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Accueil du site > Tribune Libre > Il n’y a plus de penseurs et de philosophes !

Il n’y a plus de penseurs et de philosophes !

La revue Books d’avril 2009 propose deux tribunes plutôt acides sur l’état de la pensée contemporaine en Allemagne. Les deux auteurs, la quarantaine, déplorent le vide intellectuel actuel et l’absence d’une nouvelle génération capable de remplacer les anciens parmi lesquels Peter Sloterdijk fait figure de jeunot, malgré ses 61 ans. Enquête sur cette étrange situation.

Le verdict paraît terrifiant pour qui jauge une société à l’état de sa pensée. « il n’y a plus, dans ce pays, de penseurs digne de ce nom de moins de 60 ans ». Ainsi s’exprime la romancière de 38 ans Thea Dorn qui poursuit en enfonçant le clou et signalant que parmi les moins de 70 ans, on ne compte que deux figures auxquelles s’ajoutent deux autrichiens qui sont annexés à la littérature allemande comme nous français, récupérons de part le monde des auteurs francophones pour nous glorifier de la bonne santé du roman français. De quels maux souffre la pensée allemande selon Thea Dorn ? « Les intellectuels n’osent plus affirmer avec passion leur vision du monde. Convaincus que tout est relatif, ils ont abandonné le terrain aux bonimenteurs, dont l’Internet et les médias raffolent tant » Ainsi, l’espace public est abandonné aux pantins et bonimenteur alors que la situation sociale impose que les intellectuels interviennent avec un sens critique et une pertinence acérés.

Pourquoi cette situation ? Parce que selon Jürgen Habermas, cité par l’auteure, la nouvelle génération serait immunisée contre l’expérience. Autrement dit, une génération qui n’évolue pas dans un monde lisse, comme on pourrait le penser, mais qui ne se laisse plus ébranler par les événements. Pour le dire autrement, le monde n’est pas lisse, il est agité, fait d’écume, de vagues de fond, mais c’est l’avènement d’une génération de la glisse, celle qui surfe sur les vagues mais ne se risque pas à plonger dessous pour voir ce qui s’y passe. J’aurais tendance à penser que la nouvelle génération est prise dans un flux de formes et d’images, d’affects et de diversions, si bien qu’elle ne cherche pas à creuser avec patience et faire le travail de la taupe, pour reprendre une image de Marx, cette taupe qui patiemment, creuse le chemin pour une pensée accordée à la fureur du monde et non pas la rumeur des infos.

Richard Prest, essayiste et chroniqueur, âgé de 43 ans, n’apprécie pas les propos de sa consoeur Thea Dorn qu’il jauge comme une série de poncifs éculés sur la compétence des anciens et la vénération de moralistes et vieillards « douteux ». Ce n’est pas pour autant qu’il pointe lui aussi un vide de la pensée allemande contemporaine. Il propose un autre point de vue et une autre explication. Les universitaires sont dans une tour d’ivoire or c’est d’eux que doit venir la critique du monde. Prest juge la situation de la France avantageuse, comparée à celle de l’Allemagne où selon lui, le tapage public coexiste avec le repli sur soi des universités. Du coup, les quêtes intellectuelles pratiquées dans les labos et les amphis deviennent des lubies ésotériques et obscures tandis que la lumière de la société ne parvient pas à percer le mur d’enceinte de ces savantes institutions. Les sciences humaines auraient donc renoncé à l’idéal des lumières. Renoncé à éclairer la société. L’idéalisme allemand occupe bien plus de chaires que la recherche d’une éthique pour les temps actuels. La trahison des universitaires allemands résonne comme un atavisme de l’époque impériale ayant précédé la Grande Guerre. Les universitaires avaient des moyens conséquents pour effectuer leurs recherches mais ils ne devaient pas s’impliquer dans les affaires de la société dévolues aux aristocrates, aux grands bourgeois de l’appareil, aux chefs militaires. Cependant, la situation de 2009 n’a pas les mêmes ressorts et c’est de leur propre chef que les universitaires ont démissionné face à l’exigence de penser le social, non sans que les médias les aient quelque peu dégoûté d’intervenir dans ce cirque de pantins et polichinelles de la rumeur et du bavardage.

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Comment se situe la France ? Elle ne manque pas de nouvelles parures intellectuelles haute couture, ni dans les universités, ni les rubriques littéraires des journaux, affirme Precht. Est-ce une plaisanterie ou bien le signe qu’Outre-Rhin, la pensée est franchement sinistrée ? Espérons que ce constat ne porte pas sur les Attali, Onfray et autres Ferry squattant les plateaux de télé pour énoncer des banalités. Pouvons-nous affirmer que la relève est prête et que la nouvelle génération de penseur est en route pour éclairer les Français ? J’ai beau regarder, je ne vois pas grand-chose pointer, à part des tonnes de livres universitaires, oscillant entre la spécialité érudite et l’étude journalistique travestie en pensée sociale. Qui connaît une grosse pointure de la philosophie de moins de 60 ans en France ? Parmi les penseurs qui comptent, tous sont passés dans la force de l’âge. Pierre Legendre, Edgar Morin, Alain Badiou, Régis Debray… Quant à la tranche des 50-60, elle est représentée par d’honnêtes professeurs au Collège de France ou à l’EHESS, mais on ne trouvera guère de pensées radicalement nouvelles. C’est peut-être grâce à ces institutions qu’il existe encore un champ de recherches foisonnant car l’Université française semble bien malade et tous ceux qui la fréquent savent que la devise de l’enseignant-chercheur face à un confrère doué est signée Schopenhauer : « si vous excellez quelque part, eh bien allez exceller ailleurs ! » Et surtout, ajouterais-je, ne vous dispersez pas, ne montrez pas des signes de grande culture, cela ne sied pas à la gent universitaire. Du coup, l’épistémologie se porte mal.

Plus généralement, la pensée française, même si elle est assez développée, souffre de frilosité, d’un manque d’audace. Un même marasme de la « pleutre prudence » semble gagner les intellectuels, les professeurs. Ne pas heurter, fatiguer, déconcerter le lecteur. Les éditeurs, au sein duquel officient nombre de professeur, acceptent ces préceptes de basse civilisation, éditant des livres savants pour étudiants en master, ou alors des livres grand public qui semblent rédigés pour des adultes sortis d’une cours d’école. Oui oui poursuit une synapse, oui oui traque les particules, etc. Que le bon public lettré me condamne mais je ne censurerai pas mon avis sur des livres de Jean-Claude Ameisen ou bien Etienne Klein que je trouve agréables à lire mais sans grand intérêt. La science mérite de l’audace et de la métaphysique. Et contrairement à ce que l’on croit, il existe un public qui se plait à naviguer dans les contrées de l’être, de l’essence et de la lumière. C’est étrange mais les médias semblent jouer lisse en cette époque. Les années 1980 furent plus audacieuses, avec l’effervescence de la pensée systémique, ésotérique, new age, le chaos, l’auto-organisation, le tao de la physique, les champs de formes, les catastrophes de Thom, l’autopoïèse de Varela et j’en passe, du bon, du moins bon et de l’excellent.

Et maintenant, la pensée est devenue comateuse. Le cerveau occupé par les images. Drogué aux vidéos, aux scandales, aux polémiques, au pain et aux jeux. Les intellectuels s’endorment. Même un André Breton tirant avec son pistolet en l’air au milieu du campus ne pourrait réveiller les professeurs et les étudiants de leur docte torpeur. Et si, en reprenant le constat de Thea Dorn, les lecteurs étaient également immunisés, contre le monde mais aussi contre les mots, la pensée subversive ? Il se peut bien que la pensée soit devenue une marchandise et les lecteurs pris au fétichisme de l’auteur, comme le montre le succès des rencontres avec les vedettes de l’écrit. Un auteur veut son gagne-pain et son éditeur aussi. Pourquoi risquer l’audace quand un certain talent permet de produire une pensée que les gens attendent ? Il se peut bien aussi que la pensée exprimée dans les livres soit devenue aussi inutile que l’art au temps de Hegel. La pensée est du passé. L’essentiel est dans l’expérience, la vie, la lumière. Tant pis si la théorie de l’évolution est inachevée ou si la métaphysique a encore un espace à parcourir. Le monde frénétique a tout recouvert et n’a nul besoin d’être éclairé. Il s’éclaire lui-même ou il sombre et nul livre ne pourra désormais infléchir le destin du monde. Il ne reste plus qu’à vivre et apprécier le chemin. Le monde ancien a explosé en deux décennies, 1960 et 1970. Le monde nouveau risque de ne jamais voir le jour. Nous sommes au milieu du gué.


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72 réactions à cet article    


  • fouadraiden fouadraiden 9 avril 2009 09:57

    tjrs aussi pessimiste notre ami. faites comme Agora, changez de formule...


    • LE CHAT LE CHAT 9 avril 2009 10:23

      Des penseurs qui donnent leur avis sur tout , il y en a plein Agoravox !


      • Antoine Diederick 9 avril 2009 14:21

        oui, penser c’est dépenser, trop de livres, trop d’éditeurs, trop de gens qui réfléchissent, trop de tout...

        « carpe diem »


      • Emile Mourey Emile Mourey 9 avril 2009 10:44

        @ Bernard Dugué

        Comme vous le dites, nous sommes au passage d’un gué, ou à un tournant. L’Histoire nous en donne maints exemples, heureusement suivis d’une « Renaissance ». S’il n’y avait pas ce dramatique et funeste changement climatique et cette procréation débridée -conséquence d’interprétations religieuses absurdes - on pourrait espérer.

        Le monde ancien s’est bâti, me semble-t-il, autour de croyances religieuses, quoiqu’on dise, et nos philosophes anciens en ont été influencés, quoiqu’on dise encore, me semble-t-il. Les philosophes vivants que vous citez ont pris leurs distances avec les anciens et m’intéressent davantage. Mais m’intéresse encore plus la pensée philosophique des chercheurs issus du monde scientifique, car c’est peut-être d’eux que viendra la Renaissance que j’appelle de mes voeux (cf. entre autres : Le monde s’est-il créé tout seul ? débat entre personnalités reconnues du monde scientifique,...Joël de Rosnay etc.).


