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Commentaire de bugsy

sur Retraites et chômage : alerte incendie, tout le monde à son poste !


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bugsy 11 janvier 2010 14:32

Est-il en service commandé l’avocaillon ? Que connait-il de la Sécurité sociale ? Pas grand chose ? Je l’affirme. Suis pas expert mais mes 20 ans de Cnavts (110-112, rue de Flandre 75019 Paris) me permettent de la ramener. Sait-il par exemple que 4 % des cotisations sociales sur la fiche de paie des salariés servent à financer des régimes cloportes au régime général : artisans, agriculteurs, curés, notaires etc ... et sûrement sa caisse de retraite. Sait-il ce que c’est que la compensation inter-régimes instaurée par chirac en 1975 ? Sait-il, l’avocaillon, qu’en 1946 il fut proposer à tous ces cloportes d’intégrer le régime général ? Qu’ils refusèrent. et qu’aujourd’hui ce sont les salariés qui casquent pour tous ceux-ci ?

Dis moi l’avocaillon au lieu de prendre pour argent comptant les propos et écrits des employés du Medef et de nous les colporter ici, pourrais-tu faire l’effort de t’informer et lire par exemple Bernard Friot (mais il y en a d’autres, si tu veux les liens internet tu demandes) :
« le volet financier du dossier « retraites » est vite présenté : il est plus facile de consacrer aujourd’hui aux retraites 12% d’un PIB de 1500 milliards d’euros qu’il ne l’était il y a quarante ans d’y consacrer 5% d’un PIB de 750 milliards, et il sera plus facile encore dans quarante ans de dépenser pour les retraites 20% d’un PIB qui sera alors de 3000 milliards. De quarante ans en quarante ans, le doublement du PIB en monnaie constante permet de consacrer de trois à cinq fois plus aux retraites tout en quasi-doublant la richesse affectée aux actifs ou à l’investissement. Cela, la classe dirigeante le sait parfaitement. Pourquoi alors son acharnement à « sauver » une institution en parfaite santé ? C’est que c’est cette santé qui l’affole. Hier, le salaire était fait de 85% de salaire direct et de 15% de cotisation sociale, et ça ne prêtait pas à conséquence. Aujourd’hui, nous sommes à 60/40 : c’est déjà peu tolérable que 40% du salaire nous paie à ne rien faire, c’est-à-dire à travailler librement, à produire de la richesse et non pas à mettre en valeur du capital... »

la suite, ici, m’sieu l’avocaillon  : http://reparti.free.fr/friotfin.pdf


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