On savait Israel capable du pire. Ses « récents exploits », agression du Liban en 2006 et les destructions qui l’accompagnèrent : bombardement express des populations civiles et des infrastructures du pays ne sont pas sans rappeler le bombardement de Varsovie en 1939.

Puis, il y eut l’épouvante de Gaza en 2008, une enclave de 10 Km2 sur 40 Km2 peuplée de 1 500 000 habitants - la plus grande prison à ciel ouvert - martyrisée de trop longs jours à coup de bombes au phosphore blanc et de projectiles à uranium appauvri.

Triste bilan : 1500 morts dont près de 400 enfants et des milliers d’éclopés victimes d’un embargo impitoyable.

L’effroyable violence employée dans les eaux internationales contre une flotille d’humanitaires a entraîné la mort de plusieurs hommes ou femmes et des dizaines de blessés.

Pourtant, Israel, Etat voyou, viole depuis sa création le droit international sans susciter la moindre réaction concrète de la communauté européenne.

Les européens, travaillés par la culpabilité du génocide antijuif, laisse progressivement la « Prusse du Moyen Orient » reproduire les horreurs dont ses ancêtres furent victimes.

Plus que jamais les sanctions économiques et l’embargo militaire s’imposent.

L’Afrique du Sud, pays de l’apartheid auquel Israel collabora économiquement et militairement, s’effondra dès lors que le concert des nations civilisées organisèrent le boycott.

Il ne faut pas oublier que Mandela a toujours refusé de se rendre en Israel en raison du fait que ce pays partageait la conception de la discrimination avec Prétoria.

Etat voyou, faisant fi des valeurs humaines les plus élémentaires, Israel a pris le large de la civilisation voguant dans les brumes tel un navire sans capitaine, échappant au hasard de sa pérégrination aux récifs mais s’éloignant de la civilisation pour plonger au coeur des ténèbres.