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Commentaire de finael

sur La trahison des patriciens


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finael finael 5 août 2009 21:08

@ Alois Frankenberger

Vous portez le même prénom qu’Alzheimer. C’est une de mes blagues favorites :
- « Tu te rappelle le prénom d’Alzheimer ? »

- « .... »

- « C’est comme ça que ça commence ! »

Excusez-moi, mais cela m’a frappé, je ne voudrais pas que cela soit autre chose qu’une plaisanterie.

Ce n’est pas le lieu d’un débat historique sur les armes et les tactiques des uns et des autres mais je ne suis pas d’accord avec vous, sauf sur le fait que nombre de soldats romains étaient effectivement occupés à se combattre mutuellement.

- Lors des « grandes invasions » l’armée romaine disposait de 170 000 hommes dont 26 légions face à l’est en Europe.
 
- Le légionnaire disposait du pilum (javelot de jet) pour le combat à distance, ( la légion avait souvent aussi des frondeurs), et du gladius (épée courte) pour le corps à corps. Les forces des légions étaient la cohérence et la discipline alliés à la puissance de choc en terrain plat et découvert.

- L’armée romaine a toujours fait preuve de faiblesse au niveau de la cavalerie (à de rares exceptions près composée de cohortes auxiliaires), de la mobilité (déplacement à pied) et des armes de jet (archerie).

- Les Vandales, les Alains, les Suèves et les Burgondes, depuis longtemps habitués aux tactiques et aux forces romaines ont utilisé leurs propres avantages : les archers et la cavalerie lourde (à l’époque les Francs étaient des alliés des romains). Ils n’étaient pas plus bêtes que les autres et ont su mener des batailles victorieuses

- Les goths avaient démontré la supériorité de leur cavalerie dès la bataille d’Andrinople et c’est ce qui a fait la différence.

Les envahisseurs n’étaient pas aussi nombreux que les forces romaines (je n’ai pas compté les cohortes indépendantes ou auxiliaires, une centaine), ce n’est pas le facteur déterminant.

Quoi qu’on en pense c’est bien la supériorité tactique et technique qui a joué (il y a un excellent documentaire d’Arte sur ce sujet : « Rome »).


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