"Si on choisissait de supprimer l’armée française, (c’est juste un
exemple), il y aurait largement de quoi payer les échéances de la dette«
Heu... 50 milliards d’euros, c’est maintenant à peu près équivalent des intérêts de la dette, pas des échéances, qui elles courent jusqu’à 50 ans. Et c’est environ le quart du déficit public que nous aurons en 2009, et vraisemblablement les années suivantes. Le »largement" ne me semble donc pas très judicieux ici.
Par ailleurs attention aux erreurs de compréhension : ce n’est pas parce que vous supprimez un poste budgétaire de 50 milliards que vous allez économiser une telle somme sur le budget : les militaires consomment, paient de la TVA, des impôts, font marcher les sous traitants, etc. Enfin, assurer la sécurité des citoyens étant la principale fonction régalienne d’un état, supprimer l’armée reviendrait selon vos propres critères à déclarer l’état en faillite. C’était certes juste un exemple comme vous dites, il n’est cependant ni adapté ni calibré à votre argumentation.
Mais rassurez vous, il n’y aura pas de faillite au sens d’une entreprise, car vous avez oublié la source essentielle d’effacement de la dette : l’hyperinflation. Pas de problème, pas de faillite, nous sommes en revanche à l’aurore de qui devrait devenir la plus grande crise de l’histoire de l’humanité. Nous avons au fond de la chance, nous allons entrer dans les livres d’histoire-géo.