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Commentaire de Jean-Luc Guilmot

sur E-cat : se chauffer pour 20 EUR par an dès 2013


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Jean-Luc Guilmot Jean-Luc Guilmot 20 janvier 2012 16:10

Bien sûr que non, l’ami.

Et vous / nous ? Combien de temps encore allez-vous / allons-nous accepter la position de victime consentante ?

Mine ne rien (une fois évacués les trolls de service omniscients), l’humanité évolue et même si la voie est étroite, ce genre d’invention, si elle s’avère tenir la route, est plus difficile à maintenir sous le boisseau qu’il y a à peine 5 ou 10 ans.

Brian Josephson, prix Nobel de physique 1973, lui laisse le bénéfice du doute. Pourquoi ne pas aider le pianiste du mieux qu’on peut à jouer sa partition au lieu de lever des yeux au ciel devant sa note de gasoil quand le litre sera à 2,50 EUR.

Il est peut-être temps de commencer à mettre un terme à l’esclavage et l’illusion de la chère rareté, et de couper l’herbe sous le pied à tous les projets Fukushima et autres plateformes Deepwater dans les cartons des constructeurs.

Non, il n’y a pas grand chose à attendre « d’en haut » si ce n’est des bâtons dans les roues. Après tout, c’est le « jeu » tel qu’en sont définies les « règles ».

Mais rien n’empêche, avec de l’inventivité et surtout de l’échange et de la prise de conscience de justement en changer. Il n’en tient qu’à vous, vous, et vous aussi...

A l’heure qu’il est, un prototype E-cat semble bien en tous cas avoir produit 1/2 MW pendant plusieurs heures lors d’une démonstration semi-publique le 28 octobre à laquelle l’intervieweur Sterling Allan a eu l’occasion de participer. ITER avec ses milliards d’argent public ne devrait éventuellement produire ses premiers KW que dans 50 ans. Pourquoi accepter de s’enchaîner à une telle fatalité ?

Oui, la route des énergies très alternatives est jonchée d’inventeurs en tous genres, de projets loufoques et de culs de sacs plus ou moins tragiques. Et aussi de formidables conflits d’intérêts.

Mais l’avenir n’est jamais écrit. Il n’y de fatalité que si l’on accepte en fin de compte le statu quo. C’est la modeste raison d’être de cet article et de son titre à la fois provocateur et proche des dires de son inventeur dont je vous recommande d’écouter l’interview originale en anglais : http://www.youtube.com/watch?v=RP5cG-36Bag avant tout jugement à l’emporte pièce.

Les conflits d’intérêt sont dithyrambiques. Raison de plus pour ne pas rester les bras croisés.


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