        • srobyl srobyl 9 avril 2009 10:58

          Bernard Dugué, vous mettez l’accent sur un point particulièrement grave, qui passe pour beaucoup peutêtre inaperçu, mais sans doute annonciateur de bien des déconvenues.
           L’incitation à la réflexion, à l’effort, à la persévérance en vue d’obtenir un résultat intéressant mais non immédiat semblent avoir disparu de nos nécessaires utopies. Rien ne m’énerve plus que de voir figurer des consignes telles que « les sujets d’étude doivent en prise directe avec la réalité quotidienne » données par le ministère de l’EN concernant des actions pédagogiques soit-disant destinées à élargir le champ des connaissances ou a ouvrir l’esprit. Avec de telles ambitions on ne risque pas d’éloigner les jeunes de leur préoccupations habituelles concernant le prix de la dernière console de jeux ou de n’importe quel autre gadget à la noix.
          A force d’avoir le « sens du réel », n’en oublie-t-on pas le « sens du possible » ?
          Merci pour cet article. Les optimistes ne sont pas tous mal informés. 


          • JoëlP JoëlP 9 avril 2009 11:50

            La pensée est du passé, dites-vous. La pensée est dépassée. Les vieilles pensées sont toutes chiffonnées, elles attendent un coup de fer à repenser. Pour de nouvelles pensées, il faudra repasser car il n’a a plus de maître à penser... on ne sait donc plus mesurer la pensée. L’EN va d’ailleurs dispenser des dispenses de penser à tous les spécialistes qui se piquent de tout savoir sur un sujet très pointu.

            Patience ! Comme vous dites, monsieur Dugué, on est au milieu du gué. La pensée est passée, ô gué vive la rose, un jour, elle repassera, vive la rose et le lilas.  


            • Daniel Roux Daniel R 9 avril 2009 12:03

              Pour être plus précis, il n’y a plus de penseur publié, ni de philosophe médiatique.

              Il y a une raison, un Président autoritaire et susceptible exerce le pouvoir absolu sur tout et sur tous.

              Aujourd’hui, si vous n’avez pas votre carte UMP, vous n’existez pas dans les médias, vous n’existez pas pour le public, vous n’existez pas tout court.

              Conclusion : Si vous voulez existez, faites comme ces courtisans bien connus : Flattez le Petit Timonier sans vergogne. La philosophie n’y gagnera rien mais au moins vous passerez au 20heures et votre livre sera disponible dans les hypermarchés.


              • ZEN ZEN 9 avril 2009 13:20

                Si, il reste encore Bernard !...


                • ZEN ZEN 9 avril 2009 13:21

                  Où sont les smileys ?...


                  • Antoine Diederick 9 avril 2009 13:24

                    « Tant pis si la théorie de l’évolution est inachevée ou si la métaphysique a encore un espace à parcourir. »

                    alors c’est vrai plus personne ne veut de la métaphysique et le darwinisme euhhh ce n’est qu’une part....

                    en sciences molles 5 modèles épistémologiques qui ne sont pas encore épuisés et ils sont la base de la pensée actuelle quoiqu’un sixième devrait apparaitre.
                     
                    1/ modèles evolutionniste---> catégories - hiérarchie- etc
                    2/ modèle cartésien —>raison - lumière - causalité linéaire
                    3/ modèle de la relativité —> quantas etc
                    4/ modèle structuraliste —> linguistique phonème monèmes tout et partie etc
                    5/ modèles systémique ou cybernétique —> raison circulaire

                    c’est pas les approches qui manquent , ce sont les personnalités...enfin peut-être


                    • Antoine Diederick 9 avril 2009 13:26

                      la métaphysique cela rapporte pas d’argent, c’est bien vrai....c’est cela le malheur smiley


                      • Antoine Diederick 9 avril 2009 13:31

                        Bernard, retour a Bergson et puis n’y pensez plus ..... smiley


                        • chourave 9 avril 2009 13:47

                          La découverte de nouveaux savoirs ne peut se faire sans s’appuyer sur les savoirs existants. On ne peut pas inventer la voiture avant la roue ou le télégraphe avant l’électricité. Cette réflexion triviale laisse penser que la progression des savoirs est exponentielle. Ceci est vrai sous certaines conditions. D’abord il faut que les savoirs existants soient diffusés, une découverte qui resterait secrète ne pourrait bien entendu ne pas servir le progrès. Ensuite il faut une motivation, sans elle, personne n’essaierai de chercher quoi que ce soit. Et puis il faut que les acteurs aient la faculté d’intégrer les connaissances existantes faute de quoi la progression aura du mal à se faire.

                          Si on regarde l’histoire de l’humanité on voit bien qu’il y a des périodes fastes et d’autres beaucoup moins. La progression est de toute évidence non exponentielle ni même continument croissante. Ce phénomène est explicable d’abord par les événements tels que guerres ou épidémies, l’absence de support de diffusion de l’information. Puis, la culture populaire et la religion, peuvent ne pas favoriser voir réprimer la science.

                          Ces derniers siècles, on constate que la progression des savoirs est très importante et même si c’est impossible à quantifier le caractère exponentiel semble acquis. Tous les facteurs étaient là, à par quelque guerres très courtes et qui ont été motrice en matière d’innovation. Le livre était la à point nommé pour véhiculer le savoir appuyé depuis peu par l’informatique. Le poids de la religion étant moindre, la science est devenue culture populaire.

                          Donc toutes les conditions sont là pour que les savoirs progressent .Toutes sauf un et c’est ce qui ramène ç l’article. Et si la masse de connaissance était devenue telle que l’homme n’est plus capable de l’assimiler. Donc plus capable de l’enseigner, plus capable de la comprendre plus capable de la décrire. Dans ce contexte, il ne serait pas surprenant que le nombre de grands savants diminue.


                          • Marianne Marianne 10 avril 2009 22:12

                            « Et si la masse de connaissance était devenue telle que l’homme n’est plus capable de l’assimiler. Donc plus capable de l’enseigner, plus capable de la comprendre plus capable de la décrire », écrivez-vous.

                            Il est certain que l’homme a accumulé et continue d’accumuler une masse d’informations exponentielle. Mais comme l’échange des valeurs marchandes, l’échange des savoirs n’est pas bien partagé entre les acteurs sociaux. Aussi, ce n’est pas à mon avis d’un trop-plein de connaissances dont souffre l’homme mais plutôt d’un manque de partage, d’échanges de ce savoir.

                            Les connaissances scientifiques mériteraient une large diffusion auprès du public. Parmi les nombreuses disciplines scientifiques, l’astrophysique pourrait servir de vecteur pour relier les connaissances scientifiques à l’essence de l’homme, à l’être ici et maintenant et à son devenir. 

                            La connaissance de l’Univers, son histoire, sa composition, sa structure, ses dimensions, les forces qui l’animent, les corps qui l’habitent, les planètes, les nébuleuses, les galaxies, la matière, le vide, l’espace, le temps...(Voir sur ces sujets les livres de Jean-Pierre Luminet, André Brahic, Etienne Klein, Stephen Hawking, John Gribbin), que de sujets passionnants qui pourraient réconcilier les jeunes et les moins jeunes avec la science et opposer la beauté et l’immensité de l’Univers à la promesse des religions et des contes médiatiques.

                            J’ai un jour rencontré un jeune adulte de banlieue paumé - parce qu’ abandonné de tous - qui serra contre son coeur un livre d’astrophysique qu’il promit de lire avec plaisir.

                            Une approche, parmi d’autres possibles qui permettrait de faire réfléchir nos contemporains sur la place de l’homme dans l’Univers (et du coup sur la Terre) et qui pourrait constituer le point de départ d’une nouvelle humanité, où chacun aurait la possibilité d’éprouver l’universel.


                          • chourave 10 avril 2009 23:55

                            Oui bien sur comme vous le dite, la diffusion des savoirs est essentielle pour le progres ; pas seulement scientifique mais aussi littéraire ou artistique. A ce sujet, puisque il est abondament parlé ces derniers temps de la loi HADOPI, il ne faut pas oublier que tous les droits sur la propriétés industrielle et intellectuelle constitue par essence une rétention des connaissances à des fins lucratives qui ne devrait pas exister. Car de plus, la competition entre les chercheurs les poussent à n pas diffuser l’avancement de leur recherche, voire de semer de fausses pistes de peur de voir d’autre retirer les fruits de ce qui en fait en un bien univerrsel. Je ne parlerai pas de peur de me facher des laboratoires phrmaceutique qui refusent de donner leurs droits a des pays du SUD et ceci au prix de milliers de vie humaines. J’arrete la je sens que je vais devenir méchant.


                          • Marianne Marianne 11 avril 2009 16:42

                            Simulation en images (vidéo) des grandes structures de l’Univers ( 09/01/2009) :

                            http://irfu.cea.fr/Sap/Phocea/Vie_des_labos/Ast/ast_visu.php?id_ast=2529


                            La beauté des galaxies spirales :

                            http://www.spacetelescope.org/images/screen/heic0810aa.jpg


                          • manusan 9 avril 2009 13:57

                            La fin du système communisme en a tué beaucoup.


                            • TALL 9 avril 2009 14:35

                              Paradoxalement, on est à l’aube de la + grande Révolution de la Connaissance de toute l’Histoire. Mais on est très peu à le savoir. C’est la mécanisation de l’Intelligence avec un grand « I ». La vraie ...


                              • L'enfoiré L’enfoiré 9 avril 2009 18:07

                                Tall,

                                 Absolument. Ce n’est pas si paradoxale d’ailleurs. Nous n’avons jamais eu en main autant d’outils pour révolutionner le monde. Le numérique ce n’est pas fait uniquement pour compter et pour mettre des points en + ou en - sur les commentaires.
                                 Eu un emoticon, un.... 


