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Commentaire de Halman

sur Manu Dibango : Une si longue histoire de soul et de saxo


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Halman Halman 4 novembre 2009 13:26

Tous les étés il vient à Cajarc pour la fête de la musique.

Même le pont est interdit de circulation le soir du concert par des molosses qui empêchent même de prendre des photos de loin.

Toute une zone réservée sur des centaines de mètres, grillagée, pour entrer il faut payer un billet à prix d’or, des dizaines de vendeurs de vrais fausses babioles africaines qui s’installent partout en vendant des fausses babiolles à des prix épouvantables.

Le pré au milieu de la ville saccagé par des tentes, campings cars, barbecues et même de gens qui y font leurs besoins.

Vous faites votre barbecue dans votre jardin, des baba cool viennent chier devant vous derriere votre grillage. Et ça vous regarde mauvais en plus.

Vous sortez faire vos courses, des nana donnent le sein à des marmots dans la superette et vous regardent comme si vous étiez un assassin.

Et au bout de trois jours de boucan parait il musical 24/24, quand tout ce petit monde s’en va, il ne reste plus qu’aux bénévoles à passer plusieurs jours à tout nettoyer partout, des déchets aux canettes et toilettes sauvages dans toute la ville et les alentours.

Et on voit réapparaitre les lézards, papillons, oiseaux que l’on voyait faire demi tour en plein vol dès qu’ils arrivaient sur la ville, le boum boum permanent inondant la vallée les assourdissant, eux aussi.

Les commerçants ambulants qui peuvent re rentrer dans Cajarc, chaque rue, ruelle, n’étant plus remplie de voitures et de foule.

Ils appellent cela la fête de la musique.

On vient dans ces petits patelins charmants pour le calme et la tranquilité, mais non, on se fait rattraper par ces hordes de bruyants exités qui se veulent coooools....

Quel calme quand ils repartent, quel tranquilité, on peut retourner se promener sur les bords du Lot avec la famille en dégustant une bonne glace, tranquilles, coooools....

Quand la coolitude devient un buziness à la mode envahissant, avec des billets d’entrées à des prix impossibles, le faux pretexte de la fête de la musique.


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