Bonjour,
Encore un adepte de la secte libérale.
J’ai repris votre article en changeant quelques mots. Vous verrez, c’est amusant.
Le discours et les actes. Le gouvernement a pris le parti de
négocier avec les rentiers/actionnaires « branleurs » de l’usine New Fabris de Châtellerault, qui
avaient pourtant menacé de délocaliser l’usine. A la promesse de ne
jamais discuter le couteau sous la gorge, le gouvernement a préféré
composer.
Pragmatisme ? Sûrement. Mais on ne doit pas éluder le fait que cet
exemple peut se muer en dangereux précédent. L’on peut tourner la chose
dans tous les sens, négocier face à la rapacité revient à légitimer
ladite rapacité. Le problème va bien au-delà du seul gouvernement de
droite actuel (effectevement, ils sont tous vendus à la secte austro-libérale). La négociation face à la rapacité est une constante de
l’Etat français.
Comment faire face à l’afflux de rentiers/actionnaires « branleurs » si chacun d’eux
réclament des dividendes supplémentaires lors de son entrée au capital ? Des
réclamations avec menace violente de délocalisation. On se dit que le gouvernement
n’aurait pas dû recevoir ces rentiers/actionnaires « branleurs », même s’ils ont retiré les manageurs avant tout, fait traduit par le gouvernement comme un
« renoncement à la rapacité ». Mais de renoncement, il n’en est rien.
Les rentier/actionnaires « branleurs » ont précisé que ce retrait était « temporaire ».
Et quand bien même il ne le serait pas ! Lesdits rentiers/actionnaires « branleurs » ont été
reçus parce qu’ils ont fait du bruit médiatique. Qui peut nier que sans
cette menace, le gouvernement les aurait purement et simplement
ignorés (comme il le faisait pendant les Trente Glorieuses) ? Par conséquent, même si l’usine n’a pas été délocalisée, même si les
formes ont été respectées, car les demandes de délocalisation ont été retirées,
la rapacité a primé dans ce bras de fer. Et la volonté d’habiller
joliment la chose n’exempte pas le gouvernement d’une grave faute
aujourd’hui. Qui pourrait coûter très cher demain (effectivement ça coute cher à l’Occident depuis 30 ans, ça a même ruiné les USA, avouez qu’il fallait le faire).