                              • Idaho Idaho 9 avril 2009 14:36

                                Pas un mot sur René Girard... non pas qu’il ait été réfuté mais qu’il irrite pour les problèmes qu’il soulève et les réponses qu’il leur apporte. Juste une question de goût, de peur des choses telles qu’elles sont, de désorientation + la relance vigoureuse et scientifique du christianisme. Habermas à la puissance 100 s’il était possible de les comparer. Le christianisme pertinent, surtout, impardonnable.

                                Trop profond, au-delà du politique ; en rester toujours au niveau des réponses « socialement significatives », des boucs émissaires quoi : c’est la faute à ceci ou à cela, ou mieux à celui-ci ou à celui-là !

                                Il n’y a plus de pensée, hors René Girard, car les brumes d’erreurs nées de la seule agitation intellectuelle sont retombées. Le lien avec la source de l’intelligibilité ayant été rompu, on n’est pas allé bien loin.

                                Requiem pour l’orgueil de l’intellectuel de tous les bords.


                                • ZEN ZEN 9 avril 2009 16:58

                                  @ Astus
                                  Merci !Pouvez-vous traduire ?( smiley


                                  • Marsupilami Marsupilami 9 avril 2009 17:03

                                    @ Bernard

                                    Faut que tu te dévoues. Ya une place à prendre, là. Elle est taillée à ta (dé)mesure Agoravoxienne. Et puis mettre la photo de Sartre en illustration de ton article, c’était pas très malin vu le tas de conneries qu’il a raconté dans ses engagements foireux. Un Camus avec un clope désenchanté aurait eu plus de gueule.

                                    • L'enfoiré L’enfoiré 9 avril 2009 17:47

                                      @L’auteur,

                                      Je m’oppose à l’idée du titre. Il y a aujourd’hui bien plus de chance de trouver des philosophes. La pensée sort de l’ombre bien au contraire. Il y a aujourd’hui plus d’écrivains que de lecteurs. Ca c’est une constatation. Ils n’auront pas tous le nom de « philosophe », bien sûr. Mais qu’est-ce que la philosophie ?

                                      Wiki dit « la philosophie peut se présenter comme un savoir totalisant, une réflexion visant une interprétation globale du monde et de l’existence humaine, ou encore comme un questionnement »

                                      Si vous êtes sur ce site citoyen, c’est pour jouer aux billes ou pour réfléchir et essayer de trouver des raisons aux choses ? Internet est une chance, comme à l’extrême, de voir ceux qui se retrouvent sans le travail qui les rendra comme des zombies avec le metro-boulot-dodo.

                                      Comateuse la pensée ? Je crois que vous lisez entre les lignes. Désolé de devoir le constater. Le nom ne fait pas tout. Il englue l’esprit très souvent. 


                                      • L'enfoiré L’enfoiré 9 avril 2009 18:10

                                        @L’auteur,

                                         Je suppose qu’il doit y avoir des raisons de cette pensée derrière ce lien. Un autre smiley emotiqué SVP


                                        • Lediazec Lediazec 9 avril 2009 19:49

                                          Merci monsieur Dugué pour cet article que j’ai lu avec passion.
                                          Il faut être patient avec le temps. Attendons que la pensée cesse d’être un produit, aussi bien chez le créateur que chez le distributeur. Quant aux philosophes du présent, hormis Jean-Luc Delarue, je ne vois guère personne capable de marcher dans les pas d’un Sartre ou (c’est mon préféré) d’un Camus...


                                          • loco 9 avril 2009 20:26

                                            Une remarque entre la roue et l’automobile : la roue a permis l’auto, soit, mais elle a aussi empèché la sustentation magnétique. Si une innovation se construit sur les acquis, elle est aussi leur dépassement, parfois mortel.
                                            Une philo nouvelle (totalement puisque visiblement les efforts d’Onfray pour approcher Nietzche, vivre les héritages vous hérissent), une philo de vie, n’a pas sa place dans cette période de philosophies des justifications
                                            Confort de la roue, qui fait croire naturel de tourner en rond.


                                            • franc 9 avril 2009 20:28

                                              je suis à peu près d’accord avec l’auteur ---------------------------------mais d’un autre côté les temps ont changé ,il est normal que les scientifiques prennent actuellement le pas sur les philosophes et les religieux du moins dans le côté visibilité et reconnaisance ,c’est dans l’ordre historique des choses ,après le règne sans partage de la religion au début de l’histoire humaine avec le mythe pour la connaissance et la force brute pour le pouvoir, émerge après la conscience et la sagesse de l’esprit avec la philosophie ,ensuite vient en continuité et en pratique l’affinement et la matérialisation de cet esprit philosophique par l’esprit scientifique et l’oeuvre de la science en général,enfin le règne de la technologie parachève l’oeuvre de la science et conduit à une libération des moeurs en accord avec la finalité de la conscience philosophique et le sens de l’histoire
                                               
                                              Cependant dans cette période contemporaine où règne en maitre la technique et une technique si avancée et du même coup si dangereuse ,qui sans contrôle et sans conscience risque de mener le monde à sa perte en détruisant la nature et aliénant paradoxalement les hommes au lieu de les libérer,l’importance de la philosophie et même de la religion qui n’est en fait qu’une absolutisation des valeurs universelles et transcendantales et du même coup transcendantes déterminées par la philosophie c’est à dire en fait par la raison

                                              après une période d’éclipse le monde contemporain n’a jamais autant besoin de philosophes pour rassembler toutes les connaissances nombreuses et diverses et éparpiller dans une multitudes de spécialisations qui se cloisonnent en expertises particulières en un système unifié et cohérent pour donner ou redonner un sens collectif et individuel à l’homme qui a perdu quelque peu de son humanité et de sa conscience dans un matélialisme technologique sans frein et sans gouvernail


                                              • franc 9 avril 2009 21:13

                                                et pour en revenir précisément au fait du déficit des philosophes contemporains de grande stature j’en voie quelques raisons dont la principale est la domination de l’idéologie capitaliste et sous sa forme la plus grave celle du capitalisme financier en même temps que l’idéologie qui l’accompagne et la sert ,le démocratisme obscurantiste de masse (et non pas la démocratie des lumières) c’est à dire l’égalitarisme nihiliste qui ne reconnait plus la hiérarchie des valeurs et des compétences ,un égalitarisme vers le bas qui rejette l’excellence et même combat et tue l’intelligence (avec une école qui n’aime pas les premiers de la classe )---------------------ce démocratisme obscurantiste capitaliste produit en grand nombre des individus ignorants et bêtifiants pour faire partie de la masse des clients consommateurs en même temps que des ouvriers travaillant au service des maîtres capitalistes, mais aussi les favorise dans leur médiocrité même en utilisant les bas instincts animaliers de l’homme en proportion de ses penchants égotistes,son amour propre ou son orgueil diabolique,pour évincer ou écarter pour ne pas dire supprimer tous ceux qui peuvent menacer leurs privilèges et leur position de domination ,tous ceux qui peuvent leur faire concurrence en ayant les capacités de les combattre ,c’est à dire tous ceux qui ont un minimumde conscience et de justice ,un minimum de lucidité et d’honnêteté ,une force suffisante d’intelligence et de compétence 

                                                 


                                                • franc 9 avril 2009 21:44

                                                  la démocratie des Lumières respecte la hiérarchie des valeurs et des compétences ,vénère la connaissance et l’intelligence,élève les âmes dans la vérité de la beauté ,porte en héros les travailleurs honnêtes ,les combattants de la justice et de la liberté -------------------------le démocratisme capitaliste des ténèbres pousse dans le nihilisme et les bas instincts niant ou déniant le mal et le bien pour n’adorer que la force brute afin de dominer les autres et l’argent comme valeur suprême afin d’asservir ces autres

                                                  il n’est pas étonnant que dans un système où règne l’idéologie capitaliste du démocratisme obscurantiste ,les gens honnêtes ,justes ,intelligents ou réellement compétents se soient vu écartés,marginalisés ou supprimés tandis que les gens médiocres,malhonnêtes et méchants sont mis sur le piédestal 


                                                  • fhefhe fhefhe 10 avril 2009 03:19

                                                    « Soyez Autodidactes , n’attendez pas que la vie vous donne des leçons » (Stanislaw Jersy Lec.)
                                                     

                                                    « Nous sommes Peu à penser Trop , et Trop à penser Peu » (Françoise Sagan)

                                                    Quant à moi je « Pense » que le plus difficile dans la Vie « C’est d’être Seul avec Soi-Même...en cherchant la Vérité de Son Origine »

                                                    Cette quête vaut Tous les LIVRES des Grands Penseurs d’Hier et d’Aujourd’hui....


                                                    • Bois-Guisbert 10 avril 2009 09:31

                                                      S’il n’y a plus de penseurs, c’est que ceux dont ce serait la vocation perçoivent la faillite des Lumières, ce que personne n’ose proclamer, comme fit Nietzsche avec la mort de Dieu.

                                                      Les philosophes issus du « progressisme » sont comme ces ivrognes qui diffèrent le pas du sevrage, parce qu’ils redoutent plus que tout un « après l’alcool » qui leur est inconcevable...


                                                      • werther_original werther_original 24 mai 2009 02:13

                                                        Bois-guibert , je vous suis sur cette voie.


                                                      • Marianne Marianne 10 avril 2009 09:33

                                                        Peut-être faut-il aller voir du côté d’Alain Badiou (« De quoi Sarkozy est-il le nom ») et à paraître prochainement : « L’hypothèse communiste » et de Slavoj Zizek, philosophe et psychanalyste slovène qui se propose de repenser le communisme à l’aune de l’histoire et du temps présent.

                                                        « Faut-il se résoudre à ce que la démocratie ne voit qu’une collection d’individus, unis par les seules valeurs marchandes ? La capacité de prendre des décisions collectives pour infléchir le cours des choses a-t-elle été anéantie avec la foi dans la Vérité, qu’incarna Robespierre »l’Incorruptible«  ?

                                                        Extrait du synopsis de son ouvrage »Robespierre entre vertu et terreur", Ed. Stock, 2007.

                                                        Sur ces philosophes, voir l’article du Nouvel Obs. :

                                                        http://bibliobs.nouvelobs.com/20090316/11321/marx-contre-attaque


                                                        • Daniel Topper 10 avril 2009 10:30

                                                          En écoutant hier dans l’émission de Frédéric Taddéi les paroles du penseur du moment (qui se veut penseur de l’événement), je me suis dit qu’effectivement la pensée actuelle avait bien du mal. Quelle caricature !


