Donc pas volontaire perso pour l’alcoolisation rapide mais et ça va rejoindre d’une autre façon idiocraty qui dénonce ce nivellement par le bas subi,
Il y a une autre vision, la bêtise choisie comme programme salvateur (devenir alcoolique méthodiquement pour débuter et puis ...) comme dans ce roman :
http://www.amazon.fr/Comment-je-suis-devenu-stupide/dp/2290319872
extrait :
"L’intelligence ne fait pas le bonheur… Antoine, vingt-cinq ans,
cultivé, fin et bardé de diplômes aussi exotiques qu’inutiles en fait
l’amère constatation.
Loin de le rendre heureux, son sens aigu de
l’observation et sa fâcheuse tendance à l’analyse ont fait son malheur.
Une bonne dose de stupidité l’aiderait sans aucun doute à davantage
« participer à la vie ».
Notre doux-dingue décide donc de se noyer dans
les vapeurs de l’alcool. Non sans s’être au préalable copieusement
documenté et s’être choisi un professeur expérimenté.
Devenir
alcoolique d’accord, mais intelligemment et méthodiquement. Comme on ne
peut pas être génial en tout, Antoine échoue lamentablement.
Il faut se
rendre à l’évidence, l’alcoolisme n’est pas son rayon, pas plus que le
suicide. La solution, car il y en a une, s’appelle Heurozac : deux
petites pilules par jour et l’apprenti stupide peut ingurgiter des Big
Mac, s’enrichir en boursicotant, s’offrir un loft branché et une grosse
voiture sans culpabiliser.
Bref, la vraie vie, enfin ! À trop tenter le
diable, Antoine le rêveur ne sombrera-t-il pas doucement mais sûrement
dans la bêtise et la médiocrité ?
Emboîtant avec humour le pas de son Candide moderne, Martin Page nous offre avec Comment je suis devenu stupide un livre frais et léger où lobotomie et société de consommation font bon ménage«
Quand on vit dans »stupidland« il vaut mieux peut-être ne pas trop »dépasser" ?...