France, ou en Allemagne et en Angleterre ? 

Et qu’on ne se leurre pas là-dessus : si le sénateur de l’Illinois devient président, ces intérêts économiques et militaires deviendront ceux qu’il lui faudra servir, quelles que soient les choses — qui sont d’ailleurs opportunément vagues — qu’il aura bien voulu raconter aux électeurs durant sa campagne pour les séduire à voter démocrate et à continuer de croire à ces représentations théâtrales qu’on appelle élections aux Etats-Unis et dont le but principal est de balloter l’électorat d’un parti à l’autre pour étouffer toute velléité contestataire et toute dissidence.



 


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