                                                          • Marianne Marianne 11 avril 2009 17:23

                                                            Ainsi chacun pourra juger...

                                                            L’interview d’Alain Badiou par Frédéric Taddei sur le plateau de « Ce soir ou jamais » : 

                                                            http://www.dailymotion.com/video/x8xpkw_alain-badiou-lhypothese-communiste_news


                                                          • Daniel Topper 10 avril 2009 11:51

                                                            ... comme un intellectuel qui ne réfléchit pas vraiment peut faire marcher les imbéciles."


                                                            • Marianne Marianne 10 avril 2009 13:25

                                                              Je suis d’accord avec vous. A certains moments cet interview de Badiou parTaddeï tenait un peu de la caricature. Par exemple, la réponse laconique, le oui de Badiou lorsque Taddeï lui demande si le clip des rappeurs résume sa pensée philosophique, aurait mérité un développement. Je ne suis pas sûre que la forme choisie - 20 minutes d’interview sans contradicteur - était la plus adéquate.

                                                              Cependant des choses importantes ont été dîtes comme par exemple sur la violence des rapports sociaux à l’entreprise notamment et sur la difficulté qu’ont les gens - pas seulement les intellectuels - à s’abstraire un temps de cette réalité pour en penser, en rêver une autre qui ne soit plus soumise aux valeurs de la concurrence et de la compétition entre les êtres mais qui imagine la mise en commun, l’élaboration collective, la solidarité comme des facteurs d’un mieux-être à la fois individuel et sociétal...




                                                            • Daniel Topper 10 avril 2009 14:44

                                                              Oui, ou comme vouloir sauver le communisme en affirmant que l’on peut retrouver son idée par exemple chez Platon est assez douteux. Badiou doit savoir que le projet platonicien a quelque chose de totalitaire. Alors à quoi joue-t-il ?


                                                              • franc 10 avril 2009 14:52

                                                                Je ne pense pas Bois-Guibert que ce soit les Lumières qui soit la cause fondamentale de la décadence actuelle ---------------la démocratie issue des Lumières se devait être une démocratie qui respecte la hiérarchie des valeurs et des compétences et la vénérations des valeurs absolue platonicienne du Vrai ,du Juste et du Beau et de la vertu en général en conformité avec l’exigence de la Raison qui est le maitre d’oeuvre des Lumières,d’ailleurs dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789,il est stipulé explicitement qu’il ne doit se faire aucune discrimination sinon que de prendre en compte la COMPETENCE,et cela a bien réussi au 18è et 19 è siècle puisqu’alors la France comme les autres grandes nations européennes ont dominé le monde non seulement par sa science et technique mais encore par sa culture et sa philosophie ,c’était ce qu’on appelle le modernisme progressiste triomphant,les écoles d’excellence étaient en place avec une rigoureuse sélection qui produisirent des élites de grands talents ,même la morale dite la morale laïque était enseignée et la discipline régnait à l’école de Jules Ferry ,en france la sélection par les mathématiques qui est la plus objective pour mesuer l’intelligence et la plus performante donnait à la France un grand aura et un grand prestige en matière de science et de technique ainsi que pour la littérature------------------------malheureusement toute cette sélection rigoureuse et cette école exigente d’excellence ont été abandonnées au profit d’un égalitarisme vers le bas et un démocratisme obscurante capitaliste anti-lumières de masse au 20è siècle,ce qui causa la décadence occidentale actuelle 


                                                                • franc 10 avril 2009 15:45

                                                                  Il ne faut pas confondre le modernisme rationaliste des Lumières avec le POST-modernisme irrationaliste contemporain dénoncé par Sokal et Bricmont dans le livre IMPOSTURES INTELLECTUELLES-----------------------------la propagande de l’idéologie irrationaliste rétrograde post-moderne par l’intermédiaire des médias capitalistes accusait le modernisme rationaliste progressiste d’être la cause du désenchantement du monde surtout dans les années 80 où le capitalisme et en particulier le capitalisme financier régnait en maitre absolu------------------------on a vu très vite qui était la cause véritable de ce désenchantement et de cette décadence,le capitalisme mondialiste en association avec l’intégrisme religieux obscurantiste en particulier islamiste qui détruisirent la paix et la prospérité mondiale les uns par l’argent mafieux les autres par les bombes kamikazes ,tous deux terroristes sous l’adoration diabolique du Veau d’Or et de l’Ego pour la destruction de l’humain et de la nature dans la même haine du communisme et du socialisme

                                                                  ce n’est pas le modernisme rationaliste socialiste et progressiste qui est la cause du désenchantement du monde mais le post-modernisme irrationaliste capitaliste et intégriste qui en est la véritable cause de ce désenchantement en déployant une idéologie obscures d’abêtissement de masse et une propagande mensongère sans pareil dans l’histoire de l’humanité en proportion avec leur puissance et leur arrogance

                                                                  En France ce travail de sape et d’abêtissement de la part du capitalisme mondialiste a été particulièrement efficace--------------tous les structures qui faisaient la grandeur et le prestige de la France ont été détruites ,complètement mises à sac ,livrées pieds et poings liés aux forces capitalistes sauvages mondialistes,l’Etat,l’Ecole,les Partis politiques,la Medecine ,les Associations humanitaires religieuses ou laïques 


                                                                  • franc 10 avril 2009 16:38

                                                                    A partir de ce constat ,une révolution s’impose ,--------------il faut remettre à l’honneur la pensée philosophique des Lumières et du modernisme rationaliste et progressiste qui a fait ses preuves contre les pensées irrationalistes et obscurantistes du portmodernisme capitaliste qui oeuvrent pour l’abêtissement et l’abrutissement général du peuple afin de l’exploiter sans vergogne --------------------------------remettre à l’honneur l’école de l’excellence dans tous les domaines avec une sélection rigoureuse en particulier par les mathématiques qui est la plus objective et la plus performante ,il faut se rappeler que sur le fronton de l’académie de Platon est marqué « Nul n’entre ici s’il nest géomètre »,car la mathématique est une discipline de rigueur et d’humilité ,on ne peut pas mentir avec les mathématiques,la valeur se juge en toute vérité ,et il faut beaucoup d’intuition et de logique pour exceller et cela sert à toutes les disciplines y compris littéraires---------et il faut donc redonner la valeur aux diplômes ,la sélection rigoureuse ne se fera pas en empêchant l’accès libre à l’université pour tous ceux qui ont le baccalauréat mais en rehaussant la difficulté des examens et en particulier du bac ,il y aura beaucoup moins de diplômés en général et de bacheliers en particulier et moins d’étudiants dans les hautes études,par contre tous les élèves et étudiant auront un diplôme professionnel ,un certificat d’aptitude à un métier,----------------pas 80% mais 20% de bacheliers et 100% de métier


                                                                    • franc 10 avril 2009 17:42

                                                                      et Badiou a parfaitement raison de rappeler que l’idée du communisme a déjà été formulée par Platon,et le projet platonicien est effectivement totalitaire mais dans le bon sens du terme ,un système total fondé par la raison universelle pour diriger l’humanité vers le progrès et la liberté dans la justice et la vérité en élevant l’âme humaine vers « l’immense mer du beau » (d’après le triptyque ou trinité platonicienne du Vrai,du Juste et du Beau,et il n’y a pas de plus hautes valeurs que ces valeurs comme l’affirme Simone Weil et Kant)-----------ce projet platonicien, unique , universel et intemporel,est incontournable

                                                                      bien sûr la propagande capitaliste mondialiste emploie tous les moyens possibles et imaginables pour dénigrer et discréditer ce système total de libération humaine qui fait obstacle en étant son ennemi irréductible et implaccable au système capitaliste lui aussi total d’aliénation humaine,en le qualifiant d’« horrible dictature totalitaire » comme si le totalitarisme ou la dictature est une chose mauvaise en soi et en toute circonstance 

                                                                      Non,il y a dictature et dictaure ,et totalitarisme et totalitarisme 

                                                                      la dictature de la raison n’est pas la dictature de la déraison------------le totalitarisme platonicien n’est pas le totalitarisme capitaliste 

                                                                      si vous ne voulez pas de la dictature de la raison alors vous aurez la tyrannie de la déraison------------------si vous refusez la dictature de la vérité vous aurez la tyrannie du mensonge 

                                                                      Dictature en soi n’est pas tyrannie en soi


                                                                      • Bois-Guisbert 10 avril 2009 23:26

                                                                        Je ne peux pas vous suivre, franc, parce que j’ai la conviction, et la vie au quotidien le démontre, que l’homme n’est en rien programmé pour se gouverner par la raison. L’homme est un être foncièrement affectif dont la quasi totalité des décisions est orientée par un ou plusieurs sentiments.


                                                                        En outre, c’est la dictature de la raison qui est à l’origine des massacres perpétrés par la République, des cent millions de morts du communisme et, sous une forme à peine différente, des vingt millions de morts du nazisme, pour ne pas parler de Pol et Pot et autres détaillants du rationalisme exacerbé qui, à l’instar de Robespierre, de Lénine-Staline, Hitler et Mao, pensaient que le bonheur de la partie de l’humanité qu’ils incarnaient passait, par la liquidation physique d’une autre partie de l’humanité.


                                                                        « Platon,et le projet platonicien est effectivement totalitaire mais dans le bon sens du terme ,un système total fondé par la raison universelle... »


                                                                        Platon est un Athénien qui raisonne en Athénien pour des Athéniens, c’est-à-dire pour un peuple culturellement, mentalement, psychologiquement et intellectuellement homogène. Croire qu’on peut transposer son discours à cet hétéroclite foutoir qu’est l’humanité est une phénoménale illusion.


                                                                        Je ne sais pas ce que Simone Weil a dit du triptyque platonicien, mais je doute qu’elle ait sérieusement songé à l’étendre à des hindouistes, à des shintoïstes, à des animistes africains, à des salafites et à des adeptes du vaudou haïtien ! Ce serait de l’ethnocentrisme – et du plus stupide – à l’état pur. L’humanité est un concept abstrait et. A partir de là, il n’existe rien d’universel dans le domaine des idées !


