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Commentaire de Olivier Perriet

sur Voyage en bretonnie


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Olivier Perriet Olivier Perriet 31 août 2010 21:45

Une brève réponse car il me semble que je vais redire une 3e fois ce que j’ai voulu exprimer dans l’article et que je viens de redire en commentaires :

Je parle, tout comme Françoise Morvan, de « gadgets identitaire » à but commercial, avec quelque légitimité il me semble, vu le nombre de magasins de souvenirs ou de boutiques « gastronomiques » qui en diffusent les produits dérivés. Il ne me semble pas qu’il y en ait autant avec les symboles (ou gadgets si vous voulez) français/républicains.

« En attaquant la signalisation bilingue, si chère aux Bretons, vous attaquez le coeur même de l’âme bretonne »
Ce double argument d’autorité (« Les Bretons » sont-ils si favorables à cette signalétique ou sont-ils placés devant le fait accompli ? ; Sans signalétique bilingue, pas d’âme bretonne ???) meriterait d’être un peu plus argumenté. Il me semble qu’il y a à peine 20 ans (dans ma jeunesse...) il n’y avait pas cette profusion de panneaux. Les Bretons avaient-ils moins d’âme à cette époque ?

À la suite de Françoise Morvan, j’assimile indépendentistes/nationalistes/autonomistes, là aussi il me semble avec quelque légitimité, dans la mesure où :
les analyses développées sont les mêmes : la Bretagne est opprimée, victime, maltraitée etc... par son appartenance à la France. (là aussi, cette analyse militante mériterait d’être mieux étayée mais bon...)

Seules les conclusions divergent (indépendance, régionalisation poussée, etc...).
Mais...ruse stratégique ou divergence fondamentale ? La régionalisation et l’autonomie ne sont-elles pas des états intermédiaires (et provisoires) sur la voie de l’indépendance ? Là dessus les exemples basques et flamands sont intéressants. Il me semble que si le raisonnement est basé sur les mêmes hypothèses, les oppositions ne sont pas si tranchées.

Là encore, et sans même faire de polémique, c’est logique : si on place une revendication nationaliste, on ne va pas s’étriper entre nationalistes de gauche, de droite, du centre, puisque ce n’est pas là le clivage fondamental. Par exemple, dans un contexte différent, en algérie, le FLN a agrégé différents mouvements d’émancipation nationale, tout comme le Conseil national de la résistance rassemblé par Jean Moulin pendant la guerre.

Enfin, dernièrement, je n’ai pas la prétention d’avoir tout compris ou d’avoir la science qui s’infuse, comme vous faites semblant de le croire.


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