Une petite révision dans vos livres d’histoire concernant le conflit israélo-arabe ne serait pas de trop. Les discussions, elles ont déjà eu lieu maitnes et maintes et maintes fois, les promesses de façade pour la com’, la télé et la bonne conscience de l’Occident complaisant elles ont déjà été faites maintes et maintes et maintes fois et rien, absolument rien n’est jamais arrivé, concrètement - ah, si, un désengagement de Gaza représentant 8000 logements de colons que l’on retire sous les feux des camras émues avec, par derrière et dans le silence des médias (mais de manière conjointe et synchronisée), des ordres de construction illégales de 12 000 logements dans les Territoires Occupés de la Cisjordanie. 

Toute personne un peu sérieuse et un peu renseignée sur le sujet le sait, et en Israël une bonne partie des intellectuels éclairés elles la première à le dire : Israël ne veut pas la paix, surtout pas la paix, surtout pas de partenaire de paix non plus (même quand elle les a elle les nie ou les assassine, quand Arafat revient de toutes ses positions et qu’il se voit proposer l’inacceptable dont on sait très bien qu’il ne l’acceptera pas sous peine d’être lynché par la population à son retour, quand le cheik Yassine se met à la reconnaissance d’Israël dans les frontières de 67 et que, surprise, 2 missiles dans la tête, quand même le Hamas aujourd’hui accepte la création d’un Etat dans les frontières de 67 définies par les résolutions de l’ONU et qu’en cela il se paie le luxe, lui, le monstre terroriste hors de toute morale de toute loi, de coller au plus strict du respect de la loi et du droit international qu’Israël bafoue).

Israël veut la guerre, constante, permanente. Israël veut une radicalsiation des positions palestiniennes et de la rue palestinienne, et Israël veut gagner du temps (par de belles promesses de conférence en conférences qui n’arrivent jamais pendant que la colonisaiton continue) pour, je cite Ariel Sharon "créer des faits", c’est à dire des situations de fait accompli devant lesquelles on prétend ne pas pouvoir faire machine arrière. Israël veut la guerre permanente car l’état de guerre mieux que tout autre permet de continuer à grapiller des territoires et à faire passer sa gloutonnerie territoriale sous couvert de mesure de sécurité, Israel veut une radicalisation de la cause palestinienne pour que jamais elle ne puisse jouir aux yeux du monde (et princiapzelemtnde l’Occident qui le soutien) de la légitimité morale pourtant plus qu’évidente qui lui revient de droit. 

Au fondement du sionisme, il y a un "Grand Israël" qui est au Juif ce que la Grande Allemagne était à l’Allemand. Une promesse et un idéal joli sur le papier qui se transforme en monstre de nationalisme belliqueux et raciste dans les faits. ce "Grand Israël"-là, cet "espace vital" là, il n’a jamais été question d’y renoncer ni d’en céder la moindre parcelle aux Arabes et il n’en est toujours pas question, donc, de discussion il ne peut y avoi - en tout cas avec la machine étatique israélienne même si on peut encore nourrir des espoirs concernant un réveil du peuple israélien manipulés dans ses peurs et ses traumatismes. 

Alors de grâce, du fond d’une ignorance du conflit (que je ne vous reproche pas, chacun a le droti de l’être, mais dans ce cas, la sagesse engage à garder le silence), je vous en prie, ne venez pas nous dispenser vos leçons ni distribuer les bons et les mauvais points, car les leçons, c’est à vous de les prendre.