                                                                        Quant à la France bourgeoise du XIXe siècle que vous exaltez, elle a puisé son dynamisme dans ses propres références, qui étaient au moins aussi cléricales que laïques, et elle était foncièrement antidémocrate, mais aussi raciste, comme le démontre Jules Ferry lorsqu’il parle des devoirs des peuples supérieurs à l’égard des peuples inférieurs.

                                                                        Nous sommes on ne peut plus loin d’une déclaration universelle des droits de l’homme ! Comme quoi les bourgeois du XIXe étaient beaucoup plus réalistes que nous.

                                                                         


                                                                      • Daniel Topper 11 avril 2009 14:59

                                                                        Je ne savais pas qu’il y avait un bon sens totalitaire... Plus sérieusement, on ne peut pas comprendre Platon, sans comprendre que sa philiosophie est de part en part une épistémologie. Ainsi après avoir rejeté le champ du politique comme le domaine d’application des sophistes, il en recherchera le fondement rationnel. Or on ne peut pas viser le politique avec une vision théorique parce qu’il relève du savoir pratique, le seul capable de pouvoir articuler le singulier et le pluriel, articulation qui reste le défi du politique et échappe non pas au raisonnable mais bien au rationnel.


                                                                        • Marianne Marianne 11 avril 2009 17:34

                                                                          Bernard Dugué, parmi les penseurs que vous citez dans votre article vous oubliez Noam Chomsky...

                                                                          http://fr.wikipedia.org/wiki/Noam_Chomsky

                                                                          Et Jean Bricmont...

                                                                          http://www.monde-diplomatique.fr/2007/08/BRICMONT/15051


                                                                        • franc 11 avril 2009 17:31

                                                                          mr Topper si vous ne saviez pas qu’il y avait un bon sens totalitaire maintenant vous le savez----------------------------et puis conformément à votre philosophie du sens pratique irrationnel vous ne réféchissez pas assez car emporté par votre affect qui ne vous a pas laissé tourner 7 fois votre langue avant de parler vous vous précipitez à dire des énormités pour ne pas dire des imbécilités en disant que le politique ne peut que relever du savoir pratique et non d’une théorie rationnelle ,qu’il échappe au rationnel et non pas au raisonnable ---------------parce que pour vous peut-être la pratique n’a rien à voir avec la logique et que le raisonnable s’oppose au rationnel de sorte que lorsque vous agissez en pratique vous agissez de manière illogique et lorsque vous vous comportez raisonnablement vous vous comportez irrationnellement c’est à dire de manière folle et insensée comme un malade mental--------------et comment faites vous lorsque vous marchez dans la rue ou conduisez une voiture en utilisant que votre affect et non pas votre raison----------vraiment j’aurais peur d’être à côté de vous et pour le bien public il serait préférable que vous soyez suivi de près par une instance psychiatrique


                                                                          • franc 11 avril 2009 17:43

                                                                            Certes l’homme est foncièrement affectif mais l’homme aussi est foncièrement rationnel et c’est ce qui le différencie de l’animal qui n’agit que par l’affect instinctif--------------------------et d’ailleurs même l’affect est gouverné par une certaine rationalité ,c’est là le fondement de la psychologie en tant que science ,Freud a fait un grand pas à la connaissance humaine en s’attaquant au domaine de l’inconscient qui jusque là était considéré comme irrationnel et démoniaque ,le vaste champ du psychisme s’ouvrait au champ de la science et ce fut une grande victoire pour la pensée rationaliste


                                                                            • franc 11 avril 2009 18:37

                                                                              mais les animaux eux-mêmes dirigés par une certaine forme de rationalité certe de degré inférieur à celle de l’homme mais une rationalité quand même, la rationalité animalière instinctive qui d’ailleurs fait partie aussi de l’instinct humain car l’homme aussi est un animal même s’il est plus qu’un animal-----------les animaux tuent pour manger et lorsqu’un chien subitement mord un enfant jusqu’à le tuer il se comporte apparemment de manière irrationnelle et il est abattu,mais on pourrait chercher la cause de ce comportement irrationnel et c’est la mission de la science que de trouver l’explication du phénomène car la cause existe indubitablement même si on ne la connait pas actuellement ------on confond souvent l’inconnu avec l’irrationnel--------------l e végétal et le minéral aussi est sous l’emprise d’une rationalité de sorte que l’univers tout entier est sous l’emprise d’une rationalité ,tous les mouvements des êtres et des choses sont soumis à la loi de la nécessité universelle ------------------les anciens philosophes grecs désignaient l’auteur de cette loi universelle de la nécessité le LOGOS--------------et même les pythagoriciens disaient que « tout est nombre » qu’il faut traduire en langage moderne que tout est mathématique ce qui rejoint Galilée « la nature est écrite en langage mathématique »----et j’irais encore plus loin Dieu lui-même parle en langage mathématique en créant le monde (théorie de la connaissance et fondement de la théologie)

                                                                              quant à la sempiternelle idée éculée que la dictature de la raison serait à l’origine de tous les massacres et les génocides en tout temps et en tout lieu ,des cents millions de morts du communisme et des vingt millions de morts du nazisme en passant par les massacres des révolutionnaires ,de Robespierre et de la République ,j’aurais plutôt tendance à désigner comme auteur de ces folies meurtrières à la tyrannie de la déraison ou encore à l’oeuvre maléfique du capitalisme qui investit tous les champs et se faufile comme la vermine partout y compris dans les choses les plus sacrées--------------sans compter l’oeuvre de la propagande capitaliste elle-même ivre de sa puissance et de son arrogance


                                                                              • franc 11 avril 2009 19:23

                                                                                Et quand Platon parle aux athéniens ,il parle à un peuple homogène spécifique ,et cela ne peut être transposé du but en blanc et immédiatement à un hétéroclite foutoir universel qu’est l’humanité actuelle ,en cela je suis à peu près ou presque d’accord  ;cependant cela ne contredit nullement le message universel et intemporel du projet platonicien-----------car on peut dire que chaque peuple peut porter ce projet platonicien comme idéal et que dans la pratique chacun trouve le chemin ou la voie particulier,la manière et le rythme qui lui correspond selon sa spécificité et sa nature propre ---------------car ce projet politique idéal,il va s’en dire qu’il ne peut être entièrement réalisé dans un pays et encore moins dans le monde entier immédiatement sans heurts et sans obstacles ,sans difficultés ----------------prendre conscience de l’idéal c’est aussi et en même temps prendre conscience de la distance entre cet idéal et la réalité concrète ------et si l’idéal est d’une hauteur absolue ,la distance aussi est d’une longueur absolu ,c’est la distance entre ce qui est parfait ,l’idéal absolu transcendantale et ce qui est imparfait ,la nature humaine immanente ,en un temps et un lieu de l’histoire --------------------cette distance est la subtance même de l’Histoire et qui est donc infini mais l’on peut se rassurer avec Hegel disant que l’Histoire elle-même est conduite par la Raison elle-même et que Celle-ci a déjà déterminé toutes les Révolutions


                                                                                • franc 11 avril 2009 20:02

                                                                                  Quant à Simone Weil et le triptyque platonicien ,effectivement elle a dit que les valeurs absolue du Vrai ,du juste et du Beau sont les valeurs les plus hautes et qu’il ne fallait pas en chercher d’autres pour vénérer-------------et mieux que ça elle a dit aussi que c’est Platon qui a vu et su et déterminer mieux que tout autre la nature divine en disant que Dieu est le Bien et que le Bien se décline en la trinité du Vrai du Juste et du Beau --------mais encore que la culture humaine a atteint son apogée dans la culture grecque et que depuis ce miracle grec l’humanité n’a fait que se dégrader à chaque oscillation--------------la Renaissance européenne n’est qu’un pâle reflet de cette culture grecque

                                                                                  et pour les différentes religions et croyances et mythes elle pensait comme Mircéa Eliade qu’un fond et un sens commun


                                                                                  • franc 11 avril 2009 20:23

                                                                                    Simone Weil a analysé les différents mythes religieux aussi bien que profanes comme les contes de fée et a soustrait un fil conducteur commun ,un sens commun à travers les formes apparentes variées et multiples,et ainsi par exemple trouve que le concept christique ou christ se déploie dans les différentes déclinaisons et incarnations telles que Appolon, Krisna ,Osiris,Bouddha,le Juste de la République de Platon etc---de même que le grand historien des religions Mircea Eliade dans son oeuvre monumentale « l’histoire des religions et des croyance » qui pense même que l’humanisme athée est une forme de religion et la plus récente avec ses divinités sécularisées telles que ces valeurs universelles et absolues ,Liberté,Egalité,Fraternité,Vérité,Justice ,Beauté,Homme,Raison,etc --------------il est à remarquer que les divinités païennes antiques ne sont que des personifications et représentations matérielles de ces valeurs absolue -------et même l’animisme africain se comprend rationellement avec l’idée de l’équivalence de la matière et de l’esprit dans la théorie de la connaissance ,la matière n’est que la projection isomorphique transcendentale de l’Esprit (pyrrhonisme)


                                                                                    • Pierre 11 avril 2009 20:35

                                                                                      Voici un peu de lecture pour Bernard et dame Thea Dorn. Ces textes émanent tous de la main d’un philosophe allemand qui n’a pas encore cinquante ans. Ils devraient occuper Bernard et Dorn pendant les dix prochaines années.

                                                                                       

                                                                                      Le philosophe allemand en question, c’est Vittorio Hösle, né en 1960. Il est actuellement Professeur de Philosophie à l’University of Notre Dame, aux Etats-Unis. En 2004-05, il a été membre de l’Institute for Advanced Study à Princeton, Etats-Unis.


