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Commentaire de Salsabil

sur Sarkozy et la VO non sous-titrée


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Salsabil 2 novembre 2010 21:21

Bonsoir cher Fergus,

Tout d’abord, merci de ce bon article rappelant des chiffres tellement utilisés à tout va qu’ils en sont devenus transparents et donc ignorés. Ah ! La propagande !

Je trouve ta mise en balance des élections syndicales, d’une part, et des scrutins nationaux, d’autre part, très pertinente, tout comme effectivement, les questions de logique pure et simple qui en ressortent. C’est finement vu et (volontairement ?) écarté, évité, refusé par les mass-medias.

Pour en revenir aux syndicats à proprement parlé, je reste malgré tout dubitative sur leur capacité à mener à bien et jusqu’au bout des revendications, y compris celles modifiées, renflouées, affinées, etc. mises à jour par les éléments peu habituels (comme tu le dis) participant aux dernières manifestations et autres mouvements.
Il y a quelque chose de désolant, voire révoltant, de s’apercevoir qu’un Chérèque s’aplatit lamentablement devant les « puissants » pour un su-sucre donné en contrepartie.

Ce que je leur reconnais par contre, est cette capacité à la mobilisation d’un nombre assez impressionnant d’acteurs de la vie quotidienne. Ce qui ne peut que prouver, une fois de plus, le profond refus de cette réforme des retraites, et plus largement de la politique appliquée par ce gouvernement, de la part d’une majorité de français.

Plus cruel encore est, ce mépris absolu du gouvernement en question, de ne rien vouloir entendre et de continuer à foncer tête baissée quitte à parvenir au chaos.
Chaos qu’il a engendré et contre lequel sa réaction fut de la plus extrême violence. Je sous-entends, que si violence policière il y a eu, ce n’est pas celle-ci qui fut la pire, mais bien cette violence due au refus total de toute écoute, de tout dialogue, d’éventuelle remise en question d’un certain nombre de points dans cette réforme.

C’est d’une violence inouïe que de dire « merde » au peuple quand ce dernier montre son désaccord ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit ! C’est l’image d’un contrôle total des décisions et rapidement, la conclusion que nous ne sommes plus en démocratie, telle que le voudrait cette notion.

Nous sommes donc dans une période particulièrement grave, périlleuse, instable de tout notre système. Et c’est ce qui sourd de cet article.

Tu as raison de poser le problème le problème de la séparation et du refus, de la « frustration » comme tu l’appelles, du peuple vis à vis de cet énergumène pitoyable qui nous sert de président (non ! toujours pas de majuscule !). Je crains malheureusement qu’il faille élargir la question et que l’on puisse oser dire, désormais, que les institutions, tout comme les hommes, politiques, sont définitivement privés de quelque crédibilité que ce soit ! Merci Sarko !

En ce qui me concerne, je choisis de vivre comme je l’entends, je n’ai plus aucun scrupule à être correcte à l’égard de ce qui représente la loi, elle-même n’étant ni fiable, ni juste, ni représentative de la majorité.

Je me fie à l’humain, et qui vivra verra... Reste-t-il un autre choix ?

Amicalement.


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