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Commentaire de Philippe Antonetti

sur Affaire Colonna : la raison d'État en flagrant délit


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Philippe Antonetti 17 février 2009 21:33

Croyez-vous vraiment Didier Vinolas naif à ce point ? Pensez-vous vraiment qu’il ne s’attendait pas aux réactions que son témoignage allait provoqué dans la meute des courtisans ?

- un président qui affirme ne pas avoir lu un courrier et qui reconnait ensuite ne pas l’avoir communiqué à la défense par souci d’honnêteté,

- un avocat général qui n’hésite pas à traiter publiquement un témoin de con "Comment réussir dans la vie quand on est con et pleurnichard ?",

- des contradicteurs essayant de le dénigrer, de le décrédibiliser, de l’humilier (aigri, fragile, dépressif, minable, sous marin socialo, etc.) par tous les moyens,

- des journalistes, qui pour la plupart semblent rassurés que son témoignage soit minimisé,

- un avocat de la partie civile pour lequel travaille le fils de la victime (averti de la teneur de la déposition, rappelons-le) qui semblait avoir avalé une arête de poisson le vendredi soir et a rajeuni de 10 ans le lundi matin, sans parler de l’intervention expresse d’un porte parole de l’Elysée.
Tout ça ressemble fort à l’action concertée d’une meute, non ?
Qui peut croire, dans ces conditions, qu’il aurait été possible à Monsieur Vignolas de parler alors qu’il dépendait encore du ministère de l’intérieur ? Monsieur Vignolas, qui seul a compris que les honneurs sont le plus court chemin vers le déshonneur.


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