• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de krolik

sur Nucléaire en France : La fausse transparence


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

krolik krolik 16 novembre 2008 17:21

@Virgule,

Mais si je suis informé de ce qui se passe dans le domaine marin.
je vous mets ci-après le texte de la présentation de l’expo qui ca se tenir au CNIT à Paris pendant trois jours, une invitation. On peut s’y voir demain. Et Mercredi je suis à l’Ecole Centrale de Nantes pour des aspects énergétiques encore plus surprenants dont il n’est pas parlé ici, et dont je n’ai pas envie de parler pour l’instant.(Et la grève SNCF mercredi !la poisse)

Mais lorsque vous écrivez"Pour ce qui est des micros centrales, là encore vous sous estime leur rendement, nous n’en sommes plus aux dynamos qui fournissaient du 110 volts à bas ampérage, mais à des alternateurs très performant"
Vous montrez bien que vous ne connaissez rien aux problèmes énergétiques. En améliorant la qualité des alternateur on accroît la puissance de quelques fifrelins car les machines électriques sont d’un bon rendement au départ, rien à voir avec le principe de Carnot. Donc si l’on veut améliorer la puissance fournie il faut que la chute d’eau soit plus importante, plus haute, plus de débit.
Et là vous tombez forcement sur une anomalie géographique qui fait de ce point un truc touristique qui tire l’oeil.
Il n’est pas question ou non de l’accord des élus locaux, il s’agit des propriétaires des terrains qui sont privés et des voies d’accès à créer, le syndicat des pêcheurs à la ligne du coin.

Et lorsque vous dîtes :
ces installations peuvent être très discrètes et peu onéreuses et placées hors des terres arables et des sites protégés. Elles permettraient à certaines communes de vendre de l’électricité à leurs voisines et d’en tirer des bénéfices.
Vous nous parlez d’un monde de "bisounours". Vous êtes un peu comme Mr Cabanel qui ne parle que de revendre l’excès aux voisins car il ne s’agira de que gérer la pénurie récurrente !
De plus ces petits réseaux locaux ne pourront pas être couplés au réseau principal, instabilité du réseau, etc... Pascal qui est un intervenant / exploitant nucléaire l’a bien souligné et je suis entièrement d’accord avec lui.

Vous atteignez des "sommets" lorsque vous dîtes :" Depuis longtemps, nous aurions pu produire des voitures moins gourmandes en carburant, mais pour les bénéfices de Elf et compagnie et de leurs actionnaires"
ELF a été absorbé par Total, mais le plus marrant c’est que les profits sont reversés aux actionnaires. Et savez vous quel est l’actionnaire principal de Total, avant l’Etat, et bien c’est la Préfon-retraîte, c’est à dire le fond de pension des fonctionnaires. 
Et là je vous rejoins, il faut réduire les retraites des fonctionnaires ! C’est bien ce que vous proposez.

Et moi d’écrire, ça ne me rapporte pas un sou. Au cas où vous ne le sauriez pas, Anne Lauvergeon d’AREVA -mise en selle par un gouvernement socialiste- est plutôt du genre : "Protégez moi de mes amis, de mes ennemis je m’en charge !" C’est une devise qui peut avoir ses raisons en tous les cas c’est la sienne. 

Mais vous avez vos certitudes dogmatiques et moralisatrice de la "bonne pensée" et vous jetez l’anathème sur toute personne qui pense différemment de vous ! C’est ça être citoyen et prendre soin des autres, beurf..........
@+
 

Les mers et les océans sont une source considérable d’énergie pour les pays et les industriels qui ont la volonté d’en maîtriser les technologies. De nouveaux rapports s’établissent entre les différents acteurs pour aménager les sites d’exploitation et intégrer ces énergies marines dans un mix énergétique renouvelable.

3B Conseils avec le soutien du Syndicat des Energies Renouvelables (SER) et de Comexposium ont préparé un "Espace énergies marines" dans le cadre de la semaine du développement durable de l’Ademe (CNIT - La Défense - cf. l’invitation spéciale "bleue" jointe) : "Planète Bleue".

