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Commentaire de Kalki

sur Grève des chômeurs


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Kalki Kalki 4 mai 2009 23:50

Vous ne comprenez pas , il y a des métiers pires que pompier 12 heures par jour !

Il y a travailler et travailler.)(1)

Les mineurs de fonds, et pourquoi pas d’autres esclave à la’ chaine’ ? Chaine industriel, ou chaine mentale.

Aujourd’hui comparé au temps des mineurs ( qui avaient aussi des obligations de rendements) : on dit à tout le monde vous êtes responsables, vous êtes votre propre chef, quand ca va bien justement ’on’ (ils) l’oublie (souvent) , quand ca va mal on ne l’oublie pas. La pression, le stress encourut par les employés n’est pas un mal nouveau, mais c’est un des maux qui s’est généralisé avec l’avènement du capitalisme.

Notre monde n’a plus rien a voir avec l’avant seconde guerre : la notion de « Travail » n’est pas la même, pas du tout ( et on peut aussi la critiquer), aujourd’hui la main d’oeuvre est malléable, jetable, mal payé (car ceci est généralisé), docile pour avoir son sussucre, si c’est ca travailler, se conduire comme un chien, et bien le chien devrait mordre !

Car en plus de cela en face on à des gens avec le meme stress, c’est le stress généralisé !
C’est l’état de guerre permanente dans nos vies ! Vous comprenez ?

Normalement les animaux, les insectes ... ne fonctionnent pas à plein régimes (biologiquement socialement) mais nous les humains, avec notre « économie capitaliste », on nous pousse à 120 % de rendement machine ? La casse ? ce n’est pas grave on a des pieces humaine de rechange, 3 millions de personne qui attendent à la porte.

C’est pareil pour l’etre humain, la nature humaine n’est pas ca !

C’est à l’avantage des maitres de l’économie, de maintenir le flux tendu d’etre humain, sur un fil tendu au dessus du vide.

(1)Ceci ce flux tendu optimisé ( pour des critères de rentabilités économiques dans des critères robotique) c’est ce qu’il faut dénoncer.

L’etre humain n’est pas un robot, une machine, et Il ne doit pas se comporter comme un robot, et il ne pas essayer de rivaliser avec les machines.

Ni physiquement, ni moralement, ni idéologiquement.

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Vous êtes un peu pris dans l’idéologie du travail, vous avez du mal à ne rien faire ? Vous aurais du mal à prendre une retraite ?

Selon le travail je peux comprendre.

Si le travail consiste à faire du profit pour les autres, sans le retour mérité (c’est à dire un minime pourcentage) et à ne pas être son propre maître (complétement son imposition de stress) : alors je pense qu’on peut douter de la bonne utilité d’avoir à « subir » ce travail.

Il y a des travails qu’on subit, d’autre non. Et cela peut gacher une vie ou non.
Sur cela j’espere qu’on est d’accord.

« Les hommes connaissent tous l’utilité d’être utile, mais aucun ne connaît l’utilité d’être inutile. »

http://fr.wikisource.org/wiki/Zhuang_Zi

La montagne, par ses forêts, attire elle-même les fripons qui l’en priveront ; le suif, parce qu’il peut s’enflammer, se détruit lui-même  ; c’est parce qu’il est comestible que le cassier est abattu ; c’est parce que son suc est utile que le laquier est incisé. Tous les hommes savent l’avantage d’être utile, ils ignorent l’avantage d’être inutile.

Comme Tchouang tseu voyageait dans une montagne, il vit un grand arbre à la frondaison magnifique. Des bûcherons qui étaient là semblaient le dédaigner. Il leur en demanda la raison. – Il n’est bon à rien, fut la réponse. Tchouang tseu dit alors : Cet arbre, parce que son bois n’est bon à rien, mourra de sa belle mort. Lorsqu’il eut quitté la montagne, le maître s’arrêta chez un vieil ami. Celui-ci, heureux de le voir, ordonna à un valet de tuer une oie et de la faire cuire. Le serviteur demanda : Laquelle faut-il tuer : celle qui sait caqueter ou celle qui ne sait pas caqueter ? – Tue celle qui ne sait pas caqueter, dit l’hôte. Le lendemain, les disciples demandèrent à Tchouang tseu : Cet arbre que nous avons vu hier dans la montagne, c’est parce qu’il n’est d’aucun usage qu’il mourra de sa belle mort ; et aujourd’hui cette oie de notre hôte, c’est parce qu’elle n’était d’aucun usage qu’elle a perdu la vie. Quel parti choisiriez-vous ? Tchouang tseu répondit en riant : Si je choisissais une attitude intermédiaire entre être bon à quelque chose et n’être bon à rien, j’aurais l’air d’être dans le vrai, mais ce ne serait pas le cas et serais assurément voué à des embarras. Mais pour qui vagabonde emporté par le Tao et par le Tö, il en est autrement : il ne connaît ni les éloges ni les blâmes, tantôt dragon, tantôt serpent, il se métamorphose en parfait accord avec le temps et ne consent pas à se spécialiser ; tantôt il s’élève, tantôt il s’abaisse en s’adaptant au rythme naturel. Il s’ébat à l’origine des choses. Celles-ci sont pour lui des choses, il n’est pas une chose pour les choses, aussi comment pourrait-il connaître les embarras ? Tel était le principe de conduite de Houang-ti et de chen-nong. Mais il n’en est pas de même pour les passions propres aux dix mille êtres, pour la morale commune. Toute union est vouée à la séparation, toute œuvre à la destruction, toute angle à l’aplanissement, toute élévation au renversement, toute activité à l’échec. Le talent suscite la jalousie, le manque d’intelligence la tromperie. Aucune de ces situations n’est préférable à une autre


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