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Commentaire de chourave

sur Il n'y a plus de penseurs et de philosophes !


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chourave 9 avril 2009 13:47

La découverte de nouveaux savoirs ne peut se faire sans s’appuyer sur les savoirs existants. On ne peut pas inventer la voiture avant la roue ou le télégraphe avant l’électricité. Cette réflexion triviale laisse penser que la progression des savoirs est exponentielle. Ceci est vrai sous certaines conditions. D’abord il faut que les savoirs existants soient diffusés, une découverte qui resterait secrète ne pourrait bien entendu ne pas servir le progrès. Ensuite il faut une motivation, sans elle, personne n’essaierai de chercher quoi que ce soit. Et puis il faut que les acteurs aient la faculté d’intégrer les connaissances existantes faute de quoi la progression aura du mal à se faire.

Si on regarde l’histoire de l’humanité on voit bien qu’il y a des périodes fastes et d’autres beaucoup moins. La progression est de toute évidence non exponentielle ni même continument croissante. Ce phénomène est explicable d’abord par les événements tels que guerres ou épidémies, l’absence de support de diffusion de l’information. Puis, la culture populaire et la religion, peuvent ne pas favoriser voir réprimer la science.

Ces derniers siècles, on constate que la progression des savoirs est très importante et même si c’est impossible à quantifier le caractère exponentiel semble acquis. Tous les facteurs étaient là, à par quelque guerres très courtes et qui ont été motrice en matière d’innovation. Le livre était la à point nommé pour véhiculer le savoir appuyé depuis peu par l’informatique. Le poids de la religion étant moindre, la science est devenue culture populaire.

Donc toutes les conditions sont là pour que les savoirs progressent .Toutes sauf un et c’est ce qui ramène ç l’article. Et si la masse de connaissance était devenue telle que l’homme n’est plus capable de l’assimiler. Donc plus capable de l’enseigner, plus capable de la comprendre plus capable de la décrire. Dans ce contexte, il ne serait pas surprenant que le nombre de grands savants diminue.


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