  1 - L’énergie des vagues et de la Houle – Le Projet Sea REV

L’Europe, est leader mondial dans le développement de dispositifs houlomoteurs.
Fin 2007, on dénombrait 46 projets des énergies de la mer tout confondu (source IEA). Deux techniques sont essentiellement développées.

  • Les colonnes d’eau oscillantes… pas de changement ;
  • Les systèmes à flotteur transforment les vagues en oscillations qui actionnent un piston et produisent ainsi de l’électricité
 En France, le laboratoire en pleine mer, à 15 km du Croisic - Région des Pays de la Loire, le SEM-REV (Site d’Expérimentation en Mer pour la Récupération de l’Energie des Vagues), conçu par Alain Clément CNRS – Ecole centrale de Nantes sera opérationnel dès 2010 pour y tester et mettre au point les prototypes en grandeur nature. SEAREV y sera testé, tout comme les autres systèmes aujourd’hui en développement (PELAMIS, etc..).
 
2 - Les éoliennes en mer

Les éoliennes en mer exploitent des vents plus forts et plus réguliers qu’à terre. Les impacts, visuel et sonore, compte tenu de l’éloignement, n’y ont bien sûr pas de la même importance.

Il faut néanmoins trouver le bon compromis pour gérer la mixité des usages sur cet espace de liberté, assurer la protection d’un milieu fragile. L’objectif est de gérer et de partager des espaces « mer et littoral » entre les usagers traditionnels (pêcheurs, plaisanciers et autres activités civiles ou militaires….) et les activités en devenir comme l’exploitation des énergies marines.

L’accord pour la construction du premier parc éolien français en mer de la " Côte d’Albâtre" a été donné en septembre 2005. Il est réalisé par Enertrag en Seine Maritime, au large de Veulettes sur Mer et de Saint Valéry en Caux à 8 kms des côtes. 21 éoliennes de 5 MW Multibrid 5000 développeront une puissance de 105 MW. Le début de l’exploitation est prévu pour 2009.
 
 
3 – la première hydrolienne sous-marine française : Sabella

 Les projets d’hydroliennes en Europe utilisent les courants de marées. Cette énergie a l’avantage d’être prévisible à long terme et sa proximité avec la côte facilite le raccordement au réseau de distribution électrique terrestre. La France possède le potentiel le plus important après le Royaume-Uni, près des côtes du Cotentin et de la Bretagne.
 
Une hydrolienne s’apparente à une éolienne sous-marine : le courant fait tourner les pales d’une hélice immergée et l’énergie mécanique est transformée en courant électrique. Les hydroliennes sont plus petites que les éoliennes. Une des raisons est la densité de l’eau qui est près de 800 fois supérieure à celle de l’air. Les courants exploités sont de l’ordre de 5 nœuds (environ 2,5 m/s)
 
Sabella, projet labellisé par le Pôle mer Bretagne en 2007 est développé par Hydrohélix, SOFRESID (SAIPEM), In Vivo Environnement, Dourmap avec le concours de : Région Bretagne, Ademe, Conseil général du Finistère, Brest métropole océane et Quimper Communauté. Les premiers essais en mer se sont tenus entre avril et août 2008 dans l’estuaire de l’Odet à Bénodet ; une deuxième campagne est prévue à partir de décembre.
 
Des projets en développement

De grands groupes industriels s’intéressent à cette énergie. EDF a choisi Open Hydro, une technologie irlandaise pour le premier parc d‘hydroliennes qui sera installé en France au large de l’île de Bréhat et Paimpol. EDF est partenaire d’autres projets notamment Seagen (GB), Harvest, Legi – Université de Grenoble financé par l’ANR (France)… Par ailleurs, en Bretagne, le projet Hydro-Gen est en cours de développement avec l’ENIB.
 
 4 – Les autres exposants sont Brest métropole océane, DCNS qui a notamment permis la mise à l’eau de Sabella pour la première campagne d’essais entre avril et août 2008 et qui s’engage dans les néergies marines…

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès