@ lsga

Il y a agriculture artisanale et agriculture locale scientifique et non industrielle. Je ne sais pas ce que valaient les agriculteurs éthiopiens, mais clairement, les chinois dévastent leur pays comme nous dévastons le notre en ce moment avec l’agriculture industrielle.

On peut cultiver soi-même son potager et avoir une récolte calamiteuse (aucune connaissance) comme on peut avoir un rendement supérieur à l’agriculture industrielle (même si la productivité est plus faible). Je prône une baisse de la productivité en agriculture (augmentation du nombre de travailleurs) sans pour autant faire chuter les rendements (formation des agriculteurs s’ils ne sont pas formés).

Mais, encore une fois, les gens préfèrent spéculer en bourse, créer des législations aussi tordues qu’inutiles pour obliger les rares producteurs à être encore plus productifs et à produire des choses dont la qualité se détériorent. D’ailleurs, les agriculteurs d’aujourd’hui n’aiment plus la terre, ils aiment le matériel (tracteurs) et ne veulent plus se salir les doigts comme les improductifs de la ville.

L’industrie ne s’applique simplement pas à la nature et le progrès c’est avant tout de manger des choses saines qui ont du goût. Donc sans pesticides, fongicides ou autres insecticides. Et tous ces produits sont obligatoires en monoculture (agriculture industrielle), ou les maladies se propagent comme des incendies. Libre à vous de jouer avec votre santé avec des nouveaux produits « phytosanitaires » qui sortent tous les ans et dont les graves conséquences seront connues dans 30 ans. L’espérance de vie va fortement chuter et si c’est ça le progrès, alors continuons.

Mais je partage votre avis : je suis malthusien, et si l’on veut une vie de qualité, il faut aussi savoir contrôler sa natalité. Nous sommes bien trop nombreux pour cette pauvre Terre.