Les médias classiques nous abreuvent d’histoire romatiques de ce type, avec BHL en tête. Il serait bien d’être un peu plus factuel pour que les lecteurs puissent se faire une opinion.

Par exemple, quand l’auteur ecrit "Un de mes plus anciens souvenirs de la vie en Libye est que je regardais des dessins animés à la télévision un après-midi et qu’ils furent interrompus sans avertissement pour nous montrer les images d’un homme venant d’être pendu dans, d’après ce que je crois me souvenir, un centre sportif ." A quel événement fait-il allusion ?

A mon avis il parle d’une des répressions sanglantes menée par Kadhafi, à la suite de diverse tentatives d’assassinat sur sa personne. Répression qui ont visé des groupes islamistes extrèmistes, dont la plupart sont installé dans la région de benghazi. Si on peut et on doit condamner les méthodes de répression, ce n’est pas pour autant que l’on puisse qualifier les victimes de combattants pour la démocratie.

Malheureusement, les victimes d’aujourd’hui sont quelquefois les tortionnaires de demain.

En guise d’actes sanglants, voila une vidéo de lynchage d’un militaire de l’armée régulière de Kadhafi, par une foule dans les rue de Benghazi. On voit là aussi qu’on est loin de la convention de Genève. Faut il pour autant condamner l’insurrection ?

Autre élément de réflexion par exemple, aujourd’hui 67% des irakiens regrettent leur vie sous le régime de Saddam Hussein, et pourtant , des histoire comme celle que nous présente l’auteur de cette lettre ouverte, il y en avait des milliers d’identiques à l’encontre de Saddam Hussein.

La démocratie imposée de l’extérieur ne donne jamais rien de bon, c’est le message que martèlent des pays qui représente 90% de la population terrestre. A moins de les considérer tous comme des attardés ou comme des sauvages sanguinaires, cela mérite quand même un peu de réfléchir.

Il faut prendre la proposition du fils de Kadhafi pour ce qu’elle est, a un moment donné du rapport de force, sans se faire d’illusion sur la bonne foi de l’une ou l’autre des parties (Kadhafi ou rebelles). Elle est une porte pour sortir de la crise que la communauté internationale devrait saisir en mettant en place un contrôle sérré des discussions et du cessez le feu. Et dans ce cadre on pourrait retrouver ensemble la coalition, l’Union Africaine, les BRICS, la ligue arabe, etc ....