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Commentaire de Parpaillot

sur A l'aube d'une nouvelle crise


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Parpaillot Parpaillot 10 avril 2009 02:13

@ plancherDesVaches :

Merci d’avoir répondu courtoisement, j’apprécie !

Votre dernier commentaire est un peu ambigu. Il me semble cependant que vous vous faites de la Suisse des clichés surannés, malheureusement fréquents dans l’opinion publique française ...

La Suisse ne se résume pas aux banques, ni à la fabrication du Gruyère, des montres et du chocolat ...

Je ne sais pas ce que vous en connaissez, mais essayez de sortir de ces mythes éculés qui sont ressassés en boucle fermée dans les médias hexagonaux. Prenez un peu de recul et renseignez-vous à la source, internet vous en offre la possibilité ...

Cela écrit, la Suisse, comme tout pays, défend ses intérêts économiques et si elle se confine dans une voie solitaire, que le terme allemand « Alleingang » définit parfaitement, c’est que ses citoyens l’ont voulu ainsi, même si ils se trompent peut-être (?). Voir dans cet isolement un égoïsme est mal connaître la situation, le pays, sa culture, son histoire, ses institutions politiques, etc. Si la Suisse jouit aujourd’hui d’un certain confort, encore faudrait-il relativiser, c’est aussi grâce au travail de ses habitants - qui ne sont pas tous Suisses - à sa stabilité politique, à son pragmatisme économique, etc. Cette relative prospérité n’a pas toujours existé et ne sera probablement pas éternelle. Ainsi jusqu’au milieu du XIXème siècle, la Suisse qui était encore une confédération d’états indépendants, beaucoup moins intégrés que ne le sont aujourd’hui les 27 pays de l’UE au sein de celle-ci, était l’un des pays les plus pauvres d’Europe. Bon nombre de ses habitants durent s’exiler. C’est ainsi que de nombreux fromagers suisses - puisque vous évoquez le Gruyère - de Franche-Comté sont d’origine Suisse. Des Maradan, Charrière, Steiner, etc. fabriquent du « Comté » ...

Quant à moi, assez individualiste à titre personnel, je souhaite une Suisse plus ouverte, moins timorée et moins pusillanime. Cependant des événements récents, tels que cette dernière réunion du G20, rendent les Suisses plus méfiants encore et ne les inciteront pas à se rapprocher de grandes alliances, tant ils ont horreur de l’arrogance des « grands ». Cette arrogance, ils l’ont apprise de l’histoire ...

Voilà, assez dit pour ce soir ...

Merci de m’avoir lu et bien à vous !


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