                                                                                      Parmi ces écrits on trouvera :

                                                                                      Wahrheit und Geschichte. Studien zur Struktur der Philosophiegeschichte unter paradigmatischer Analyse der Entwicklung von Parmenides bis Platon, Frommann-Holzboog, Stuttgart-Bad Cannstatt ,1984

                                                                                      Hegels System. Der Idealismus der Subjectivitat und das Problem der Intersujektivitat, 2 vol., Felix Meiner Verlag, Hambourg, 1987  (traduit en coréen et en portugais)

                                                                                      Die Krise der Gegenwart und die Verantwortung der Philosophie, Transzendentalpragmatik, Letztbegründung, Ethik, C.H.Beck Verlag, Munich, 1990  

                                                                                      Traduction française : La crise du temps présent et la responsabilité de la philosophie, Editions Théétète, Nîmes, 2004

                                                                                       

                                                                                       

                                                                                      Giambattista Vico, Prinzipien einer neuen Wissenschaft über die gemeinsame Natur der Völker, traduit par V. Hösle et Ch. Jermann, avec annotations de Ch. Jermann, et introduction intitulée „Vico und die Idee der Kulturwissenschaft“ de V. Hösle (pages  xxxi-ccxciii), Felix Meiner Verlag, Hambourg, 1990, 2 vol.

                                                                                       

                                                                                      Philosophie der ökologischen Krise. Moskauer Vorträge, C.H.Beck Verlag, Munich, 1991

                                                                                      Ce livre vient d’être traduit en français, la traduction sera publiée aux Editions Wildproject, Paris, 2009

                                                                                       

                                                                                      Praktische Philosophie in der modernen Welt, C.H.Beck Verlag, Munich, 1992

                                                                                       

                                                                                       

                                                                                      « Soll Entwicklung sein ? Und wenn ja, welche Entwicklung ? », premier chapitre de : Entwicklung mit menschlichem Antlitz. Die Dritte und die Erste Welt im Dialog, sous la direction de K.Leisinger und V.Hösle, C.H.Beck Verlag, Munich, 1995

                                                                                       

                                                                                      Philosophiegeschichte und objektiver Idealismus, C.H.Beck Verlag, Munich, 1996

                                                                                       

                                                                                       

                                                                                      Correspondance avec Nora K., Das Café der toten Philosophen. Ein philosophischer Briefwechsel für Kinder und Erwachsene, C.H.Beck Verlag, Munich 1996, 21996, 31997 ; Taschenbuchausgabe 1998, 22001

                                                                                      (ouvrage traduit en treize langues)

                                                                                       

                                                                                      Moral und Politik Grundlagen einer Politischen Ethik für das 21. Jahrhundert, C.H.Beck Verlag, Munich, 1997

                                                                                      (traduit en anglais)

                                                                                      Objective Idealism, Ethics and Politics, University of Notre Dame Press, Notre Dame (Etats-Unis) 1998 ; St. Augustine’s Press, South Bend (Etats-Unis), 1998

                                                                                       

                                                                                      Die Philosophie und die Wissenschaften, C.H.Beck Verlag, Munich, 1999

                                                                                       

                                                                                      En collaboration avec Christian Illies, Darwin, Herder, Freiburg/Basel/Wien 1999 (=Spektrum 4760) ; et C.C.Buchner, Bamberg, 2005

                                                                                       

                                                                                      Die Aufgaben der Philosophie heute, sous la direction de V.Hösle, P.Koslowski, et R.Schenk, Passagen Verlag, Vienne, 1999

                                                                                       

                                                                                      L’idéalisme objectif, Les Editions du Cerf : Paris 2001

                                                                                       

                                                                                      Nachhaltigkeit in der Ökologie. Wege in eine zukunftsfähige Welt, sous la direction de L. Di Blasi, B.Goebel et V.Hösle, C.H.Beck Verlag, Munich, 2001

                                                                                      Philosophie und Öffentlichkeit, Königshausen&Neumann, Würzburg, 2003

                                                                                       

                                                                                      Darwinism and Philosophy, sous la direction de V. Hösle et Christian Illies, University of Notre Dame Press, Notre Dame, 2005

                                                                                       

                                                                                      Der philosophische Dialog, C.H.Beck Verlag, Munich, 2006

                                                                                       

                                                                                      Die Rangordnung der drei griechischen Tragiker. Ein Problem aus der Geschichte der Ästhetik als Lackmustest ästhetischer Theorien, Schwabe, Bâle, 2009

                                                                                       

                                                                                      A ce jour, Vittorio Hösle a également publié 127 articles. Le lecteur intéressé en trouvera une liste complète à l’adresse suivante :

                                                                                       

                                                                                      http://nd.edu/ vhosle/cvitaede.doc

                                                                                       

                                                                                      Bonne lecture à tous et à toutes ! Vous ne serez pas déçus, je le garantis.


                                                                                      • Pierre 11 avril 2009 20:42

                                                                                        Voici un peu de lecture pour Bernard et dame Thea Dorn. Ces textes émanent tous de la main d’un philosophe allemand qui n’a pas encore cinquante ans. Ils devraient occuper Bernard et Dorn pendant les dix prochaines années.

                                                                                         

                                                                                        Le philosophe allemand en question, c’est Vittorio Hösle, né en 1960. Il est actuellement Professeur de Philosophie à l’University of Notre Dame, aux Etats-Unis. En 2004-05, il fut membre de l’Institute for Advanced Study à Princeton, Etats-Unis.


                                                                                        Parmi ses écrits on trouvera :

                                                                                        Wahrheit und Geschichte. Studien zur Struktur der Philosophiegeschichte unter paradigmatischer Analyse der Entwicklung von Parmenides bis Platon, Frommann-Holzboog, Stuttgart-Bad Cannstatt ,1984

                                                                                        Hegels System. Der Idealismus der Subjectivitat und das Problem der Intersujektivitat, 2 vol., Felix Meiner Verlag, Hambourg, 1987  
                                                                                        (traduit en coréen et en portugais)

                                                                                        Die Krise der Gegenwart und die Verantwortung der Philosophie, Transzendentalpragmatik, Letztbegründung, Ethik, C.H.Beck Verlag, Munich, 1990  

                                                                                        Traduction française : La crise du temps présent et la responsabilité de la philosophie, Editions Théétète, Nîmes, 2004

                                                                                         

                                                                                         

                                                                                        Giambattista Vico, Prinzipien einer neuen Wissenschaft über die gemeinsame Natur der Völker, traduit par V. Hösle et Ch. Jermann, avec annotations de Ch. Jermann, et introduction intitulée „Vico und die Idee der Kulturwissenschaft“ de V. Hösle (pages  xxxi-ccxciii), Felix Meiner Verlag, Hambourg, 1990, 2 vol.

                                                                                         

                                                                                        Philosophie der ökologischen Krise. Moskauer Vorträge, C.H.Beck Verlag, Munich, 1991

                                                                                        (vient d’être traduit en français, la traduction sera publiée aux Editions Wildproject, Paris, 2009)

                                                                                         

                                                                                        Praktische Philosophie in der modernen Welt, C.H.Beck Verlag, Munich, 1992

                                                                                         

                                                                                        « Soll Entwicklung sein ? Und wenn ja, welche Entwicklung ? », premier chapitre de : Entwicklung mit menschlichem Antlitz. Die Dritte und die Erste Welt im Dialog, sous la direction de K.Leisinger et V.Hösle, C.H.Beck Verlag, Munich, 1995

                                                                                         

                                                                                        Philosophiegeschichte und objektiver Idealismus, C.H.Beck Verlag, Munich, 1996

                                                                                         

                                                                                        Correspondance avec Nora K., Das Café der toten Philosophen. Ein philosophischer Briefwechsel für Kinder und Erwachsene, C.H.Beck Verlag, Munich 1996, 21996, 31997 ; Taschenbuchausgabe 1998, 22001

                                                                                        (traduit en treize langues)

                                                                                         

                                                                                        Moral und Politik Grundlagen einer Politischen Ethik für das 21. Jahrhundert, C.H.Beck Verlag, Munich, 1997

                                                                                        (traduit en anglais)

                                                                                        Objective Idealism, Ethics and Politics, University of Notre Dame Press, Notre Dame (Etats-Unis) 1998 ; St. Augustine’s Press, South Bend (Etats-Unis), 1998

                                                                                         

                                                                                        Die Philosophie und die Wissenschaften, C.H.Beck Verlag, Munich, 1999

                                                                                         

                                                                                        En collaboration avec Christian Illies, Darwin, Herder, Freiburg/Basel/Wien 1999 (=Spektrum 4760) ; et C.C.Buchner, Bamberg, 2005

                                                                                         

                                                                                        Die Aufgaben der Philosophie heute, sous la direction de V.Hösle, P.Koslowski, et R.Schenk, Passagen Verlag, Vienne, 1999

                                                                                         

                                                                                        L’idéalisme objectif, Les Editions du Cerf : Paris 2001

                                                                                         

                                                                                        Nachhaltigkeit in der Ökologie. Wege in eine zukunftsfähige Welt, sous la direction de L. Di Blasi, B.Goebel et V.Hösle, C.H.Beck Verlag, Munich, 2001

                                                                                        Philosophie und Öffentlichkeit, Königshausen&Neumann, Würzburg, 2003

                                                                                         

                                                                                        Darwinism and Philosophy, sous la direction de V. Hösle et Christian Illies, University of Notre Dame Press, Notre Dame (Etats-Unis), 2005

                                                                                         

                                                                                        Der philosophische Dialog, C.H.Beck Verlag, Munich, 2006

                                                                                         

                                                                                        Die Rangordnung der drei griechischen Tragiker. Ein Problem aus der Geschichte der Ästhetik als Lackmustest ästhetischer Theorien, Schwabe, Bâle, 2009

                                                                                         

                                                                                        A ce jour, Vittorio Hösle a également publié 127 articles. Le lecteur intéressé en trouvera une liste complète à l’adresse suivante :

                                                                                         

                                                                                        http://nd.edu/ vhosle/cvitaede.doc

                                                                                         

                                                                                        Bonne lecture à tous et à toutes ! Vous ne serez pas déçus, je le garantis.


