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Commentaire de velosolex

sur Les avions du 11-Septembre : Entretien exclusif avec Michel Charpentier, pilote de ligne et instructeur de vol retraité


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velosolex velosolex 20 avril 2011 16:57

Les Etats-Unis n’en sont pas à leur première manipulation.
L’annexion d’une partie du Mexique, en Texas pour venir en aide à des ranchers américains soit disant opprimés par l’état Mexicain. (Même prétexte que choisit les Allemands pour envahir les Sudètes)

Ce n’est pas pour rien que cet état est le maitre dans l’industrie du cinéma.
Nous avons d’ailleurs passé notre enfance bercés par ces westerns, qui honoraient les cow-boys, caricaturaient les indiens. Un génocide revu par Hollywood.
Mais toute cette image retouchée grâce aux artifices des maquilleurs ne tient plus.
Sous le masque du cow-boy, celui du vampire.
C’est docteur Jykell et mister Hyde.
Pendant longtemps l’Amérique comme elle se nomme, a donné le change, vivant sur le capital de sympathie d’un état qui se vantait de donner sa chance à n’importe qui d’assez courageux qui voulait bien retrousser ses manches, qu’importe le pays d’où il pouvait venir.
La seconde guerre mondiale a été une de ces storytelling, dont on aurait dit que le personnages d’Hitler avait été inventé pour qu’elle nous prouve la valeur de son rêve et des hommes. ( En gommant bien sûr le rôle clé du l’union soviétique, le pays qui a vraiment renversé le cours de la guerre !)
Mais c’est ainsi, l’histoire que nous raconte l’Amérique en parlant d’elle même, la main sur le coeur, est une histoire pour albums d’enfants analphabètes, pleurants, au garde à vous, en écoutant l’hymne national.
L’histoire est épuisée. Le charme est rompu.
Personne ne croit plus aux bons vieux films de John Wayne. La droiture et l’optimisme au garde à vous ne trompent plus personne. On sait que depuis longtemps, le scénariste qui écrit les histoires ressemble bien plus qu’il n’y parait à Stanley Kubrick, l’auteur du docteur Folamour, de bien triste actualité.
 
C’est devenu un pays sur la défensive.
Effectivement, ce 11 Septembre donna la possibilité à ce boxeur sur le retour de mettre un fer à cheval dans son gant, avec la bénédiction de presque toute la communauté internationale.
Le patriot act, législation votée après l’attaque, s’attaque à la substance démocratique.
L’invasion de L’Irak fut l’autre conséquence.

Faudrait il juger impensable, comme elle nous l’a été présentée, cette histoire des avions dans les tours jumelles, et reconnaitre que l’on s’est fait roulé dans la farine avec le second volet de l’histoire, conséquence de l’attentat, c’est à dire l’invasion de L’irak.
Tricherie a partir de photos truquées, nous faisant croire que Saddam détenait un armement chimique. La mystification a été reconnu par les US eux mêmes....
Ce second volet a décimé non trois mille personnes, mais plusieurs centaines de milliers. Il est vrai que ce ne sont pas des vies américaines, mais de vulgaires vies d’arabes.
C’est cela qui nous gène.
Que ce pays décime au petit malheur la chance des millions de vie, cela ne choque personne, mais qu’elles s’attaque gratuitement au sort de citoyens américains, prisonniers comme les autres de la real politique, cela nous semble impossible à admettre.
Comme si nous étions citoyens américains nous mêmes.
Une ligne rouge aurait été alors franchi, celle qui sépare les puissances occidentales, jugées raisonnables, démocratiques, soucieux du bien être de tous leurs citoyens, de celle des dictatures, où la vie des populations est sacrifiée sans aucun état d’âmes.
C’est cela qui nous dérange et nous fait refuser d’envisager la pire des hypothèses.
On ne peut admettre que des bons acteurs jouent des rôles de salauds !
L’Amérique reste un rêve, avec un public conquis d’avance, même quand elle produit les pires navets.
L’histoire n’est pas finie.
Dans son histoire elle a montré plus d’une fois qu’elle était capable de se réveiller, de retrouver ses valeurs.
Frank Capra est de retour, dans ce mélo invraisemblable. Barak Obama, l’homme de couleur élu président.
Sait-on se que sera fait demain ?


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