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Commentaire de Epeire

sur A quoi sert le sexe ?


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Epeire 28 juin 2009 15:34


Les animaux, mamifères, mais reptiles et insectes, tous copulent d’une manière ou d’une autre. même les hermaphrodites comme les escargots ne se privent pas de se grimper dessus.

Là où je n’ai peut-être pas été claire, c’est que les deux systèmes peuvent souvent coexister : les pucerons ne font des mâles qu’en certaines conditions et les femelles se débrouillent seules le reste du temps. On connait aussi des mouches qui ont « perdu » la capacité à faire du sexe. Chez les reptiles un genre entier de lézards, les fouettes-queues, n’ont plus de mâles et se débrouillent seules.
Une espèce de poisson amazonien est également dans ce cas, mais a besoin d’un « rituel » : elles kidnappent les mâles d’une espèce voisine pour un simulacre d’accouplement : On sait que le sperme ne fertilise pas le frais, mais elles en ont quand même besoin pour pondre !
Chez les néréis (des cousins marins des vers de terre) qui sont sédentaires, les deux type de reproduction ne vont pas l’un sans l’autre : Vivant dans des galeries mais se reproduisant en pleine mer, les individus sédentaires se « dédoublent » en organismes légèrement différents : yeux plus gros, et caractéristiques mieux adaptées à la nage qui vont fabriquer les gamètes et faire les parades en mer.

Quand aux végétaux, toutes leurs cellules vivantes sont totipotentes : une seule en bonne condition peut recréer un organisme entier, ce qui est très utile en biotechnologie. Même, dans la nature, certaines branches plus longues, les stolons des fraisiers par exemple, peuvent redonner des racines. De même les espèces à rhizomes ou à tubercules peuvent rapidement donner plusieurs individus identiques sans époque. Il y a fort à parier que tout les arbres d’un même domaine fruitier à l’échelle industriel soient issus des mêmes greffes (ce qui n’est pas sans poser beaucoup de problèmes au niveau des parasites : aucun arbre n’aura une résistance supérieure à ses voisins : en matière d’infection ce sera tout ou rien...)
Au niveau des champignons dont le mycéllium peut couvrir des surfaces énormes (jusque 900 ha et 600 tonnes pour le grand connu, laissant la baleine bleue et les dinosaures au rang de nabot) un terrier / un coup de pelle mal placé va laisser deux individus génétiquement identiques mais maintenant distinct. Bon. je vous passe un lien humoristiques qui devrait illustrer ce que je veux dire par là : http://www.macguff.fr/goomi/unspeakable/vault299.html


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