Goldman Sachs : le putsch du désespoir
Hier à 08:49
* petit article intéressant trouvé sur le net
Goldman Sachs : le putsch du désespoir
Le feuilleton chaotique de la crise poursuit son cours. Chaque jour un
élément nouveau, contradictoire, imprécis, alarmiste, rassurant… est
offert aux pauvres peuples européens, qui n’y comprennent plus rien,
dirigés qu’ils sont par des eurocrates aux pouvoirs sans limites et aux
décisions qui renient même la démocratie – l’épisode le plus
spectaculaire étant celui du référendum grec.
Polémia a reçu de son correspondant italien une communication
intéressante par son originalité, qui montre comment est perçue en
Italie l’arrivée de Mario Monti, et qui explique en quoi le triple coup
d’Etat sur l’Europe (avec Mario Monti, Mario Draghi et Loukas Papademos)
est probablement une manœuvre obligée, et un signe de désespoir. Cette
tribune a été amputée de quelques phrases en début et en fin de texte,
sans incidence sur la compréhension du contenu (voir en fin d’article).
(…) Mario Monti, oui, il a étudié à Yale. Il a été commissaire européen
pendant dix ans, tout d’abord au Marché interne et aux droits de douane,
c’est-à-dire à leur suppression. Il a été coopté membre du Bilderberg
et de la Commission Trilatérale. En 2005, il devient superconseiller
international chez Goldman Sachs. Aujourd’hui, nommé sénateur à vie par
le président italien Giorgio Napolitano, le communiste préféré des
Américains, il accède aux fonctions de chef du gouvernement. Même s’il
n’a pas, en soutien, les votes du parlement, il restera au gouvernement
pour l’année et demie à venir.
Mario Draghi est titulaire d’un doctorat d’économie du MIT,
Massachusetts Institute of Technology. Comme fonctionnaire du Trésor, il
a été chargé des privatisations italiennes, qu’il avait déjà organisées
sur le yacht Britannia avec les banques anglaises, en secret, il y a un
an. Depuis, mission accomplie, il a siégé dans nombre de conseils
d’administration de diverses banques. De 2002 à 2006 il a été
vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs. Fort de ce conflit
d’intérêts, il a été nommé gouverneur de la Banque centrale européenne,
la BCE.
Loukas Papademos, nouveau premier ministre grec, est, lui aussi, diplômé
du MIT. Il a enseigné à la Columbia University de New York, puis il a
été conseiller de la Réserve fédérale de Boston (l’une des 13 banques
qui constituent la FED). De 1994 à 2002 il a été gouverneur de la Banque
centrale grecque : fauteuil qu’il occupait quand la Grèce s’est
qualifiée pour entrer dans l’euro, grâce à des truquages comptables et à
de faux conseils donnés par Goldman Sachs. Il a été vice-président de
la BCE. Aujourd’hui il est premier ministre élu au parlement par les
deux principaux partis grecs.
Au gouvernail de la crise européenne, il y a donc trois Américains,
formés dans deux des plus prestigieuses universités américaines dont ils
ont assimilé l’idéologie enseignée. Membres de la superclasse
mondialiste, tous les trois sont fortement liés à Goldman Sachs.
Pourquoi est-ce une bonne nouvelle ?