                                                                                        • Pierre 11 avril 2009 20:45

                                                                                          Voici un peu de lecture pour Bernard et dame Thea Dorn. Ces textes émanent tous de la main d’un philosophe allemand qui n’a pas encore cinquante ans. Ils devraient occuper Bernard et Dorn pendant les dix prochaines années.

                                                                                           

                                                                                          Le philosophe allemand en question, c’est Vittorio Hösle, né en 1960. Il est actuellement Professeur de Philosophie à l’University of Notre Dame, aux Etats-Unis. En 2004-05, il fut membre de l’Institute for Advanced Study à Princeton, Etats-Unis.


                                                                                          A ce jour, Vittorio Hösle a également publié 33 livres et 127 articles. Le lecteur intéressé en trouvera une liste complète à l’adresse suivante :


                                                                                          http://nd.edu/ vhosle/cvitaede.doc

                                                                                           

                                                                                          Bonne lecture à tous et à toutes ! Vous ne serez pas déçus, je le garantis.


                                                                                          • franc 11 avril 2009 21:13

                                                                                            si l’humanité est un concept abstrait il n’en résulte pas qu’il n’y a rien d’universel dans les idées ,au contraire c’est dans les idées que l’universel peut se concevoir alors que dans les actions et la pratique les différences et les particularismes se font plus sentir ---------------------l’idée du bon est unique et universelle mais elle se décline en de multiples formes concrètes et particulières ,de même pour le beau et ainsi un mathématicien peut même trouver belle une formule mathématique -------------------l’universel absolu se trouve dans l’espace transcendantal des pensées abstraites(les Idées de Platon) tandis qu’il se matérialise ou se projette dans le monde immanent à travers l’Idée par des phénomènes particuliers et diverses----------------ainsi une même loi mathématique unique se trouve sous-jaccente à divers phénomènes physiques différents 

                                                                                            quant à la France du 19è siècle ,elle n’est pas seulement bourgeoise et cléricale ,elle est aussi la plus anticléricale jusqu’à faire aboutir la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat ,en confisquant tous les biens de l’Eglise et s’il était raciste dans ses entreprises coloniales ce n’est pas par excès de rationalisme mais par manque de rationalisme en manquant d’expérience et des connaissances que nous avons actuellement ----------------on ne peut pas tout à fait juger le passé avec les mêmes paramètres qu’aujourd’huis ,dans l’antiquité et au moyen-âge tout le monde pratiquait l’esclavage et trouvait ça normal ,la raison en est que l’on n’avait pas les machines pour exécuter ces tâches pénibles et serviles ,heureusement que la science est là et donc le rationalisme qui a pu inventer des machines pour s’affarnchir des travaux d’esclaves----------sans la machine et donc sans la science et donc sans la raison l’esclavage serait encore de rigueur dans nos pays européens ---------alors s’il vous plait ne crachez pas sur la raison et le rationalisme qui a fait faire un progrès scientifique et technique fantastique en inventant cet ordinateur que vous utilisez avec ingratitude et sans vergogne contre son créateur

                                                                                            et puis la démocratie ou plutôt le démocratisme n’est pas une valeur absolue et parfaite ---------------elle peut mener à la tyrannie comme l’affirme Platon 


                                                                                            • Daniel Topper 12 avril 2009 22:39

                                                                                              Mon cher Franc,

                                                                                              Votre logorrhée a du mal à dissimuler votre incapacité à penser l’essentiel : le sens ne se réduit pas au logique ou au rationnel. Je vous conseille vivement de commencer la lecture d’ Hannah Arendt (elle demeure très abordable, même pour quelqu’un qui fantasme une trinité chez Platon...).

                                                                                              Pour la phénoménologie, nous verrons après...


                                                                                              • franc 13 avril 2009 19:59

                                                                                                Le sens en soi est toujours rationnel sinon le sens n’a aucun sens ----------absurde !-----------------tout le monde peut commprendre cela,même un enfant de 7 ans --------et ce n’est pas pas la peine d’en appeler à l’autorité d’Hanna Arendt qui comme beaucoup d’irrationaliste peut dire des bêtises ou se prêter à des bavardages sans fin et sans intérêt,comme les propos intellectualistes ou sophistes sur la phénoménologie ---------le livre « Impostures Intellectuelles » de Sokal et Bricmont dénonce et démonte bien ce phénomène pseudo-philosophique postmoderne 

                                                                                                quant à la trinité de Platon pour désigner le triptyque platonicien ,il n’ y a rien de scandaleux dans l’emploi de cette expression par analogie avec la trinité chrétienne ,en effet les trois valeurs universelles et absolues du Vrai ,du Juste et du Beau du monde transcendantal des Idées de Platon peuvent être considérées comme des valeurs divines (question de définition) et sont en tant que valeurs absolues transcendantes des hypostases de Plotin qui est à l’origine du concept héllènique de la Trinité et plus généralement de l’union hypostatique des valeurs divines
                                                                                                 


                                                                                                • franc 13 avril 2009 20:28

                                                                                                  quant à ma « logorrhée qui dissimule mal mon incapacité à penser l’essentiel » comme vous le dites mr Topper ,elle n’est que la réponse point par point du long commentaire de mr Bois-Guibert-----------------et puis ce nest pas parce que vous dites que c’est « une logorrhée qui dissimule mal mon incapacité de penser l’essentiel » qu’effectivement c’est « une logorrhée qui dissimule mal mon incapacité de penser l’essentiel »,-------jusqu’à preuve du contraire ce que vous dites n’est qu’une affirmation gratuite


                                                                                                  • Daniel Topper 14 avril 2009 10:36

                                                                                                    Bien ! Alors expliquez-moi ce que pourrait être le sens d’une oeuvre d’art qui ne saurait être rien d’autre que rationnel. Ce qui exclut dès l’abord de considérer toute émotion...


                                                                                                    • franc 14 avril 2009 15:30

                                                                                                      C’est facile--------------------------ou bien une oeuvre d’art a un sens ou bien elle n’en a pas ----------------------------si elle a un sens c’est qu’elle est rationnelle----------si elle n’a pas de sens elle est aussi rationnelle en ce ce sens que le le non-sens est aussi un sens ,le non-sens est la négation du sens et la négation est un principe logique qui appartient à la rationalité humaine 


                                                                                                      plus précisément et dans le cas où l’oeuvre d’art a un sens ,l’art exprime une certaine vérité ou une certaine beauté en fait les deux à la fois ,et la vérité comme la beauté fait partie de la rationalité humaine ,je dirais même plus la beauté est le coeur même de la rationalité humaine ,sa finalité absolue comme elle est la quintessence de la vérité -------------------il n’y a rien au monde qui ait plus de sens que la beauté puisque comme le dit Kant la beauté est la seule valeur qui n’a d’autre fin qu’elle même,c’est donc la valeur la plus haute,et Platon l’assimile au Bien qui est lui-même assimilé à Dieu

                                                                                                      j’ajoute que l’émotion,l’affectif aussi possède un sens et appartient à l rationalité humaine ------------------------------------j’ai l’impression que vous confondez la logique au sens strict c’est à dire au sens d’un ensemble de règles arbitraires qui fait enchainer un ensemble de propositions suivant ces règles des prémisses à la conclusion indépendamment de la véracité ou de la fausseté de ces propositions ---------------la rationalité humaine est plus que la logique pure qui en fait partie,elle contient en outre les intuitions et les sens de perception, corporel,intellectuel et spirituel-------------------par exemple l’intuition du vrai en soi ou le sens de l’évidence ,le sens du bon ,le sens du beau font partie de la rationalité de la conscience humaine et n’est pas à proprement parler de la logique pure même si ces sens contiennent une certaine logique,une logique transcendantale -------------------------ainsi la méthode expérimentale qui utilise ces sens corporels et intellectuels est une méthode rien de plus rationnelle ,en fait elle est la plus rationnelle de toute car elle est le fondement ultime de la vérité et de la logique elle même en utilisant la logique élémentaire et primaire celle de l’évidence absolue en soi 

                                                                                                      • Daniel Topper 14 avril 2009 17:30

                                                                                                        Très bien ! Vous défendez donc la vision classique du sujet transcendantal, c’est-à-dire d’un sujet qui se retrouve derrière toute expérience, comme si elle provenait de lui. Le problème de ce sujet est qu’à force de tout appréhender, rien ne lui apparaît plus étranger. Or il ne peut y avoir rencontre avec le monde (condition de vérité) ou rencontre tout court que dans l’épreuve de l’altérité. Laquelle dans sa pureté se donne hors concept, échappe à l’appréhension du sujet et ne répond pas à ses attentes.


                                                                                                        • franc 15 avril 2009 14:14

                                                                                                          Mr Topper votre charabia ne veut rien dire 


                                                                                                          d’autre part le sujet transcendantal ne se trouve pas derrière l’expérience ,il crée l’expérience et même le réel lui-même étant le principe d’immanentisation

                                                                                                          • franc 15 avril 2009 14:39

                                                                                                            plus précisément l’épreuve de l’altérité dérive suivant la théorie de la connaissance du principe d’altérité contenu dans la constitution de l’esprit lui-même qui se trouve divisé en sujets individuels procédant du principe d’individualisation et de localisation contenu dans l’Esprit transcendant et universel qui est vivant et donc actif et donc possède le principe de différenciation-----------------------------------cette théorie de la connaisance ,je l’ai déjà exposé succintement dans un ou plusieurs articles de la rubrique philosophie ou religion 


                                                                                                            • Daniel Topper 15 avril 2009 17:28

                                                                                                              Le problème de votre sujet n’est pas l’individuation des individus qu’il peut embrasser du regard et s’y retrouver précisément, mais qu’il est incapable d’émotion puisque celle-ci constitue l’envahissement d’une passivité telle que le sujet ne sait plus où il en est. Pour quelqu’un de rationnel, vous avez trop d’a priori métaphysiques. La question n’est pas de partir d’un sujet sûr de lui-même et de se demander comment reconstituer l’expérience. La pensée se fait toujours contre l’autre.


