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Commentaire de eric

sur FMI - Agences de notation : même combat


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eric 2 janvier 2012 07:27

Les temps approchent ! les cavaliers de l’apocalypse ! La grande terreur ! Les forces du mal triomphent et sont omniprésentes, omniscientes ! On ne peut rien contre elles ! C’est la grand peur de l’an Mille !

Or, on parle de quoi ? De la re allocation de 2 a 3 point de PIB par en an entre société civile et état dans la plupart des pays développés. Au sein des dépenses d’État, de l’évolution du partage entre frais de fonctionnement des bureaucraties et vrais transferts sociaux au bénéfices des plus défavorisés également de quelques pour cents. D’une manière générale de la tentative de réaliser cela sans s’endetter plus. Le tout en tentant que cela ne se traduise pas par des situations trop traumatisantes pour les uns et les autres.

Bref, de remettre les états sous contrôle politique du peuple et a leur service au lieu de les laisser se développer de façon autonome et en roue libre suivant leurs logiques bureaucratiques et dépensières propres et sous la pression de lobbies.

Face a ces nécessités, et dans un pays ou 56% du PIB est dépensé par l’État, parler « d’hyperliberalisme mortifère » est un discours qui ne peut provenir que de gens qui dépendent financièrement de la dépense publique et ne tiennent pas du tout a ce que le peuple leur demande des comptes de l’usage fait de son argent.

On peut comprendre. Quand il faut faire des efforts, tous le monde préfère que ce soit « les autres » qui en « profitent » le plus.

Cependant le débat peut être rationnel ou apocalyptique. Ici, on est clairement dans la seconde veine, celle qui est annonciatrice de tout les fascismes.

Personnellement, j’ose espérer que c’est surtout une pose. « Touchez pas a mes sinécures ou je fais un malheur » ! Cela n’en est pas moins dangereux. Si ces gens parviennent a coup de menace gréves, manifs et autre « désobéissance civiles civiques citoyennes » a s’opposer victorieusement a la volonté populaire, c’est le reste de la population qui risque de piquer des crises. A la fin, celle ci risque de jeter le bébé avec l’eau du bain.

Bref, si vous ne voulez pas de Sarko, vous finirez par avoir Thatcher en pire.....

Vous feriez mieux de redescendre sur terre, ici et maintenant, avec nous, pour regarder ensemble, point par point,ce que l’on peut améliorer dans le fonctionnement de notre état, pour que cela se passe avec vous et non contre vous.

Maintenant, aucune loi n’interdit aune classe sociale, en l’occurrence celle des bénéficiaires de la dépense publique, d’avoir des comportements suicidaires....


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