                                                                                                              • franc 15 avril 2009 21:26

                                                                                                                je crois que vous avez passé tout à fait à côté de la théorie de la connaissance en ne saisissant pas ou ne faisant pas la différence entre l’Esprit universel ou le Sujet transcendantal universel et les esprits individuels ou sujets humains individuels résultant du principe d’individualisation et de localisation exercé par l’Esprit universel en se divisant par différenciation interne ----------------c’est ce que montre votre emploi de l’expression tout à fait absurde ou insensé de « l’individuation des individus »,--------------non c’est l’individuation de l’Esprit universel unique en multitudes d’esprits individuels qu’on appelle individus ou sujets humains tous différents les uns des autres et en même temps contenant un reste de fond commun de l’Esprit universel 

                                                                                                                et encore une fois votre réponse est encore une fois un charabia pseudo-intellectuel qui ne veut rien dire et qui pour le coup est tout à fait irrationnel en conformité avec votre position intellectuelle

                                                                                                                je crois que je vais m’arrêter là car c’est un dialogue de sourd qui n’apporte rien


                                                                                                                • Daniel Topper 16 avril 2009 09:30

                                                                                                                  Donc vos sujets sont à la fois séparés tout en participant du même fonds. Et en vertu de quel principe une chose peut-elle se trouver à la fois à l’intérieur et à l’extérieur d’une même chose ? Certainement pas en vertu du principe de non contradiction...


                                                                                                                  • franc 16 avril 2009 15:07

                                                                                                                    Dans un même corps il y a des organes différents ou dans un même réel il y a des objets différents ou la vérité est unique mais ses propositions sont multiples

                                                                                                                    dans la théorie de la connaisance c’est l’esprit universel transcendantal qui projette dans l’immanence pour la perception par la conscience humaine laquelle se subdivise par sa localisation individuelle en conscience humaines individuelles dans des sujets humains particuliers qui résultent de la différenciation de l’esprit universel par l’esprit universel lui-même ----------------------l’esprit transcendant universel ou Esprit tout court est un être absolu ayant des qualités divines de création ex-nihilo et donc échappe au principe de non-contradiction et du tiers exclus en le créant lui-même par principe de négation,par définition et par axiome de la théorie de la connaissance


                                                                                                                    • Daniel Topper 16 avril 2009 16:52

                                                                                                                      De deux choses l’une :

                                                                                                                      Soit vous expliquez le passage de l’Un au multiple par le principe de création ex-nihilo, qui est absolument étranger à la métaphysique grecque et relève de la théologie chrétienne, laquelle n’est pas une théorie de la connaissance.

                                                                                                                      Soit vous postulez un principe de différenciation inhérent à l’Esprit et comme tout idéalisme votre système se casse la figure parce qu’il ne pourra pas rendre compte de la nécessité qu’aurait l’Esprit absolu de se doubler lui-même. Pour se poser en connaissance objective de soi ? C’est qu’alors son intuition immédiate de soi n’est pas suffisante et donc pas si absolue que ça...


                                                                                                                      • franc 16 avril 2009 16:53


                                                                                                                        j’ajoute pour préciser qu’il ne faut pas confondre la raison créatrice transcendantale de l’Esprit avec la raison perceptrice immanente de l’homme ,ces deux raisons n’ont pas tout à fait la même logique ,la première relève de la logique du créateur et de l’absolu pour ne pas dire divine et qui comprend le principe de création-exnihilo et donc le principe de contradiction et du tiers-non-exclus et donc aussi le principe de négation en soi,la seconde relève de la logique du créé et du relatif et donc du domaine de l’immanence réelle où règne le principe de non-contradiction et du tiers exclus -----------mais encore comme le réel immanent est suivant la théorie de la connaissance la projection isomorphique du domaine abstrait transcendantal par négation de la nature de l’absolu de la logique transcendantale ,il n’est pas étonnant que la logique relative humaine contient le principe de non -contradiction et du tiers-exclus qui la négation du principe de contradiction et du tiers-non-exclus,ainsi que d’ailleurs la négation du principe de création-exnihilo,dans l’espace immanent du créé « rien ne se perd ,rien ne se créé,tout se transforme »(Lavoisier)----------------------mais plus encore la substance du réel ne peut exister ou ce qui revient au même être perceptible par la conscience et la raison humaine qu’en étant un ensembles de structures mathématique et logiques conforme à la structure de la raison humaine laquelle est la négation de la structure de l’absolu-------bref ce qui existe est la négation de l’absolu

                                                                                                                        dans la théorie de la connaissance est posé en axiome premier l’Esprit ou la Raison qui se détermine en sous-axiomes de l’Etre , de l’Activité ou Diffrenciation et de la Rationnalité absolue dont le système de logique transcendantale qui contient le principe de création ex-nihilo et donc le principe de négation,de contradiction et du tiers-non-exclus et donc aussi par négation du principe de non-contradiction et du tiers-exclus-------la raison absolue transcendantale ou divine contient strictement la raison relative immanente ou humaine ,on rejoint là la proposition de St-thomas d’Aquin dans sa somme théologique que la raison humaine est une subsomption de la raison divine dans le champ du créé

                                                                                                                        est posé aussi le principe de création exnihilo qui n’est rien d’autre que la création d’êtres différents de l’Esprit et donc nécessairement inférieurs et qui sont des esprits dotés d’une raison inférieure ,incomplète et restrictive,dont le système de logique est la négation du principe de création absolue exnihilo,du principe de non contradiction et du tiers exclus et que l’on appelle esprits ou sujets humains dont la conscience sert à la perception et la connaissance de la réalité projetée


                                                                                                                        • franc 16 avril 2009 17:41

                                                                                                                          mais on s’en fout que ce soit de la métaphysique grecque ou chrétienne ,l’important c’est que cela soit issue de la conscience et de la raison humaine ---------------------------et je ne me base pas pour la construction de la théorie de la connaissance sur telle ou telle métaphysique mais uniquement sur la méthode axiomatique formelle issue du discours mathématique et que j’applique à la métaphysique

                                                                                                                          et cette méthode axiomatique formelle,et j’ai l’impression que vous ne le savez pas ,permet toute les libertés dans la création d’une théorie formelle quelconque en ayant la liberté absolue de choix dans la stipulation des axiomes,il n’ y a aucune limite que l’imagination humaine -------------------Dedekind l’inventeur de la théorie des ensembles avec Cantor parle de la liberté des mathématiques ------------------------cela ne veut pas dire qu’il faille mettre comme axiome n’importe quoi ,mais qu’on a la possibilité de le faire ,ce faisant l’on aura n’importe quelle théorie,plus ou moins sensée, plus ou moins valable ,plus ou moins féconde ,la sélection se fera par la fécondité des axiomes à produire une théorie qui satisfasse à l’observation des faits et à la multitude des propositions ou théorêmes qui s’en déduisent et forment un système totalement cohérent et le plus complet possible pour être en accord le plus large possible avec l’expérience suivant la méthode expérimentale ----------------------donc pour juger si une théorie est valable ou non c’est la vérification expérimentale et le respect du principe de non-contradiction dans la production des propositions à partir des axiomes une fois établis et non pas dans la création ou la stipulation de ces axiomes eux-mêmes,création qui est tout à fait libre ---------------------------si les axiomes sont complètement insensés ou contradictoires entre eux ,il ne sera aucune déduction ou inférence possible ou peu à partir de ces axiomes ,et la théorie ne sera pas féconde et s’arrête mêmes uniquement aux propositions axiomatiques elles-mêmes qui elles-mêmes ne seront d’aucune utilité puisque n’étant pas vérifiés par l’expérience ou inutilisables pour d’autres théories qui elles sont valables

                                                                                                                          si on pose comme axiome que l’Esprit ou la Raison possède la nature ou la qualité de l’absolu,alors dans cette théorie ,l’Esprit ou la Raison possède effectivement et pleinement la prpriété de l’absolu,il est impossible qu’il en soi autrement sinon les termes ou les définitions n’auront aucun sens dans la théorie ----------------dire de l’esprit absolu qu’il n’est pas ou pas assez absolu est une absurdité par définition


                                                                                                                          • Daniel Topper 16 avril 2009 17:44

                                                                                                                            L’absolu comprend donc le relatif alors que le relatif n’atteint pas l’absolu. Il y a donc des failles dans l’Absolu qui ouvrent sur autre chose que lui-même. L’extériorité absolue serait-elle minée par l’intériorité ? Ou l’intériorité absolue entamée par l’extériorité ?


                                                                                                                            • franc 16 avril 2009 18:31

                                                                                                                              j’ajoute entre parenthèse que la métaphysique grecque connait celle de l’Un avec Parménide et de l’Autre ou du Multiple avec Héraclitéenne ainsi que le passage de l’une à l’autre avec Pythagore (union pythagoricienne des contraires ) et Aristote (logique)

                                                                                                                              d’autre part vous dites que la méthaphysique grecque ne connait pas ou ne contient pas le principe de création absolue ex-nihilo,c’est à la fois vrai et faux ,vrai en ce sens que cela n’est dit ou revendiqué explicitement ,faux implicitement par déduction ,car la logique ainsi que le multiple suppose le principe de négation en soi ,et donc par ce principe à partir de l’Etre on peut déduire le non-Etre,et par une 2è application de la négation l’Etre peutêtre le produit du non-non-Etre,donc si l’on assimile le néant au non-Etre,alors un être quelconque peut être produit à partir du néant en application du principe de négation en soi,ce qu’on peut appeler création ex-nihilo----------------pour être plus précis le Multiple suppose le principe de l’Autre et s’en deduit ,en effet le multiple peut être produit par une application répétée du principe de l’Autre (Différenciation) sur l’un ;et la négation elle-même peut être déduite du principe de l’Autre comme un principe particulier de l’autre à savoir que par définition si le principe autre est appliqué à un objet déterminé est tel que sa double application sur l’objet revient à former ou reformer identiquement l’objet initial en question alors « autre »a la signication particulière de « négation » (autre-autre-objet =objet implique que autre=négation)

                                                                                                                              votre dernière interrogation est tout à fait pertinente et débouche sur un questionnement philosophique tout à fait fondamental-------------------------c’est la dimension tragique de la condition humaine et la détermination du sens de l’Histoire ----------------mais c’est là un autre et vaste problème

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